Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf

aristocrate français

Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel ( - ) est un homme politique, militaire et noble française.

Jean-Baptiste de Chardebœuf
Illustration.
Portrait du comte de Pradel par Jean-Baptiste Mauzaisse.
Fonctions
Ministre de la Maison du Roi

(5 ans, 1 mois et 17 jours)
Monarque Louis XVIII
Président du Conseil Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu
Jean-Joseph Dessolles
Élie Decazes
Prédécesseur Jean-Pierre Bachasson de Montalivet
Successeur Jacques Law de Lauriston
Conseiller privé
Biographie
Titre complet Comte de Pradel
Nom de naissance Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf
Date de naissance
Lieu de naissance Château des Essards, Arthezé (Sarthe, France)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Château de Villesavin, Tour-en-Sologne (Loir-et-Cher, France)
Sépulture Cimetière de Tour-en-Sologne
Nationalité Française
Parti politique Ultraroyaliste (1815-1830)
Légitimiste (1830-1857)
Père Jean de Chardebœuf
Mère Adélaïde Trovit de La Gasnerie
Conjoint Angélique de Martel
Enfants Sans
Famille Famille de Chardebœuf
Profession Homme politique, Militaire
Religion Catholicisme

Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf

Biographie

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Il est né au château des Essards, propriété de son père, Jean-Louis de Chardebœuf, comte de Pradel, chevalier de Saint-Louis, seigneur des Essards et de Lamotte, nommé maréchal de camp en 1783, mestre de camp et colonel du 1er régiment de carabiniers de Monsieur en 1788. Le château lui a été apporté par son mariage avec Adélaïde-Charlotte-Louise de la Gasnerie, la fille d'un régisseur de la compagnie des Indes[1]. Il fait partie des états de la noblesse qui se réunit à Angers en .

Jean-Louis de Chardebœuf de Pradel était le fils de Jean-Baptiste de Chardebœuf, marquis de Pradel[2], né le à Azérables, et de Marie Anne Catherine Lucie Luthier. Jean-Baptiste de Chardebœuf de Pradel a été lieutenant général des armées du roi en 1780. Il a émigré en 1791 et commandé une brigade de l'armée des princes, puis un corps à la solde de l'Angleterre. Il est mort à Londres en 1792[3].

Il était le neveu de Eutrope Alexis de Chardebœuf de Pradel, dit l'abbé Pradel, prêtre, docteur en Sorbonne, dernier abbé commendataire (1782-1791) de l'abbaye Notre-Dame d'Évron et vicaire général du diocèse de Limoges. Il a été en 1795 aumônier des Chouans. Arrêté en , il est fusillé le .

Il émigre avec ses parents en Angleterre en 1792. Il revient en France en 1814, au moment de la première Restauration.

Pendant le règne de Louis XVIII il est Premier chambellan et maître de la Garde-Robe et directeur général du ministère de la Maison du roi en 1816. La même année il est élu membre libre de l'Académie des Beaux-Arts, au fauteuil 4.

Le musée royal du Louvre, le musée du Luxembourg, le Théâtre Français et l'Opéra de Paris dépendent alors de la Maison du roi.

Sous Charles X, il est membre du Conseil privé.

Il s'est marié en 1817 avec Agélique Laure Hermine de Martel, née à Autry le 24 nivôse an X (), morte en 1870[4].

Il est conseiller général de Loir-et-Cher en 1848.

Décoration

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Publication

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  • Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel, Des Principes de la monarchie constitutionnelle et de leur application en France et en Angleterre, Le Normant libraire, Paris, 1820 Gallica

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-Jacques Boucher, Histoire du Loir-et-Cher à travers son Conseil général, de 1790 à nos jours, p. 77-78, Éditions Fernand Lanore, Paris, 1984 Extraits

Liens externes

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