Joseph Daul
Illustration.
Joseph Daul en 2013.
Fonctions
Président du Parti populaire européen

(6 ans, 1 mois et 22 jours)
Élection
Prédécesseur Wilfried Martens
Successeur Donald Tusk
Président du Groupe du Parti populaire européen au Parlement européen

(7 ans, 4 mois et 19 jours)
Législature 5e, 6e
Prédécesseur Hans-Gert Pöttering
Successeur Manfred Weber
Président de la Commissions de l'Agriculture
du Parlement européen

(5 ans et 8 jours)
Législature 5e, 6e
Successeur Neil Parish
Député européen

(14 ans, 11 mois et 10 jours)
Réélection 2004, 2009
Législature 5e, 6e et 7e
Groupe politique PPE
Maire de Pfettisheim

(11 ans, 11 mois et 27 jours)
Réélection 12 mars 1989
Prédécesseur Joseph Kuhn
Successeur Angèle Panter
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Strasbourg (France)
Nationalité française
Parti politique RPR
UMP
LR
Diplômé de IHEDN
Profession Chef d'exploitation agricole

Joseph Daul, né le à Strasbourg, est un homme politique français. Membre du parti Les Républicains, il est député européen de 1999 à 2014 et préside le groupe du Parti populaire européen de 2007 à 2014. Il préside le Parti populaire européen de 2013 à 2019.

Biographie modifier

Joseph Daul quitte l’école à 14 ans. Il est éleveur de bovins et milite au sein du mouvement agricole français[1] : vice-président du Centre national des jeunes agriculteurs entre 1976 et 1980, il occupe le même mandat à la FNSEA entre 1993 et 1999. Vice-président de la Chambre d'agriculture du Bas-Rhin, il est membre du Conseil économique et social de 1991 à 1999, président du groupe viande au sein du Comité des organisations professionnelles agricoles de l'Union européenne de 1996 à 1999. Il préside également la Fédération nationale bovine (FNB) à partir de 1990, la Confédération nationale de l'élevage (CNE) à partir de 1993 et l'association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) à partir de 1995-1999, le Centre d'information des viandes (Civ) à partir de 1996, ainsi que la Coopérative des producteurs de viande d'Alsace (Copvial) et la Fédération de la coopérative d'Alsace.

Il a été auditeur de l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN), entre 1982 et 1983[réf. nécessaire].

Dans le même temps, il entreprend une carrière politique. Élu maire de Pfettisheim en 1989 puis réélu jusqu'en 2001, date à laquelle il devient maire-adjoint, et vice-président de la communauté de communes du Kochersberg. En 1999, le président de la République Jacques Chirac lui propose de tenter sa chance aux élections européennes de 1999, une fois élu, il conserve son exploitation agricole qu’il rejoint les week end[1]. Il pratique la chasse[1].

Président de la commission de l'agriculture et du développement rural au Parlement européen entre 2002 et 2007[2], il est élu le , président du groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens (PPE-DE devenu PPE en 2009), succédant ainsi au député allemand Hans-Gert Pöttering (CDU)[3].

Le , Joseph Daul est mis en examen pour complicité et recel d'abus de biens sociaux dans le cadre de l'affaire Unigrains / FNSEA[4]. Ces problèmes judiciaires suscitent le mécontentement de certains députés européens du PPE-DE lorsqu’il en devient président en 2007[5]. Joseph Daul est blanchi le des charges retenues contre lui[6].

Réélu député européen le 7 juin 2009, il est reconduit à la tête du groupe du Parti populaire européen le [7]. Négociateur réputé, il jouit de contacts étroits avec Angela Merkel[1]. Il est conservateur sur les questions de société comme en témoignent les votes de son groupe sur les questions LGBT, l'égalité salariale hommes-femmes ou la contraception[8]. Le groupe PPE étant plutôt fédéraliste, les conservateurs anglais l'ont quitté en 2009 sous sa présidence[8].

Il soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012[8].

En octobre 2013, Wilfried Martens lui demande de le remplacer à la présidence du PPE pendant sa maladie.[réf. nécessaire] Après sa mort en 2014, Joseph Daul devient président du PPE et décide de ne pas se représenter aux élections européennes de 2014 et il quitte alors la présidence du groupe PPE pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction[9]. Lors du congrès PPE de Madrid en , il est réélu à la tête du parti.

Joseph Daul avait une certaine clémence pour Viktor Orbán, fils d'un ingénieur agronome ; mais en 2018 il imagine une suspension du premier ministre hongrois du PPE[8],[1].

Détail des mandats et fonctions modifier

Distinctions et hommages modifier

Remise de la médaille d’honneur de la ville de Strasbourg à Joseph Daul par Roland Ries le 26 février 2014.

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Cécile Ducourtieux, « Joseph Daul, un Européen en campagne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. « Joseph Daul », sur la base de données des députés au Parlement européen.
  3. « Joseph Daul : "Il faut que la France redevienne européenne dans sa réflexion" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Un simple intermédiaire », Dernières Nouvelles d'Alsace, .
  5. « Joseph Daul mis en difficulté au parlement européen », Le Figaro, .
  6. « Relaxe générale des ex-dirigeants de la FNSEA dans une affaire de détournements »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), La Tribune, .
  7. « L'Alsacien Joseph Daul réélu à la tête du PPE », alsace.france3.fr, .
  8. a b c et d Ludovic Lamant, « Joseph Daul, l'anti-Mélenchon au parlement européen », Mediapart, (consulté le ).
  9. Anne-Camille Beckelynck, « Joseph Daul quitte le Parlement européen », sur dna.fr, .
  10. « Le onorificenze della Repubblica Italiana », sur www.quirinale.it (consulté le )

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier