Juan Bautista

matador français
Juan Bautista
Juan Bautista aux arènes d'Arles lors d'une corrida goyesque
Biographie
Naissance
(42 ans)
Arles
Nom de naissance
Jean-Baptiste Jalabert
Pseudonyme
Juan BautistaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Français
Activité
Père
Autres informations
Alternative
Alternative : à Arles
Parrain, Espartaco
Confirmation d'alternative
Confirmation à Madrid : le
Site web

Jean-Baptiste Jalabert dit « Juan Bautista » est un matador français, né à Arles (France, département des Bouches-du-Rhône) le .

Carrière modifier

  • Débuts en novillada avec picadors : à Santiago de Querétaro (Mexique, État de Querétaro de Arteaga), novillos de Los Martínez.
  • Alternative : à Arles. Parrain « Espartaco », témoin César Rincón. Taureaux de Zalduendo.
  • Confirmation à Madrid : le .
  • Confirmation à Mexico : le .
  • Il gracie son premier taureau, nommé « Condor » de la ganadería Cortés, le à Fréjus
  • Le , il sort en triomphe par la Grande Porte des Arènes de Madrid après avoir coupé deux oreilles à un taureau de la ganadería du Puerto de San Lorenzo
  • Le , il coupe 5 oreilles et une queue et sort en triomphe des arènes d'Arles où il vient d'affronter 6 toros des ganaderías du Puerto de San Lorenzo, Hubert Yonnet, San Mateo, Adolfo Martin, La Quinta et Domingo Hernandez lors de la corrida Goyesque, à l'occasion de ses 15 ans d'alternative.
  • Le , Bautista remporte 4 oreilles durant les ferias de Dax en affrontant 6 Toros des ganadérias de Victorino Martin, Jandilla, Pedraza, La Quinta, La Dehesilla et pour finir un taureau de la ganadéria Montalvo. Après un spectacle somptueux, il eut un tour de gloire et passa par la grande porte des arènes de Dax.
  • Juan Bautista annonce le qu'il cesse de toréer. Il met fin à 19 ans de carrière, cette « retraite » sera effective après la corrida Goyesque d'Arles 2019[1].

Biographie modifier

Fils de Luc Jalabert (1951-2018), rejoneador puis éleveur de taureaux et directeur des arènes d'Arles, Jean-Baptiste grandit dans une grande familiarité avec les taureaux et manifeste très rapidement le désir de devenir torero.

« Juan Bautista », comme son ami El Juli montre, en corrida, un grand respect du taureau. Sa tauromachie est exempte de brusquerie comme de trucage.

Il représente l'un des noms montant de la renaissance de la tauromachie française.

En 2010, triomphateur de Madrid où il fut l'un des deux seuls toreros de l'année à sortir a hombros, il a toréé 40 corridas, coupé 68 oreilles et 5 queues. En 2011, il torée 41 corridas pour 56 oreilles[2].

Le torero Juan Bautista effectuant des passes de cape (navarras) lors de la corrida goyesque de la Feria du Riz à Arles en septembre 2010.

Solidarité et polémique modifier

Juan Bautista et Sébastien Castella portés en triomphe après la corrida du lors de la feria de Béziers

Juan Bautista est membre de l'Unión de Toreros espagnols au bénéfice de laquelle les recettes de la corrida des vendanges de Nîmes le doivent être reversées. La corrida devait comprendre cinq matadors espagnols et un français, Juan Bautista, qui en a été exclu. Juan Bautista a donc donné sa démission de l'Unión de Toreros avec le soutien de Sébastien Castella qui approuve sa démarche [3]. L'Association des Matadors de Taureaux Français l'a fait savoir à l'Unión, qui a vivement protesté en disant qu'elle n'était pour rien dans l'exclusion de Juan Bautista à Nîmes[4] et qu'elle souhaitait une réciprocité de la part de toreros espagnols en faveur des toreros français[5].

Notes et références modifier

  1. « Arles : l'adieu au public du torero Juan Bautista », sur France 3, (consulté le )
  2. Arènes Arles Infos, N°32, juin 2012
  3. polémique Nîmes corrida des vendanges
  4. c'est pas nous
  5. il faudrait une réciprocité

Voir aussi modifier

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Liens externes modifier

Site officiel de Juan Bautista