Joseph Henry Dillon

personnalité politique canadienne

Joseph Henry Dillon (né le à Montréal, mort le à Montréal) est un avocat et homme politique du Québec. Il a été député du district électoral de Montréal–Sainte-Anne à l'Assemblée législative du Québec de 1924 à 1935.

Joseph Henry Dillon
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Dillon en 1930

Biographie

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Il est le fils de John Dillon, boulanger, et de Rose-Anne O'Neil[1]. Il étudie à l'université McGill[1]. Il est admis au Barreau le [1]. Il exerce la profession d'avocat à Montréal[1]. De 1907 à 1924, il est fonctionnaire municipal, comme secrétaire du service de la voirie de Montréal[1].

Il est le candidat du Parti libéral à l'élection partielle du dans le district électoral de Montréal–Sainte-Anne et il est alors élu député à l'Assembléé législative du Québec[2]. Le , il est nommé ministre sans portefeuille dans le gouvernement Taschereau[1]. Il est réélu, sans opposition, député de Montréal–Sainte-Anne lors de l'élection générale de 1927[2]. Il y est réélu lors de l'élection générale de 1931[2].

Après l'élection générale de 1931, Dillon est l'un des rares députés du Parti libéral dont l'élection n'est pas contestée devant les tribunaux. Il est alors chargé par le Parti libéral d'être le proposeur à l'Assemblée législative de la Loi modifiant la loi des élections contestées de Québec (22 George V, c. 20). Pour cette raison, son nom est resté associé à cette loi, parfois connue sous le sobriquet de « loi Dillon ». Par l'adoption de cette loi a effet rétroactif, les députés du Parti libéral empêchent les tribunaux de poursuivre l'étude des contestations de leurs élections[3],[4],[5].

Il démissionne comme député et ministre le [1]. Lors de l'élection fédérale du 14 octobre 1935, il est candidat du Parti libéral dans le district fédéral de Sainte-Anne et il est défait par un autre candidat du Parti libéral, William James Hushion[6].

Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges le [1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Joseph Henry DILLON (1877-1938) Biographie (page consultée le 17 juillet 2013)
  2. a b et c Les résultats électoraux depuis 1867, Montréal–Sainte-Anne, sur le site de l'Assemblée nationale du Québec (page consultée le 17 juillet 2013)
  3. Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XXXIII, Fides, 1961, 261 pages, aux pages 18 à 22
  4. Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières, Les grands débats parlementaires 1792 - 1992, Presses de l'université Laval, 1994, 487 pages, (ISBN 978-2-7637-7357-5), chapitre 28, « La loi Dillon (1931) », aux pages 88 à 90. (Extraits disponibles sur Google books, page consultée le 17 juillet 2013)
  5. Bernard L. Vigod, Taschereau, Septentrion, 1996, 392 pages, (ISBN 978-2-89448-069-4), aux pages 229 à 231. (Extraits disponibles sur Google books, page consultée le 17 juillet 2013)
  6. Historique des circonscriptions depuis 1867, Sainte-Anne (1935/10/14), sur le site du Parlement du Canada