Taur Matan Ruak

homme politique est-timorais
(Redirigé depuis José Maria de Vasconcelos)

José Maria de Vasconcelos (né le à Baguia (en) dans le Timor portugais) mieux connu sous le nom de guerre Taur Matan Ruak (qui signifie Deux yeux perçants en tétoum), est un homme politique timorais. Il est 5e président du Timor oriental de 2012 à 2017 et le 8e premier ministre de 2018 à 2023.

Taur Matan Ruak
Illustration.
Taur Matan Ruak en 2018.
Fonctions
Premier ministre du Timor oriental
Ministre de l'Intérieur[nb 1]

(5 ans et 9 jours)
Président Francisco Guterres
José Ramos-Horta
Gouvernement Matan Ruak
Législature 5e
Coalition CNRT-PLP-KHUNTO
(2018-2020)
Fretilin-PLP-KHUNTO (2020-2023)
Prédécesseur Marí Alkatiri
Successeur Xanana Gusmão
Président de la république démocratique du Timor oriental

(5 ans)
Élection 16 avril 2012
Premier ministre Xanana Gusmão
Rui Maria de Araújo
Prédécesseur José Ramos-Horta
Successeur Francisco Guterres
Biographie
Nom de naissance José Maria de Vasconcelos
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Baguia (Timor portugais)
Nationalité Timoraise
Parti politique PLP (depuis 2017)
Conjoint Isabel da Costa Ferreira (2001-2023)
Profession officier

Signature de Taur Matan Ruak

Taur Matan Ruak
Présidents de la république démocratique du Timor oriental
Premiers ministres du Timor oriental

Avant son entrée en politique, il est commandant des FALINTIL[nb 2] des F-FDTL[nb 3] de 2002 au . Avant de servir dans le F-FDTL, il est le commandant des Forces armées de libération nationale du Timor oriental (ou FALINTIL) qui agit comme groupe de résistance pendant l'Occupation indonésienne du Timor oriental de 1975 à 1999.

Quittant la vie militaire en 2011, il se présente comme candidat indépendant lors de l'élection présidentielle de 2012 qu'il remporte au second tour face à Francisco Guterres[1]. Ne se représentant pas en 2017, il revient en politique après les élections législatives anticipées de 2018 à la suite desquelles il devient premier ministre le . Après avoir annoncé démissionner le [2], il revient sur sa décision le afin de gérer la pandémie de COVID-19[3].

Biographie

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Période coloniale

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L'hôtel de Baucau (1970)

Né à Baguia, le jeune José Maria de Vasconcelos s'installe avec son oncle à Dili où il fréquente l'école primaire de 1963 à 1968[4].

Employé dans un hôtel de Baucau à l'âge de 15 ans en 1971, il organise une grève des employés contre les conditions de travail après 18 mois d'embauche. Déclenché afin d'obtenir des augmentations de salaire, d'une meilleure alimentation et de plus de respect pour les salariés, la grève est cependant un échec[4].

S'établissant à Dili où il est embauché à l'hôtel Resende en 1973, il organise une grève dès 1974. La grève est à nouveau un échec, mais permet l'émergence de militants pour les droits des travailleurs dont José Ramos-Horta et Xanana Gusmão.

République démocratique du Timor oriental

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Après la révolution des Œillets en 1974, le processus de décolonisation commence avec une courte guerre civile et une déclaration unilatérale d'indépendance mettant en place la république démocratique du Timor oriental. La nouvel république est mise en place par une administration du FRETILIN auquel adhère Vasconcelos[5].

Occupation indonésienne

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Lors de l'invasion indonésienne du Timor oriental par les troupes indonésiennes le , il prend le maquis dans les collines avec la récente FALINTIL du FRETILIN[nb 4]. En tant que combattant, il participe aux batailles contre l'armée indonésienne à Dili, Aileu, Maubisse, Ossu (en), Venilale (en), Uatolari (en) et finalement à Laga (en) sur la côte nord-est où il s'installe. La première nomination officielle du major-général Ruak dans la FALINTIL survient en 1976. De 1976 à 1979, il monte la hiérarchie du FALINTIL jusqu'à devenir commandant de compagnie[4].

