John Moore-Brabazon

politicien britannique
John Moore-Brabazon
John Moore-Brabazon à bord d'un Voisin en 1909
Fonctions
Secrétaire d'État aux Transports
-
Membre du 37e Parlement du Royaume-Uni
37e Parlement du Royaume-Uni (d)
Wallasey
-
Membre du 36e Parlement du Royaume-Uni
36e Parlement du Royaume-Uni (d)
Wallasey
-
Membre du 34e Parlement du Royaume-Uni
34e Parlement du Royaume-Uni (d)
Chatham (en)
-
Membre du 33e Parlement du Royaume-Uni
33e Parlement du Royaume-Uni (d)
Chatham (en)
-
Membre du 32e Parlement du Royaume-Uni
32e Parlement du Royaume-Uni (d)
Chatham (en)
-
Membre du 31e Parlement du Royaume-Uni
31e Parlement du Royaume-Uni (d)
Chatham (en)
-
Membre de la Chambre des lords
Membre du London County Council
Titre de noblesse
Baron Brabazon de Tara (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Longcross (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
John Theodore Cuthbert Moore-BrabazonVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
BrabVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
John Moore-Brabazon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Emma Richards (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
William Moore-Brabazon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Hilda Mary Krabbé (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Derek Moore-Brabazon (en)
Michael James Moore-Brabazon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
St Moritz Tobogganing Club (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Armes
Grade militaire
Lieutenant-colonel (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

John Theodore Cuthbert Moore-Brabazon, né à Londres le et mort à Longcross dans le Surrey le , 1er baron Brabazon de Tara, est un pionnier de l'aviation et un homme politique anglais membre du parti conservateur, devenu également un skipper expérimenté.

Biographie modifier

Étudiant au Trinity College (Cambridge), il travailla en été comme mécanicien bénévole pour Charles Rolls, et fit ensuite un apprentissage à Paris chez le constructeur français Darracq.

Il pilota également parfois des voitures de course, remportant en 1907 à l'âge de 23 ans le Circuit des Ardennes (Formule Kaiser), sur une Minerva à Bastogne (le ).

En 1908, l'aviateur prend part à la Coupe Michelin, récompensant le plus long vol, mais sans succès, sa dernière tentative se soldant par l'explosion de son réservoir à carburant le [1].

En 1909, Brabazon veut s'attaquer à la traversée de la Manche et enregistre lors de ses essais préparatifs des vols de 1500 et 2000 mètres, le au camp de Châlons[2].

Il fait partie de la délégation britannique aux Jeux olympiques d'hiver de 1928 à Saint-Moritz, et figure parmi les favoris pour l'épreuve de skeleton. Il chute toutefois à l'entraînement deux jours avant l'épreuve, se brise plusieurs côtes et se blesse assez grièvement au visage, le contraignant à renoncer. Son compatriote David Carnegie, le comte de Northesk, remporte la médaille de bronze[3].

Il fut reconnu en 1929 par le Royal Aero Club comme étant le premier aviateur anglais, pour un vol de 460 m réalisé le devant la presse.

Au cours de la Deuxième guerre mondiale, le gouvernement britannique avait décidé de consacrer toute l'industrie aéronautique du royaume à la production de guerre, et de copier les modèles américains pour l'aviation civile ; conscient toutefois que cette politique industrielle mettrait le pays à la traîne à la fin des hostilités, le gouvernement Churchill chargea en 1943 John Moore-Brabazon de présider une commission pour l'inventaire des besoins civils du Commonwealth d'Après-guerre.

Cette « Commission Brabazon » remit un rapport suggérant la fabrication de quatre types d'appareils (sur cinq mis à l'étude). Le Type I était un long-courrier transatlantique de grande taille, le Type II un cargo, le Type III un moyen-courrier destiné aux escales entre les diverses cités de l'Empire britannique, et le Type IV un avion à réaction atteignant une vitesse de croisière de 800 km/h. Le rapport insistait sur l'importance industrielle des Type I et IV, ce dernier modèle pouvant donner à l'industrie britannique une avance dans la propulsion par réaction[4].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. Le 31 décembre 1908 dans le ciel : Farman et Brabazon ont la guigne
  2. Le 18 janvier 1909 dans le ciel : Casses en série à Issy-les-Moulineaux
  3. (en) "1928 Winter Olympics: Skeleton, Men", Olympedia
  4. Cf. H.F. King, « The Story of the Brabazon: A Comprehensive Appraisal of Britain's Greatest Airliner: Vicissitudes/ Development: Prototype and Operational Versions Studied. », Flight,‎ (lire en ligne).

Liens externes modifier