Joseph-Anne de Valbelle de Tourves

Le Président Joseph-Anne de Valbelle, marquis de Tourves[1], est né en 1648 à Tourves. Il est le fils de Jean-Baptiste, seigneur de Saint-Symphorien, marquis de Tourves (1678), Conseiller au Parlement de Provence (1637), et d'Anne-Marguerite de Vintimille d'Ollioules de Marseille. Le marquis de Tourves épouse en 1674 à Cereste, Gabrielle de Brancas de Forcalquier.

Joseph-Anne de Valbelle de Tourves
Fonctions
Conseiller d'État
à partir de
Président à mortier
Parlement de Provence
-
Biographie
Naissance
Décès
Domicile
Activité
Conseiller au Parlement de Provence (1686)
Enfant

Biographie

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Joseph-Anne de Valbelle de Tourves, fut reçu le , Conseiller au Parlement de Provence en survivance de la charge de son père, puis pourvu, neuf ans plus tard, par lettres données à Versailles le , et reçu le suivant, Président à mortier en la charge de Jean de Simiane (résignation, à condition de ne présider qu'à 40 ans)[2]. En 1719, le roi lui ayant accordé un brevet de Conseiller d'État, il résigna son office de Président à Mortier du Parlement de Provence, en faveur de son fils aîné Cosme-Maximilien-Marcelin-Louis-Joseph.

Joseph-Anne de Valbelle, marquis de Tourves, comte de Sainte-Tulle, fit bâtir vers la fin du XVIIe siècle un vaste hôtel, rue Bellegarde, à Aix-en-Provence (actuellement 22-24, rue Mignet), sur l'emplacement d'une très vieille auberge[3]. C'est dans cet hôtel particulier, que le Maréchal de Valbelle, son arrière-petit-fils, organisait grâce à ses immenses revenus, de somptueuses fêtes galantes, entourés d'encyclopédistes et de philosophes tels que Voltaire, Diderot, d'Alembert ou Rousseau.

Joseph-Anne, marquis de Tourves, mourut le à Aix-en-Provence, paroisse de Saint-Sauveur, et fut enseveli à Tourves, le lendemain. Le même jour, son cœur et ses entrailles furent ensevelis à Aix, au couvent des Trinitaires, dont il était bienfaiteur et protecteur.

Famille

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Le père Léotard, ainsi que MM. de Fuffi, père et fils, font remonter l'origine des Valbelle aux anciens vicomte de Marseille. La fausseté de la généalogie qu'ils ont fait publier est manifeste[4]. La basse extraction des Valbelle, révélée par les publications du grand avocat Étienne Bertrand, et du professeur émérite à l'Université de Provence, Monique Cubells, est assez connue pour qu'il soit nécessaire de la rappeler[5].

Notes et références

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  1. Tourves. Ad Turrem IVe siècle, Torrivae (Longnon), Torrives (984). Viguerie de Saint-Maximin, diocèse d'Aix ; aujourd'hui canton de Brignoles, Var. - Seigneurie : Successivement vicomte de Marseille, des Baux, comte de Soletto XIVe siècle, d'Arcussia, Vintimille XVIe siècle, Valbelle (XVIIe siècle-XVIIIe siècle), terre érigée en marquisat en faveur de Jean-Baptiste de Valbelle (1678).
  2. Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence 1909)
  3. Évocation du vieil Aix-en-Provence , par André Bouyla d'Arnaud (Les Éditions de Minuit, Paris 1964)
  4. Histoire Véridique de la Noblesse de Provence, par le baron du Roure (Bergerac, 1912)
  5. La noblesse provençale, par Monique Cubells (Publications de l'Université de Provence, Marseille 2002)

Voir aussi

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Articles connexes

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