Joseph Roëttiers
Joseph Roëttiers, né à Anvers le [1] et mort à Paris le , est un médailleur français.
Graveur général des monnaies | |
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Philippe Roëttiers (d) |
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Georges Roëttiers (d) Joseph Charles Roëttiers |
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Biographie
modifierJoseph Roëttiers descend d'une grande et illustre famille de graveurs de médailles flamands. Fils de Philippe I Roëttiers, frère de Jean Roëttiers (1631-1703) et de Philippe II Roëttiers (1640-1718), et père de Joseph Charles Roëttiers (1691-1779), qui sont tous médailleurs.
Il a commencé sa carrière comme graveur-assistant à la Monnaie de Londres au début des années 1670.
Il part ensuite pour la France en février 1679, où il obtient le poste de Graveur général le 5 décembre 1682, remplaçant François Varin[1]. Il devint « graveur particulier » de la Monnaie de Paris de 1694 à 1703. Il est le créateur de plusieurs types monétaire de Louis d'or et d'écu d'argent :
- Louis d'or à la perruque (1683-1689), Écu au jabot (1683-1685) et Écu blanc à la perruque (1684-1689) ;
- Louis d'or à l'écu (1690-1693) et Écu aux 8 L (1690-1693) ;
- Louis d'or aux 4 L (1693-1700) et Écu aux palmes (1693-1701) ;
- Louis d'or aux 8 L et aux insignes (1700-1704) et Écu aux insignes (1701-1704).
Joseph Roëttiers, qui fut nommé « Premier graveur de l’histoire en médailles », fut l'un des tout premiers artistes à contribuer à la création des séries de médailles de Louis XIV, vers 1680. Dans ce travail, il collabora avec Jean Mauger, Henri Roussel, Michel Molart et d'autres.
Dans le domaine des médailles, on lui connaît entre autres les œuvres suivantes :
- La capture du Luxembourg, 1684, avec Michel Molart ;
- La paix avec Alger, 1684, avec Michel Molart ;
- Inauguration de la statue de Louis XIV place des Victoires en 1686, avec Jean Dollin.
Le 16 septembre 1703, après son décès donc, son office est transmis pour moitié à son fils aîné né d'un premier mariage, Georges Roëttiers, devant notaire à Paris, en présence de sa belle-mère, la dite veuve Hélène Stonehouse, dont le fils naturel, Joseph Charles Roëttiers est encore dans sa minorité, et qui hérite de l'autre moitié[1].
Notes et références
modifier- Inès Villela-Petit, « Documents du Minutier central des notaires de Paris pour servir à l’histoire des Roettiers », Revue Numismatique, 2015, 172 p. 209 — sur Persée.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- A. Jal, Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, Paris, 1872.
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :