Joseph-François Rousselot

corniste et compositeur français

Joseph-François Rousselot est un corniste et compositeur français, né à Nîmes le et mort à Argenteuil le .

Joseph-François Rousselot

Naissance
Nîmes, Drapeau de la France République française
Décès (à 77 ans)
Argenteuil, Drapeau de la France France
Activité principale Corniste, compositeur
Style Romantique
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Louis-François Dauprat
Famille Scipion Rousselot (frère)

Biographie

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Joseph-François Rousselot naît à Nîmes le [1]. Il étudie au Conservatoire de Paris et obtient un premier prix de cor dans la classe de Louis-François Dauprat en 1823[1],[2].

De 1828 à 1838, il joue à l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire puis rejoint en 1839 l’orchestre de l’Opéra de Paris, où il reste jusqu'en 1869[1],[2].

Il est également membre de la Chapelle impériale[1],[3], cofondateur en 1847 de la Société de musique classique[4] et très impliqué au sein de diverses sociétés de concerts de musique de chambre[2]. Comme interprète, il participe ainsi à la création du Nonette op. 38 de Louise Farrenc en 1850[5] et du Sextuor op. 40 de la compositrice en 1852[6].

Joseph-François Rousselot meurt le à Argenteuil[1], où il s'était retiré depuis quelques années[7].

Comme corniste, il est un des virtuoses les plus réputés de son temps[7],[8], connu pour sa puissance d'exécution[2],[8], sa sûreté d'attaque[2] et son large ambitus maîtrisé du grave à l'aigu[9]. Comme compositeur, il est l'auteur de plusieurs pièces pour son instrument[3], des morceaux de concours et de concert notamment[10].

Il est le frère du violoncelliste et compositeur Scipion Rousselot[4],[11].

Bibliographie

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  • Michel Nicolas, Histoire des artistes peintres, sculpteurs, architectes et musiciens-compositeurs nés dans le département du Gard, Nîmes, Imprimerie Ballivet, (lire en ligne).
  • François-Joseph Fétis et Arthur Pougin, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Supplément et complément, t. II, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 456.
  • Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne).

Notes et références

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  1. a b c d et e Pierre 1900, p. 845.
  2. a b c d et e Nizam Kettaneh, « Rousselot, Joseph-Francois », sur ernestreyer.com (consulté le )
  3. a et b Nicolas 1859, p. 230.
  4. a et b (en) Christina Bashford, « Rousselot, Scipion », sur Grove Music Online, (consulté le )
  5. Catherine Legras, Louise Farrenc, compositrice du XIXe siècle : Musique au féminin, Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 225 p. (ISBN 2-7475-5021-4), p. 56.
  6. Revue et gazette musicale de Paris, Paris, (lire en ligne), p. 398
  7. a et b « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica,
  8. a et b Nicolas 1859, p. 229.
  9. Nicolas 1859, p. 229-230.
  10. « Category:Rousselot, Joseph-François », sur IMSLP (consulté le )
  11. « Répertoire de la Symphonie française (French Symphony index) », sur www.ums3323.paris-sorbonne.fr (consulté le )

Liens externes

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