Joseph de Forbin

officier général français de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe, membre de la maison noble de Forbin, branche Forbin Janson, marquis de Janson, gouverneur d'Antibes et maréchal de camp

Joseph Palamèdes de Forbin, marquis de Janson, né en 1663[1], et mort à Antibes en , est un militaire français des XVIIe et XVIIIe siècles.

 Joseph Palamèdes de Forbin
Marquis de Janson
Naissance
Décès
à Antibes
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal de camp
Conflits Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Guerre de Succession d'Espagne
Autres fonctions Gouverneur d'Antibes
Famille Maison de Forbin

Biographie

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Il lève d'abord une compagnie dans le régiment de la Roquevieille, par commission du , et sert au siège de Luxembourg, en 1684. Sa compagnie ayant été réformée, par ordre du de cette dernière année, il en lève une nouvelle dans le régiment Royal, par commission du , et sert la même année, aux sièges de Philippsbourg, de Mannheim et de Frankenthal.

Il est employé à l'armée d'Allemagne, sous le maréchal de Duras, eu 1689, et sous M. le dauphin et le maréchal de Lorges, en 1691 et 1692. Il obtient, au mois de , le gouvernement d'Antibes, vacant par la mort de son père. Nommé premier enseigne de la première compagnie des mousquetaires, par brevet du , il eut, le suivant, une commission pour tenir rang de mestre-de-camp de cavalerie. Il se distingue à Neerwinden, il est présent au siège de Charleroi, et est nommé deuxième sous-lieutenant de sa compagnie, le 1er novembre.

Il continue de servir en Flandre jusqu'à la paix de Ryswick, en 1698, et se trouve au camp de Compiègne, la même année. Créé brigadier de cavalerie, par brevet du , il combat, la même année, à Nimègue, et à Ekeren, en 1703.

Il est promu au grade de maréchal de camp, le . II combat à la bataille de Ramillies, y enfonce les ennemis jusqu'à leur troisième ligne, et reçoit une blessure qui l'empêche de continuer son service. Il se démet de la sous-lieutenance des mousquetaires, au mois d'.

Retiré dans ses terres, il construit en 1719 le château de Sauvan. Il meurt dans son gouvernement d'Antibes au mois de [2].

Notes et références

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  1. Marguerite Vivoli, Les Forbin-Janson et le Château de Sauvan, Association des amis du château, 2011.
  2. L’abbé de Nœufville s’est trompé, lorsqu’il a donné la mort du marquis de Janson la date du mois de novembre 1715

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Chronologie militaire, t. VI, p. 577
  • Gazette de France du 2l .
  • Marguerite Vivoli: Les Forbin-Janson et le Château de Sauvan, Association des amis du château, 2011.

Articles connexes

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