Jules Fortin
Jules Fortin, né le à Lannion (Côtes-du-Nord) et mort le à Ploudalmézeau (Finistère), est un homme politique français.
Jules Fortin | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (21 ans, 6 mois et 23 jours) |
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Réélection | 7 janvier 1912 9 janvier 1921 |
Circonscription | Finistère |
Maire de Ploudalmézeau | |
– (44 ans) |
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Prédécesseur | Bénoni Guillard |
Successeur | Jean Carof |
Conseiller général du Finistère | |
– (42 ans) |
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Circonscription | Canton de Ploudalmézeau |
Prédécesseur | Bénoni Guillard |
Successeur | Amédée Le Meur |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lannion |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Ploudalmézeau |
Résidence | Finistère |
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Biographie
modifierDocteur en Droit, il commence sa carrière au service contentieux de la Société Générale. Il devient avocat à Brest en 1887. Il est conseiller général du canton de Ploudalmézeau de 1892 à 1935 et maire de Ploudalmézeau de 1898 à 1942, à la suite de son beau-père, Bénoni Guillard.
Le , à l'occasion d'une élection partielle à la suite du décès de Henri Ponthier de Chamaillard, il est élu sénateur du Finistère contre Maurice Fenoux (663 voix contre 640). Il est réélu le puis le . Il ne se représente pas à l'élection du [1]. Pendant ces mandats, il siège au groupe de la Gauche républicaine. L'essentiel de son activité est concentrée sur la commission de la Marine, où il se préoccupe beaucoup du développement du port de Brest. Il s'intéresse aussi aux questions agricoles, aux chemins de fer ou les retraites ouvrières.
Il est le père, entre autres, de René Fortin dont le nom a été donné à l'établissement pour personnes âgées de Bohars[2].
Hommage
modifierUne rue de Ploudalmézeau porte son nom.
Notes et références
modifier- « FORTIN Jules », sur senat.fr (consulté le ).
- « Ephad Centre René Fortin à Bohars partenaire du CHRU de Brest », sur chu-brest.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierSources
modifier- « Jules Fortin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]