John Gunning
John Gunning est un chirurgien militaire britannique né à Sutton (Essex) le et mort à Paris le [1].
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Division 32 du cimetière de Montmartre (d) |
Nationalité | |
Activités |
Chirurgien, médecin militaire |
Père |
Joseph Gunning (d) |
Enfants | |
Parentèle |
John Gunning (en) (oncle) |
Conflits |
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Biographie
modifierJohn Gunning et le fils du révérend Joseph Gunning (Swainswick, 1736-1806) et d'Elizabeth Brown, et le neveu de John Gunning (en) (Swainswick, 1734-Swainswick, 1798), chef de la compagnie des chirurgiens (1789-1790).
Il commence sa carrière de chirurgien militaire en étant nommé chirurgien adjoint du personnel hospitalier, non rattaché à un régiment, et le , il est nommé chirurgien-chef sous le commandement du comte de Moira. Il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis et à la campagne de Flandre et de Hollande pendant la guerre de la première coalition (1793-1795).
Il reçoit le grade permanent de chirurgien-chef le . Il a été nominalement chirurgien au St. George's Hospital de 1800 à 1823. Il est suspendu le , après avoir demandé la permission de démissionner quand il a été nommé pour être en service à l'étranger. Il est réintégré le . Le , il est nommé Deputy Inspector General of Hospitals (inspecteur adjoint des hôpitaux). Il est chirurgien à la ferme de Mont-Saint-Jean pendant la bataille de Waterloo, le . Vers la fin de la journée, Lord Raglan, secrétaire militaire du duc de Wellington, se tient à ses côtés lorsqu'il est blessé au coude droit par une balle tirée du toit de La Haye Sainte. Le bras a du être amputé par John Gunning. Lord Raglan l'a supporté sans un mot et, une fois l'opération terminée, il a appelé l'infirmier : « Bonjour ! Ne m'emportez pas ce bras avant que j'aie enlevé ma bague » - une bague que sa femme lui avait donnée. John Gunning a suivi l'armée du duc de Wellington jusqu'à Paris.
En février 1816, il est promu inspecteur des hôpitaux (pour le continent européen uniquement). Il est mis en demi-solde le .
Après la conclusion de la paix avec la France, il a exercé la chirurgie à Paris jusqu'à la fin de sa vie.
Le jour de l'An 1863, ayant prévu de donner un diner pour ses amis, une crise de bronchite l'a empêché de les recevoir. Son médecin traitant a jugé que c'était grave, mais il se sentit mieux et le samedi, on l'a jugé hors de danger. Le dimanche matin du 11 janvier, il est mort dans son fauteuil, sans douleur et sans presque aucun symptôme antérieur indiquant sa fin prochaine. Sa fille, Mme Catherine Bagshawe, l'épouse du conseiller de la reine, Henry Bagshawe (en) (1799–1870), et deux de ses petites-filles étaient avec lui au moment de sa mort. Il était le membre le plus ancien du Collège royal des chirurgiens. Le lieutenant-colonel Crawford le mentionne comme l'un des sept officiers du département médical de l'armée à qui le CB (Mil) fut conféré lorsque les officiers médicaux furent pour la première fois éligibles à cet honneur, en 1850.
John Gunning a été inhumé le au cimetière de Montmartre (division 32) avec son épouse Catherine Gilpin (1777-1827)[2].
Distinction
modifier- Compagnon de l'Ordre du Bain (CB) à titre militaire, en 1850.
Notes et références
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Sir Bernard Burke, A Genealogical and Heraldic Dictionary of the Landed Gentry of Great Britain and Ireland, vol. 1, London, Harrison, Pall Mall, , 4e éd. (lire en ligne), p. 614
- (en) « Death of John Gunning, C.B. », The Lancet, , p. 77-78 (lire en ligne)
Liens externes
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