Juliane Kim Yeon-i
Juliane Kim Yeon-i est une laïque chrétienne coréenne, martyre, morte décapitée le à Séoul.
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Son martyre est reconnu par l'Église catholique, elle est appelée vénérable. Elle est ensuite béatifiée par le pape François le .
La bienheureuse Juliane Kim Yeon-i est fêtée personnellement le 2 juillet, et le 20 septembre avec les martyrs de Corée.
Biographie
modifierJuliane Kim Yeon-i naît en Corée[1], au sein d'une famille coréenne ordinaire[2]. Au cours de sa vie à Séoul, elle entend parler du christianisme et apprend le catholicisme auprès d'Agathe Han Sin-ae. Elle devient catholique, et reçoit le baptême en 1795, des mains du père Jacques Zhou Wen-mo, dans la maison de Colombe Kang Wan-suk[2].
Après son baptême, Juliane Kim suit des cours de catéchisme et assiste à la messe, ce qui nourrit sa foi. Elle annonce l'Évangile avec ferveur, au point d'être surnommée « entremetteuse du catholicisme ». Son nom est vite réputé auprès des fidèles. En même temps qu'elle prêche l'Évangile, elle fréquente Yangjegung, aussi appelé « Pyegung », c'est le lieu où habitent les personnes de la famille royale qui sont chassées de la cour. Marie Song, apparentée à la famille royale, sa belle-fille Marie Sin et une dame de cour Suzanne Kang Gyeong-bok y vivent. Juliane Kim se lie d'amitié avec elles et les invite souvent à la messe célébrée par le père Jacques Zhou. Grâce à sa relation avec ces dames de la famille royale, sa fille devient une dame de cour à Yangjegung[2].
Une persécution contre les chrétiens débute en . Juliane Kim Yeon-i cache chez elle Simon Kim Gye-wan, à la demande de Colombe Kang. L'année suivante, l'ordonnance de persécution est officialisée par la cour royale. Alexis Hwang Sa-yeong se réfugie alors lui aussi chez elle, ce qui augmente les risques qu'elle soit arrêtée[2].
Arrêtée peu après par la police, Juliana Kim est emmenée au siège de la police. Là-bas et au ministère de la Justice, elle subit la torture à plusieurs reprises. Mais elle ne dénonce aucun des autres catholiques, et elle reste inébranlable dans sa foi, même si son corps s'affaiblit[2]. Même après les tortures qu'elle subit, elle continue à professer sa foi en Dieu en disant : « Je ne regrette pas d'avoir cru au catholicisme, même si je dois mourir dix mille fois »[2].
Juliane Kim Yeon-i est condamnée à mort et décapitée le à Séoul, à la Petite porte de l'Ouest[1],[2], avec huit autres catholiques dont Colombe Kang, Suzanne Kang et Agathe Han[2].
Béatification
modifierJuliane Kim Yeon-i est reconnue martyre par décret du Saint-Siège du et ainsi proclamée vénérable[1].
Elle est ensuite béatifiée le par le pape François avec 123 autres martyrs de Corée[1].
La bienheureuse Juliane Kim Yeon-i est fêtée localement le 2 juillet[1], jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, jour de commémoration des martyrs de Corée[1].
Notes et références
modifier- (en) « Blessed Iuliana Gim Yeon-i », sur catholicsaints.info, (consulté le ).
- (en) « Kim Yeon-i (Juliana) », sur catholic.or.kr (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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