Taur Matan Ruak et d'autres se regroupent l'année suivante à la base de Monte Legumau (Monte Apara) et recommencent les opérations de guérillas après la chute de la dernière poche de résistance timoraise campée dans la montagne Matebian le . Après la mort du commandant et dernier président de l'éphémère république du Timor oriental, Nicolau dos Reis Lobato le , il reçoit l'ordre de poursuivre la guérilla afin de la déviée vers l'est du territoire. Durant une mission visant à localiser des survivants des campagnes d'annihilations indonésiennes, Matan Ruak est capturé dans la région de Viqueque le . Après 23 jours, il s'échappe et rejoint les forces du FALINTIL dans les montagnes[4],[6].

Major-général Taur Matan Ruak (2009)

En mars 1981, il est nommé assistant du chef d'état-major adjoint du FALINTIL, responsable des opérations de commandement dans le secteur Est et plus tard dans le secteur Centre. Promu responsable de la planification stratégique des opérations de commandos dans le secteur Est en mars 1983, il est transféré comme conseiller militaire pour le même genre d'opération dans le secteur Ouest en 1984. Après une dizaine d'années, il est promu chef d'état-major adjoint en 1986 et devient responsable des opérations de commandos sur l'ensemble du territoire[4].

En novembre 1992, le commandant en chef Xanana Gusmão est capturé à Dili et Taur Matan Ruak est promu chef d'État-major. Il devient aussi commandant après le décès du commandant Nino Konis Santana le [4]. Après la démission de Gusmão du FALINTIL, Ruak devient commandant en chef de l'organisation. Après l'indépendance du pays le , il devient chef des forces armées timoraises (Chefe Estado Maior General Forças Armadas) et est promu major-général en 2009[7].

Carrière politique

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Taur Matan Ruak joue un rôle majeur lors de la crise timoraise de 2006. Le , la Commission indépendante d'enquête des Nations unies fait plusieurs recommandations incluant la mise en accusation de certains individus. L'enquête démontre aussi que Rogerio Lobato, le ministre de la Défense Roque Rodrigues et le chef des forces de défense Taur Matan Ruak auraient illégalement transféré des armes à des civils pendant la crise[8],[9].

Ruak démissionne de sa position de commandant du F-FDTL[nb 3] le après plus de 30 ans de service. La passation de pouvoir vers le lieutenant-général Lere Anan Timur se fait le [10]. À ce moment, des spéculations émanent quant à son éventuelle candidature à la présidentielle et annonce vouloir annoncer sa décision au cours de l'année 2012[11].

Président de la République

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Candidat à l'élection présidentielle de 2012, soutenu par le Congrès national de reconstruction timoraise (CNRT) au pouvoir, il arrive deuxième au premier tour. L'élection est alors un test pour la jeune démocratie et relègue en troisième position le président sortant José Ramos-Horta[12],[13]. Ruak est élu avec 61,2 % des voix au second tour[14] le , contre Francisco Guterres (Fretilin)[15]. Il succède à Romas-Horta le .

Assermenté président le , soit le jour du 10e anniversaire de l'accession à l'indépendance[16], à la fois Taur Matan Ruak et José Maria Vasconcelos sont les noms officiels du nouveau président. Dès juin 2013, il effectue une série de visites communautaires dans les régions les plus reculées du pays[17].

