Jules Bache
Jules Semon Bache, né le à New York et mort le Palm Beach en Floride, est un banquier, collectionneur d'art et philanthrope américain.
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Collectionneur d'œuvres d'art, philanthrope, financier, banquier, banque |
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Biography
modifierJulius Bache est né dans une famille juive[1],[2] à New York[3]. Son père Semon Bache (1826-1891), émigre aux États-Unis depuis sa ville natale de Nuremberg[4] en Bavière, et s'installe à New York où il fonde une entreprise de fabrication de verre appelée Semon Bache & Company. Julius Bache commence à travailler en 1881 comme caissier chez Leopold Cahn & Co., une agence de change fondée par son oncle. En 1886, il devient partenaire minoritaire et en 1892, il prend le contrôle complet de l’entreprise qu'il renomme J. S. Bache & Co. (en). Jules Bache transforme la société en l'une des grandes maisons de courtage aux États-Unis, devancée seulement par Merrill Lynch. Dans ce processus, il devient un homme immensément riche. Il devient aussi un mécène des arts et un philanthrope.
Jules Bache était actionnaire d'un certain nombre de sociétés de premier plan et a siégé au conseil d'administration de plusieurs d'entre eux. Ses participations dans ces sociétés était abritées aux Bahamas, ce qui lui permettait de ne pas payer légalement certains impôts. Lors des enquêtes fédérales les années 1930 sur les causes du krach de 1929, cette évasion fiscale lui a été reproché publiquement. Bache affirmait au contraire que la fiscalité élevée était un obstacle à la croissance économique et a même publié une brochure intitulée Release business from the slavery of taxation (« Libérez les entreprises de l’esclavage de l’impôt »).
Bache avait des intérêts importants dans des sociétés minières canadiennes. Actionnaire important de Dome Mines Limited, Bache en a été président de 1919 à 1942, et était président du conseil d'administration au moment de son décès. Lorsque la maison de courtage Dillon, Read & Co. achète l'entreprise automobile Dodge en 1923, Jules Bache acquiert par là une participation substantielle chez Chrysler.
Collectionneur
modifierJules Bache se fait un nom par sa collection d'art. Il a retenu beaucoup l'attention de la presse en 1929 quand il a acheté le Portrait de Julien de Médicis , alors attribué à Raphaël. Il acquiert de nombreuses œuvres importantes, notamment de Rembrandt, Titien, Albrecht Dürer, Diego Vélasquez, Gérard David, Giovanni Bellini et Sandro Botticelli ou attribuées à ces auteurs. En 1937, il ouvre sa collection d'art au public, et en 1943 il fait don de certaines de ses œuvres au Detroit Institute of Arts. Bache était également un donateur important du département des arts décoratifs du Metropolitan Museum of Art[5]. À sa mort, le reste de sa collection est donnée au Musée[6].
Jules Bache meurt en 1944 à Palm Beach et est enterré au Cimetière de Woodlawn dans le Bronx , à New York. Son tombeau se veut une réplique du Kiosque de Trajan de Philæ.
Articles connexes
modifier- Bache & Co. (en)
- Portrait de Francesco Sassetti avec son fils Teodoro de Domenico Ghirlandaio, un des tableaux du legs au MET.
Notes et références
modifier- Notes
- New York Social Diary: "Best Friends: Jewish Society in Old Palm Beach" 2008.
- The American Hebrew: "Jule S. Bache Operated On" February 17, 1922
- « Jules Bache », sur 20th Century American Leaders Database, Université Harvard (consulté le )
- Famille de Semon Bache.
- Finding aid for the Preston Remington records, 1925-1970, Metropolitan Museum of Art. Retrieved 25 July 2014.
- Jules Bache, A catalogue of paintings in the Bache collection : with sixty-four illustrations, New York, Metropolitan Museum of Art, coll. « Metropolitan Museum of Art Publications », (lire en ligne)
- Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jules Bache » (voir la liste des auteurs).