John F. Kelly

général à la retraite et haut fonctionnaire américain

John F. Kelly
Illustration.
Portrait officiel de John Kelly (2017).
Fonctions
28e chef de cabinet de la Maison-Blanche

(1 an, 5 mois et 2 jours)
Président Donald Trump
Gouvernement Administration Trump
Prédécesseur Reince Priebus
Successeur Mick Mulvaney (intérim)
Mark Meadows
5e secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis

(6 mois et 11 jours)
Président Donald Trump
Gouvernement Administration Trump
Prédécesseur Jeh Johnson
Successeur Elaine Duke (intérim)
Kirstjen Nielsen
Biographie
Nom de naissance John Francis Kelly
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Boston (Massachusetts, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Indépendant
Diplômé de Université du Massachusetts à Boston
Université de Georgetown
National Defense University
Profession Militaire

John F. Kelly John F. Kelly
Secrétaires à la Sécurité intérieure des États-Unis
Chefs de cabinet de la Maison-Blanche

John Francis Kelly, né le à Boston (Massachusetts), est un général à la retraite et haut fonctionnaire américain. Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis à partir du , il devient chef de cabinet de la Maison-Blanche le . Il quitte ses fonctions le .

Biographie modifier

John Kelly en tant que commandant du USSC, en 2014 au Pentagone, lors d'une conférence de presse.

Diplômé de l'université du Massachusetts à Boston, de Georgetown et de la National Defense University, Kelly est commandant du United States Southern Command (USSC), couvrant l'Amérique centrale, les Caraïbes et l'Amérique du Sud, du au .

Département de la Sécurité intérieure modifier

Kelly (droite) avec le secrétaire d'État des États-Unis Rex Tillerson (gauche) à Miami, lors d'une conférence avec des pays d'Amérique centrale, en 2017.
John Kelly avec le président du Honduras, Juan Orlando Hernández, en 2017.

Le , le président élu Donald Trump annonce sa nomination au poste de secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, dans son futur cabinet. Il est confirmé par le Sénat des États-Unis le par 88 voix contre 11. Il entre en fonction le même jour en prêtant serment devant le vice-président Mike Pence et succédant à Jeh Johnson[1].

Avec la nomination de H. R. McMaster au poste de conseiller à la sécurité nationale le , Kelly, au côté du secrétaire à la Défense James Mattis, fait partie des trois généraux occupant des postes civils dans l'administration américaine.

Chef de cabinet de la Maison-Blanche modifier

Le , Kelly devient le 28e chef de cabinet de la Maison-Blanche, succédant à Reince Priebus. Il propose à Trump la nomination de Kirstjen Nielsen au poste de secrétaire à la Sécurité intérieure, un choix accepté par le président et validé par le Sénat des États-Unis. Le journaliste Glenn Greenwald voit dans la nomination de Kelly à la Maison-Blanche, saluée non seulement par les républicains mais aussi par de nombreux démocrates, une reprise en main progressive de l'administration Trump par les conservateurs établis (establishment), qui s'opposent sur certains points au programme que le président défendit lors de sa campagne électorale[2].

Le , le président annonce son départ[3]. Alors que le chef de cabinet du vice-président Pence, Nick Ayers, est favori pour remplacer Kelly, ce dernier refuse le poste le [4]. Chris Christie, ancien gouverneur du New Jersey, décline également le poste[5]. Trump annonce le la nomination prochaine de Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget, à la fonction de directeur de cabinet de façon intérimaire.

Commentaires sur Donald Trump modifier

En 2020, il annonce qu'il ne votera pas pour le président sortant Donald Trump lors l'élection présidentielle de novembre[6]. Il a depuis a de nombreuses reprises émis des critiques acérées sur l'ancien président américain, le qualifiant de « personne avec le plus de défauts que j'ai jamais rencontré »[7], affirmant que travailler avec lui a été le « pire emploi de sa vie »[8]. En octobre 2023, il conclut un long réquisitoire par « Dieu sauve nous » ("God help us"), en imaginant ce que le retour au pouvoir de Trump pourrait causer pour les Etats-Unis[9].

Notes et références modifier

  1. (en) Reuters, « Senate Confirms Kelly as Trump's Homeland Security Secretary », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Glenn Greenwald, « What’s Worse: Trump’s Campaign Agenda or Empowering Generals and CIA Operatives to Subvert it? », The Intercept,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Trump se sépare de John Kelly, le secrétaire général de la Maison Blanche sur France 24, 8 décembre 2018.
  4. (en) « Nick Ayers, Aide to Pence, Declines Offer to Be Trump’s Chief of Staff », The New York Times.
  5. (en) Chris Christie declines White House chief of staff role, The Hill, 14 décembre 2018.
  6. Julie Connan, « Ces responsables républicains qui ne voteront pas Trump », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. https://thehill.com/homenews/news/521507-john-kelly-called-trump-the-most-flawed-person-hes-ever-met-report/
  8. (en) Eric Lutz, « John Kelly Unloads : Working for Trump Was Awful, and His Wall Is Stupid », sur vanityfair.com, (consulté le ).
  9. (en) Jake Tapper, « Exclusive : John Kelly goes on the record to confirm several disturbing stories about Trump » Accès payant, sur cnn.com, (consulté le ).

Liens externes modifier