Le président Taur Matan Ruak en visite à Irabin de Baixo (de) (2015)

Après l'entrée du parti d'opposition FRETILIN au gouvernement à partir du , le Parlement national se retrouve techniquement sans opposition. Le président considère alors devoir agir comme un contrepoids au parlement et mentionne : « Puisqu’il n’y a pas de parti d’opposition, le président assume ce rôle. ». Il oppose son veto sur le budget en 2016 en considérant que trop de grands projets sont mis en œuvre avec trop peu d'amélioration pour les services de base. Néanmoins, malgré les critiques précédentes du FRETILIN au gouvernement, le parlement rejette à l'unanimité le veto du président[18],[19].

Au début 2016, un différend survient avec le commandant en chef des forces armées à la suite de la proposition du parlement de renouveler le mandat de Lere Anan Timur. Le président optait alors pour la nomination de Filomeno Paixão à ce poste[20]. Devant ce fait, le parlement et le gouvernement jugeant qu'il s'agissait d'une violation de la constitution, entament une procédure de destitution contre Matan Ruak[21]. Lors d'un discours au parlement, Matan Ruak tente de justifier sa décision en affirmant qu'autrement, il accuse les anciens premiers ministres et chefs du CNRT et FRETILIN, Xanana Gusmão et Marí Alkatiri d'exercer un traitement préférentiel dans l'accord des contrats d'État. D'après le président, il indique qu'un tel comportement avait entraîné la chute du dictateur indonésien Suharto. Il fait également des allégations de corruption contre l'ancien président Francisco Guterres et critique les grands projets à Oé-Cusse et sur la côte sud. Le président maintient aussi qu'il serait préférable d'investir dans l'amélioration de la qualité de vie des Timorais[22]. Par la suite, la Cour suprême du Timor oriental (en) juge que la décision du président quant à la nomination du commandant en chef était : « caractéristique de la fonction politique de l'exercice du pouvoir  ». La demande d'injonction contre la nomination de Paixão est donc rejetée. La tribunal admet tout de même ne pas pouvoir prendre de mesures contre un acte politique, même si celui-ci est illégal et se déclare incompétent dans le litige en cours[23]. Le 15 avril, une nouvelle proposition du gouvernement est publiée et ce dernier propose alors Pedro Klamar Fuik au poste de commandant en che[24],[25]. Le jour même Matan Ruak accepte la nomination. Alors que le CNRT estime que le PD s'était rangé du côté du président, la coalition est dissoute et les membres du PD au gouvernement quittent le parti[26].

Taur Matan Ruak réussit son objectif de devenir le premier président à visiter les 442 sucos du pays pendant son mandat[4]. Selon Matadalan le président aurait utilisé ces voyages à travers dans le but de construire sa popularité en vue des élections législatives à venir[27].

Premier ministre

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Taur Matan Ruak lors de sa prestation de serment au poste de premier ministre en 2018

Rapidement, Matan Ruak se rapproche du nouveau parti PLP, nouvellement fondé en décembre 2015. Le , il met fin aux spéculations et annonce vouloir se présenter avec cette formation politique lors des législatives du pour briguer le poste de premier ministre[28]. Lors du mois de décembre précédent, il avait rejeté d'autres candidatures[18],[29]. Alors qu'il était président, il s'excluait de toute adhésion à un parti politique. À la suite de la passation de pouvoir avec son successeur Francisco Guterres, Matan Ruak est élu chef du parti PLP lors d'une convention le lendemain[27],[30].

À la suite des législatives de 2017, Taur Matan Ruak est premier dans la liste du PLP et fait son entrée au parlement[31]. Par contre il renonce à son poste pour permettre à Signi Chandrawati Verdial (de) de siéger[32].

Taur Matan Ruak (2021)

À la suite des législatives de 2018, Matan Ruak est candidat sur une liste conjointe du PLP avec l'AMP (Aliança para Mudança e Progresso)[33]. Trois semaines après les élections anticipées, l'AMP Matan Ruak est nommé comme candidat au poste de premier ministre[34]. Démissionnant de son siège de député lors de la première journée de la session le [35], Matan Ruak prête serment en tant que premier ministre dirigeant le VIIIe gouvernement. Après avoir échoué à faire voter le budget de 2020, il présente sa démission le [36]. En raison de la menace que représente la pandémie de COVID-19, il retire sa démission le après consultation avec le président Guterres[37].

