Judy Sgro

personnalité politique canadienne

Judy Sgro
Illustration.
Judy Sgro en 2010.
Fonctions
Députée à la Chambre des communes
En fonction depuis le
(24 ans, 5 mois et 7 jours)
Circonscription Humber River—Black Creek
(York-Ouest; 1999 à 2015)
Prédécesseur Sergio Marchi
Ministre de la Citoyenneté
et de l’Immigration

(1 an, 1 mois et 1 jour)
Premier ministre Paul Martin
Prédécesseur Denis Coderre
Successeur Joe Volpe
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Moncton (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Sam Sgro

Judy Sgro (née le à Moncton, Nouveau-Brunswick) est une femme politique canadienne ; elle est actuellement députée à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription ontarienne de York-Ouest sous la bannière du Parti libéral du Canada.

Biographie modifier

Judy Sgro est conseillère municipale de North York de 1987 à 1994 et de la ville de Toronto de 1994 à 1999. Après une première tentative sans succès de déloger le député indépendant John Nunziata lors de l'élection de 1997, Sgro fut élue pour la première fois en 1999 lors d'une élection partielle et fut réélue aux élections de 2000, 2004 et 2006. Elle est nommée ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration le .

En , la controverse commence à entourer Sgro à mesure que des interrogations s'élèvent concernant ses activités durant la campagne électorale du mois de juin de cette année. Plusieurs de ses employés ministériels avaient réclamés des dépenses pour déplacements et affaires dans sa circonscription durant toute la campagne électorale, jusqu'au jour même du scrutin. Des allégations plus sévères sont soulevés lorsque des députés conservateurs de l'Opposition l'accusent d'avoir accordé un permis d'immigration spécial à une partisane de sa campagne — spécifiquement, Alina Balaican, une roumaine qui avait été initialement admise au pays pour travailler en tant qu'effeuilleuse. Le député néo-démocrate Pat Martin a également accusé les assistants de Sgro d'avoir menacé ses commettants de leur nier des permis ministériels s'il osait la critiquer au sujet de cette controverse. La presse a rapidement baptisé l'affaire le Strippergate.

Le , Sgro démissionne du cabinet après des allégations supplémentaires selon lesquelles elle aurait offert d'intervenir dans le processus d'immigration de Harjit Singh, un résident de Brampton, en échange de pizza. La journée suivante, le Toronto Star révèle que Singh avait précédemment été reconnu coupable de fraude par carte de crédit.

Elle fut le premier membre du cabinet à démissionner du gouvernement de Paul Martin. Certains dans les médias ont spéculé sur le fait que son coministre Joe Volpe avait aidé à forcer sa démission, étant donné les relations froides entre ces deux personnes (National Post, ). Sgro a suggéré que Volpe aspirait à lui ravir son poste, ce qu'il nie, faisant valoir qu'il possédait déjà un portefeuille ministériel important (Toronto Star, ). Un des premiers gestes de Volpe lorsqu'il succède à Sgro fut de modifier la loi qui auparavant avait permis aux danseuses exotiques d'entrer facilement au pays.

Le , Sgro intente une poursuite contre Singh pour 750 000 $ en dommages. Le , Sgro est blanchie de toute malversation lorsqu'il fut révélé qu'elle n'avait pas eu connaissance que deux de ses employés l'avaient mise en position de conflit d'intérêt. Le commissaire à l'éthique a également conclut que Sgro n'avait jamais rencontré la femme en question, ni même avait été au courant qu'elle avait été bénévole pour sa campagne. La même journée, Singh a retiré ses allégations.

Résultats électoraux modifier

Références modifier

  1. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).
  2. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2019 », sur enr.elections.ca (consulté le ).

Liens externes modifier