Joseph Christophe Couin

officier français
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Joseph Christophe Couin, baron de Grandchamp, né le à Beaumont-le-Vicomte et mort le à Escorpain[1], est un général français de la révolution et de l’Empire.

Joseph Christophe Couin
baron de Grandchamp
Joseph Christophe Couin

Naissance
Beaumont-le-Vicomte (Maine)
Décès (à 71 ans)
Escorpain
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 17801832
Distinctions Baron de l’Empire
Commandeur de la Légion d’honneur

Biographie

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Il entre en service le , comme simple canonnier au régiment d'Auxonne artillerie, il sert en 1780-1781 sur les côtes de Brest et de Normandie, et en , il est au siège de Genève, qui capitule le . Il est nommé premier canonnier le . Il est blessé d'un coup de feu à la jambe gauche à l'affaire de Nancy, le . Le , il est caporal fourrier, puis il passe sergent le à la 23e compagnie d’artillerie légère. Il est affecté à l’armée du Nord en 1792, et le , il est nommé lieutenant en premier dans l'artillerie à cheval de la Légion du Nord.

Promu capitaine le , il sert en Vendée (voir Guerre de Vendée), et en 1794-1795, il est à l'Armée des Pyrénées occidentales. Le , il est affecté au 7e régiment d'artillerie à cheval. En 1796, il rejoint l’armée d’Italie et le , il sert au 5e régiment d'artillerie à cheval. Il est blessé d'un coup de feu au bras droit à la bataille d'Arcole, le .

En 1798, il fait la campagne d’Égypte, il est affecté aux guides de Bonaparte le . Le il est capitaine dans la compagnie d'artillerie à cheval de la Garde consulaire, et le , il est nommé chef d'escadron commandant la compagnie d'artillerie à cheval de la Garde consulaire. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur du même ordre le et colonel du régiment d'artillerie à cheval de la Garde impériale.

De 1804 à 1807, il sert successivement à l’armée des côtes de l'Océan, puis à la Grande Armée, et il participe en 1806 à la campagne de Prusse.

Le , il est promu général de brigade commandant l'artillerie de la Garde, et le , il est colonel en second de l'artillerie de la Garde. Le , il commande l'artillerie du 2e corps d'observation des côtes de l'Océan sous Moncey. il passe le dans la ligne par suite de la suppression de l'emploi de colonel en 2e, conséquence d'irrégularités dans les achats de chevaux et d'habillement.

En 1808, il est à l’armée d'Espagne, et il est fait baron de l’Empire le . Il est au combat de Cabriel dans l'expédition de Valence le , et à Tudela le .

Il commande l'artillerie de la réserve de cavalerie en Autriche sous Bessières le . Il est nommé inspecteur général d'artillerie le avant de rejoindre l'armée de Portugal, où il commande le , l'artillerie du 9e corps sous Drouet d'Erlon.

Le , il commande l'artillerie du corps d'observation d'Italie, puis le il est commandant en second de l'artillerie du 4e corps de la Grande Armée sous le prince Eugène.

Le , il est mis en disponibilité. Il est rappelé le au commandement de l'artillerie du 5e corps de cavalerie de la Grande Armée. En 1814, il fait la campagne de France, où il sert en Champagne sous Grouchy. Il est à Vauchamps le .

Il est mis en non activité le , et il est admis à la retraite le .

Le , il est compris dans le cadre de réserve de l'état-major général, et le , il est admis définitivement au traitement de retraite.

« (...) troupier renforcé, au langage trivial, au physique commun, au visage défiguré par une dépression du nez qui équivalait presque à l'absence de cet organe ; mais, pour rendre hommage à la vérité, excellent homme, très obligeant, simple et loin d'avoir les prétentions qu'affectaient beaucoup de parvenus de cette époque – et c'était un mérite » (Boulart, p. 160-161).

Figure Blasonnement
Armes du baron de Granchamp et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Bayonne)).

Coupé; d'argent et d'azur; l'argent chargé à dextre d'une tour ruinée de sable ajourée et mâçonnée du champ, surmontée à sénestre de trois foudres de sable ; le quartier des barons sortis de l'armée occupant la partie sénestre du premier coupé ; l'azur chargé d'une pyramide d'argent mâçonnée de sable, affrontée à sénestre d'un griffon d'or.[2],[3]

Livrées : bleu, jaune, rouge et blanc[2].

Notes et références

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  1. Base Léonore
  2. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  3. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com

Bibliographie

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Liens externes

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