Après un remaniement parmi les coalitions au gouvernement, Matan Ruak reprend le ministre de l'Intérieur le [38].

En tête de liste du PLP lors des législatives de 2023, le parti ne remporte que quatre sièges. Matan Ruak finira par démission lors de la première session[39],[40].

Vie privée

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Le général Ruak épouse la juriste et femme politique Isabel da Costa Ferreira en mai 2001[41]. Le couple reste ensemble jusqu'au décès de Ferreira le [42].

Honneurs

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Notes et références

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  1. Également ministre de l'Intérieur depuis le remaniement du 24 juin 2020.
  2. FALINTIL : Forces de libération nationales du Timor Leste ((pt) Forças Armadas da Libertação Nacional de Timor Leste), aile militaire du parti FRETILIN
  3. a et b F-FDTL : Forces de défense du Timor oriental ((pt) Forças de Defesa de Timor Leste)
  4. FRETILIN : Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor oriental ((pt) Frente Revolucionária de Timor-Leste Independente)

Références

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  1. (en) Sara Everingham, « Taur Matan Ruak claims victory in East Timor election », PM,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Timor-Leste prime minister offers resignation after political coalition collapses, The Guardian, 25 février 2020.
  3. Rulers, 8 avril 2020.
  4. a b c d e f et g (de) Infopress: Timor-Leste: PR Taur Matan Ruak termina mandato mas deve candidatar-se a PM , 17 mars 2017, retrouvé le 17 mars 2017.
  5. (en) M. C. Ricklefs, A History of Modern Indonesia Since c.1300, MacMillan, , 2nd éd. (ISBN 0-333-57689-6), p. 301
  6. (en) « „Chapter 7.2 Unlawful Killings and Enforced Disappearances“ » (PDF; 2,5 MB) -Rapport de la Commission pour l’Accueil, la Vérité la Réconciliation (Comissão de Acolhimento, Verdade e Reconciliação de Timor Leste) (CAVR).
  7. (en) « New Major-General of the F-FDTL takes office », sur timor-leste.gov.tl, Government of Timor-Leste, (consulté le )
  8. (en) UN, « UN commission of inquiry issues report on violent crisis that shook Timor-Leste », UN News Service (en),‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. (en) UN, « Report of the UN Independent Special Commission of Inquiry for Timor-Leste », UNHCHR,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  10. (en) Channel News Asia, 2. septembre 2011, Le chef de l'armée du Timor-Leste démissionne avant les élections
  11. (en) AFP, « E Timor army chief resigns ahead of polls », Australian Broadcasting Corporation,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Agence France-Presse, « East Timor’s Ramos-Horta to Seek Second Term », Jakarta Globe,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  13. (en) AFP, « Polls close in East Timor presidential election », Australian Broadcasting Corporation,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Timor oriental: un ancien chef de l'armée en route vers la présidence, Libération, 09-04-2012.
  15. (en) Rulers, 16-04-2012
  16. (en) AFP, « East Timor celebrates independence anniversary », Australian Broadcasting Corporation,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Mary O'Shea, « President’s pilgrimages keep two sharp eyes on Timor-Leste’s remote villages », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. a et b (de) Southeast Asia Globe: « No end to Timor-Leste’s political infighting, 20. Mai 2016 », retrouvé le 23 mai 2016.
