Julien Bessonneau (homme politique)
Julien Bessonneau (fils) (1880-1960) fut un député du Maine-et-Loire et industriel angevin.
Julien Bessonneau | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 16 novembre 1919 |
Circonscription | Maine-et-Loire |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | ARS |
Biographie | |
Nom de naissance | Julien Pierre Bertrand Bessonneau |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Résidence | Angers |
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Biographie
modifierJulien Bessonneau est né le dans le 8e arrondissement de Paris[1]. Il est le fils adoptif de Julien Bessonneau, industriel et fondateur des Établissements Bessonneau.
En 1916, le , Julien Bessonneau père se tue accidentellement. Son empire industriel passe en succession à son fils Julien Bessonneau, homonyme du père, surnommé depuis Julien Bessonneau fils.
Julien Bessonneau fils fait prospérer l'entreprise familiale. Le Ministère de la Guerre commande des milliers de toiles de tente Bessonneau pour ses aérodromes militaires et ses hôpitaux de campagne.
En août 1918, une société en nom collectif, Anjou-Aéronautique, est créée entre Julien Bessonneau fils, l'industriel Marcel Dassault, l'ingénieur Henry Potez, et le fabricant parisien de papier-peint René Lévy-Finger.
En 1919, il est élu député du Maine-et-Loire le jusqu'au . Il est inscrit parmi les membres de l'Action républicaine et sociale.
Le est inaugurée la nouvelle usine de Montrejeau. On y admire toutes les installations de la tréfilerie d'acier, de la câblerie et des ateliers de bois. L'entreprise, dopée par les commandes de la Première Guerre mondiale, est au faîte de la gloire.
En 1920, l'établissement Bessonneau emploiera jusqu'à 10 000 ouvriers.
La gestion hasardeuse de Julien Bessonneau fils entame la prospérité de l'entreprise. Il démissionne en 1921[2].
Président de la Société des Cargos Français, il est condamné à 4 mois de prison pour distribution de dividendes fictifs en 1923.
A l'instar de son père, impliqué dans la valorisation du sport dans l'entreprise, son fils est mécène du Fémina Sport[3]. En 1918, Pierre Payssé le convint de financer l'aménagement d'un stade à Paris, qui deviendra le stade Élisabeth, du nom de l'épouse de l'industriel[4],[5].
Julien Bessonneau fils meurt le en son domicile dans le 16e arrondissement de Paris[6].
Décorations
modifierSources
modifier- « Julien Bessonneau (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
modifier- Archives de Paris 8e, acte de naissance no 683, année 1880 (avec mention marginale de décès) (page 3/29)
- Bouvet Jacques, "Bessonneau - Angers", Angers, Société des Études angevines, Angers : 2002
- Bessonneau in corpore sano : Un exemple de sublimation du sport dans les mentalités patronales de la Belle Epoque, Jacques Bouvet
- Fémina Sport
- Femina1912, Histoire
- Archives de Paris 16e, acte de décès no 1065, année 1960 (page 8/31)
- « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Fiche de Julien Bessonneau sur Assemblée nationale