Josette Andriot

actrice française du muet

Camille Élisa Andriot dite Josette Andriot, née à Paris 20e le [1] et morte à Antibes le [2], est une actrice française.

Josette Andriot
Description de cette image, également commentée ci-après
J. Andriot dans Protéa en 1913.
Nom de naissance Camille Élisa Andriot
Naissance
Paris, Île-de-France
Nationalité France Française
Décès (à 55 ans)
Antibes, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Profession actrice
Films notables Protéa

Active dans le cinéma muet des années 1910, elle a beaucoup joué dans les films de Victorin Jasset pour les Laboratoires Éclair, d'abord la série des Zigomar, puis celle de Protéa, où elle campait le rôle-titre , un personnage original de femme d'action en collant noir qui précède de 2 ans l'Irma Vep des Vampires de Louis Feuillade. Sa carrière s'achève en 1918.

Biographie

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Camille-Élisa Andriot est née le dans le 20e arrondissement de Paris, cinquième des six enfants d'un teinturier et d'une fleuriste — son benjamin Lucien Andriot (1892-1979) devint directeur de la photographie —. Elle fut engagée en 1909 par les Laboratoires Éclair, où elle fit toute sa carrière d'actrice, apparaissant dans une soixantaine de films en dix ans. Elle n'avait pas de formation théâtrale, mais était une sportive accomplie (natation, cyclisme, équitation) et se révéla une actrice-née[3].

Elle tourna ses premiers films sous la direction de Victorin Jasset, dont elle devint une des actrices préférées. Dans la série Zigomar elle joue Rosaria, la complice de Zigomar qui échappe toujours à un sort funeste. En 1913, elle fut la vedette de Protéa, le premier film d'espionnage dont le héros est une femme, qui rencontra un grand succès. Victorin Jasset mourut peu après le tournage et Josette Andriot poursuivit sa carrière avec d'autres réalisateurs, tournant notamment quatre suites de Protéa. Elle abandonna le cinéma à la sortie de la dernière (L'Intervention de Protéa) en . Mariée trois fois, elle mourut le à Antibes[4].

Elle était appréciée pour son personnage de femme d'action flegmatique et pleine de ressources. « Tout ce que peut oser la plus intrépide des femmes, elle l'entreprend le sourire aux lèvres » observait un critique en 1913[5].

Filmographie partielle

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Dans les films de Victorin Jasset :

Après la mort de Victorin Jasset () :

Notes et références

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  1. Acte de naissance no 3231 (vue 12/31) avec mentions marginales des mariages. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 20e arrondissement, registre des naissances de 1886.
  2. Les gens du cinéma
  3. Jacques Deslandes. "Victorin-Hippolyte Jasset 1862-1913", in Anthologie du cinéma : supplément no.85 (Paris, Avant-Scène Cinéma, 1975) p. 272-273.
  4. Dictionnaire du cinéma français, sous la direction de Jean-Loup Passek. (Paris, Larousse, 1987) p. 8.
  5. Film-Revue, fév. 1913, cité dans : Jacques Deslandes. "Victorin-Hippolyte Jasset 1862-1913", in Anthologie du cinéma : supplément no.85 (Paris, Avant-Scène Cinéma, 1975) p. 272.

Liens externes

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