  19. (de) « Presidente de Timor-Leste vetou proposta de Orçamento Geral do Estado para 2016 », , retrouvé le 1er mars 2016.
  20. (de) SAPO Notícias: « PR timorense exonera chefe das Forças de Defesa, nomeia novo comandante, », 9. février 2016, retrouvé le 1er mars 2016.
  21. (en) The Age:Impeachment calls heating up in East Timor, 22 février 2016, retrouvé le 1er mars 2016.
  22. (en) Speech By His Excellency The President Of The Republic, Taur Matan Ruak, To National Parliament On The Dismissal Of Major-General Lere Anan Timur, 26 février 2016, retrouvé le 1er mars 2016.
  23. (en) RTP: Mudança de comando militar timorense está dentro das competências do PR, diz tribunal , 8 mars 2016, retrouvé le 8 mars 2016.
  24. « Presseerklärung des Präsidenten Osttimors vom 15. April 2016 », , retrouvé le 16 avril 2016.
  25. (en) SAPO: « Novo comando das forças de Defesa timorenses representa "transição geracional" - PR », , retrouvé le 17 avril 2016.
  26. (en) Timor Agora: Ministro da Educação timorense fica no Governo para garantir "estabilidade governativa", 7 Mai 2016, retrouvé le 8 mai 2016.
  27. a et b (en) Matadalan online: « Taur Harii Partidu Tanba Kauza Lei Pensaun Vitalísia », , retrouvé le 11 décembre 2015.
  28. (en) Timor Agora: Taur: “Hau nia Partidu Mak PLP, Prontu Kompete CNRT-Fretilin” , 5 mars 2017, retrouvé le 5 mars 2017.
  29. (en) Timor Post: « Adérito Soares Lidera Partidu Libertasaun Popular », , abgerufen am 11. Dezember 2015.
  30. (en) Tatoli (ANTIL): Taur Rekoñese Tama PLP Hanesan Risku, 20 mai 2017, retrouvé le 20 mai 2017.
  31. (en) La’o Hamutuk 2017 Timor-Leste Parliamentary Election – List of Parliamentary slates from all parties, retrouvé le 14 juillet 2017.
  32. (en) Tatoli: Taur Matan Ruak Renunsia Kargu Deputadu, 5 septembre 2017, retrouvé le 11 septembre 2017.
  33. (pt) Wahllisten der Parlamentswahlen 2018 (Listes électorales pour les élections législatives 2018)
  34. (pt) e-global.pt: Timor-Leste: Taur Matan Ruak nomeado primeiro ministro timorense, 1 juin 2018, retrouvé le 5 juin 2018.
  35. (pt) Tafara: Xanana TMR La Partisipa Iha Plenaria. Fidelis Sira Hakarak Fo Opurtunidade Ba Deputadu Jovens, 13 juin 2018, retrouvé le 13 juin 2018.
  36. (en) Tatoli: « Prime Minister Taur Resigns, Clearing the Path for New Coalition Government », , rertrouvé le 26 février 2020.
  37. (pt) LUSA: Última Hora - Covid-19: PM timorense retira pedido de demissão apresentado a 22 de fevereiro, 8 avril 2020, retrouvé le 8 avril 2020.
  38. Premierminister Osttimors:Estrutura orgânica do VIII Governo Constitucional toma de posse completo-re estruturado 2020, 24 juin 2020, retrouvé le 25 juin 2020.
  39. (en) La’o Hamutuk: Liste der gewählten Kandidaten 2023. (Liste des candidats sélectionnés 2023)
  40. (pt) Lusa: Presidente do parlamento timorense pede esforços conjuntos aos líderes políticos, 22 juin 2023.
  41. (en) Timor Foundation: First Lady Isabel da Costa Ferreira
  42. (pt) Morreu Isabel da Costa Ferreira, mulher do primeiro-ministro timorense, ex-candidata presidencial
  43. (en) « CIDADÃOS ESTRANGEIROS AGRACIADOS COM ORDENS PORTUGUESAS - Página Oficial das Ordens Honoríficas Portuguesas », sur www.ordens.presidencia.pt (consulté le )
  44. (pt) Lusa, « Presidente Lu-Olo condecora antecessor Taur Matan Ruak em cerimónia solene », DN,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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