Pepe Bienvenida
José Mejías Jiménez dit « Pepe Bienvenida », né à Madrid le , mort le à Lima (Pérou), était un matador espagnol. Son année de naissance varie selon les biographes[1].
Pepe Bienvenida
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Présentation | |
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Nom de naissance | José Mejías Jiménez |
Apodo | Pepe Bienvenida |
Naissance | Madrid |
Décès | (à 54 ans) Lima (Pérou) |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | Madrid 5 juillet 1931 Parrain Nicanor Villalta |
Fin de carrière | 1957 |
Entourage familial | |
Père | « Bienvenida » « le Pape noir » |
Famille | frère Manolo Bienvenida Antonio Bienvenida |
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Présentation
modifierFils du fameux « Papa negro », Manuel Mejías y Rapela « Bienvenida », frère cadet de Manolo Bienvenida, frère aîné de Antonio Bienvenida et Ángel Luis Bienvenida, « Pepe Bienvenida » fait partie d'une dynastie de toreros dont quatre ont marqué l'histoire de la tauromachie.
Très jeune, avec son frère Manolo, il a participé à des becerradas, où il se montrait plus brillant que son aîné. Les aficionados s'accordaient à lui trouver plus de profondeur, tout comme son père, le « Pape Noir » qui s'attendait à le voir « exploser » un jour, et qui déplorait sa nonchalance[2].
Le personnage avait beaucoup de charme et il préférait la chasse, la guitare, la campagne et la solitude, ce qui était incompatible avec les exigences du statut de figura que jamais Pepe n'atteignit, sauf pendant les années 1942 et 1944 où il réussit à se placer en tête de l'escalafón de la seconde catégorie[3].
Très grand banderillero, il avait aussi l'art de porter l'estocade et une connaissance parfaite des bêtes. Il remporta de grand succès auprès du public mais ne chercha jamais à s'imposer face à ses concurrents, même les moins doués[2]. À partir de 1949, il ne toréa plus beaucoup et il mit fin à sa carrière en 1957 à Ubeda.
En 1968, il est invité à Lima au Pérou où on lui demande de se produire pour une fête de charité. C'est là qu'il meurt d'un infarctus.
Carrière
modifier- Alternative à Madrid le , parrain Nicanor Villalta qui lui cède le taureau « Majoleto » de la ganadería Maria Montalvo
Notes et références
modifier- 1914 pour Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 47. 1917 selon Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, p. 43 (ISBN 2020214334)
- Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, p. 43
- Auguste Lafront « Encyclopédie de la corrida », p. 48}