Julie Sweet

femme d'affaires états-unienne
Julie Sweet
Fonctions
Directrice générale
Accenture
depuis le
Membre du conseil d'administration
Accenture
depuis le
Biographie
Naissance
Vers le Voir et modifier les données sur Wikidata (56 ans)
TustinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Julie Terese SpellmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Julie Sweet, née en 1966 ou 1967, est une dirigeante d'entreprise américaine. Elle est, depuis juillet 2019, la directrice générale d'Accenture, une entreprise multinationale de services professionnels.

Biographie modifier

Enfance et éducation modifier

Julie Sweet est née en 1966 ou 1967 et grandit à Tustin, en Californie[1]. Elle est titulaire d'une maîtrise du Claremont McKenna College[2]. Elle est diplômée en droit de l'université de Columbia[3].

Carrière modifier

Avant de rejoindre Accenture, Julie Sweet travaille comme avocate au cabinet Cravath, Swaine & Moore. Elle y officie pendant 17 ans dont dix en tant qu'associée[4]. Au sein du cabinet, elle travaille notamment sur des sujets de financement et de fusions et acquisitions[5].

Accenture modifier

Accenture recrute Julie Sweet comme directrice juridique en 2010[1]. En 2015, elle devient directrice générale de l'activité Amérique du Nord d'Accenture, le plus grand marché de l'entreprise[6]. Elle siège en outre au comité de direction mondial de l'entreprise. Aux côtés du PDG d'alors, Pierre Nanterme, elle développe la stratégie de fusions et acquisitions d'Accenture[7].

En juillet 2019, à la suite du décès de Pierre Nanterme, elle est nommée directrice générale d'Accenture, un poste qu'elle occupe à compter de septembre 2019 devenant la première femme à occuper ce poste[8],[9]. Elle remplace alors le directeur général par intérim, David Rowland. Au moment de sa nomination, elle est l'une des 27 femmes à la tête des entreprises du S&P 500 [10] et la 15e femme PDG parmi les sociétés Fortune Global 500[11].

En complément de son poste au sein d'Accenture, Julie Sweet siège, à partir de 2019, aux conseils d'administration de Catalyst, un organisme sans but lucratif et du TechNet Executive Council, un réseau qui cherche à promouvoir la croissance[12].

Elle est membre du conseil d'administration du Forum économique mondial[13].

Elle est reconnue pour son combat en faveur des droits des femmes[3].

Vie privée modifier

Julie Sweet est mariée et a deux filles[14].

Prix et reconnaissances modifier

Le New York Times la classe comme « l'une des femmes les plus puissantes des entreprises américaines »[1].

Elle est également citée dans la liste des « femmes les plus puissantes » de Fortune de 2016 à 2018[15],[1], et, en 2019, elle est classée au neuvième rang[16].

En 2021, elle occupe la 10e place du classement Forbes des « 100 femmes les plus puissantes du monde »[17] et la neuvième l'année suivante.

Notes et références modifier

  1. a b c et d Gelles, « Julie Sweet of Accenture Could See Her Future. So She Quit Her Job. », The New York Times (consulté le )
  2. Maake, « Accenture taps Arlington-based Julie Sweet as global chief executive », Washington Business Journal (consulté le )
  3. a et b « Julie Sweet, une valeur sûre nommée à la tête d'Accenture », sur Les Echos, (consulté le )
  4. Carrières-Juridiques.com, « Carrières-Juridiques.com - Accenture va être dirigé par une juriste », sur Carrières-Juridiques.com (consulté le )
  5. « Accenture names Julie Sweet chief executive officer », sur Consulting.us,
  6. Margot Ladiray, « Accenture : Julie Sweet nommée Directrice Générale », sur Déplacements Pros, (consulté le )
  7. Prang, « Accenture Picks Julie Sweet as Chief Executive », The Wall Street Journal (consulté le )
  8. Kristof Van der Stadt, « Julie Sweet est la nouvelle CEO d'Accenture », sur Site-DataNews-FR, (consulté le )
  9. « ACCENTURE : la patronne américaine à la tête du groupe », sur Capital.fr, (consulté le )
  10. Gelles, « Julie Sweet to Run Accenture, Adding a Woman to the Ranks of Corporate C.E.O.s », The New York Times (consulté le )
  11. Emma Hinchliffe, « Women Lead Only 2.8% of Fortune Global 500 Companies », sur Fortune,
  12. Aliaj, « Accenture promotes North America boss to global CEO », Financial Times (consulté le )
  13. « World Economic Forum, Leadership and Governance » (consulté le )
  14. « Julie Sweet », Working Mother,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Julie Sweet », World Economic Forum (consulté le )
  16. Daniel McCoy et Ryan Lambert, « Microsoft, Boeing execs land on Fortune list of most powerful women », sur Biz Women,
  17. Forbes, « EXCLUSIF : le classement des 100 femmes les plus puissantes du monde en 2021 ! MacKenzie Scott devance Kamala Harris et Christine Lagarde », sur Forbes France, (consulté le )