Julieta Dobles
Julieta Dobles Yzaguirre, née le à San José au Costa Rica, est une poète, écrivaine et éducatrice costaricienne.
Principalement connue pour ses poèmes, qu'elle publie de 1965 à 2016, elle est cinq fois lauréate du Premios Nacionales Aquileo J. Echeverría (es) et reçoit le Prix National Magón de la Culture en 2013.
Biographie modifier
Jeunesse, formation modifier
Julieta Dobles Yzaguirre naît le à San José, au Costa Rica[1]. Sa mère, Ángela Yzaguirre, est enseignante et poète, mais sans avoir publié[2]. Julieta Dobles poursuit ses études supérieures à l'université du Costa Rica, où elle étudie la biologie, la philologie et la linguistique[3],[4]. Elle obtient aussi une maîtrise en philologie hispanique, spécialisée en littérature hispanique américaine, de l'université Stony Brook, à New York[5].
Carrière littéraire modifier
À la suite de ses études, elle rejoint le Círculo de Poetas (Cercle des poètes), où elle bénéficie des conseils de Jorge Debravo et Laureano Albán[1].
Julieta Dobles signe en 1977 le Manifeste transcendantaliste (espagnol : Manifiesto trascendentalista) aux côtés de Laureano Albán, de Carlos Francisco Monge et de Ronald Bonilla[6].
Les poèmes et les articles qu'écrit Julieta Dobles sont publiés dans diverses revues et magazines, notamment ses poèmes Reloj de siempre (Horloge de toujours, 1965), El peso vivo (Le poids vivant, 1968), Hojas furtivas (Heures furtives, 2007)[7].
Enseignement scolaire et universitaire modifier
Elle est d'abord professeur dans l'enseignement secondaire où elle enseigne les sciences pendant quinze ans[3]. Elle est ensuite professeur de littérature, de communication et de langue à l'Escuela de Estudios Generales de l'université du Costa Rica. Dans cette université, elle coordonne également divers ateliers sur la littérature. Elle est membre de l'Academia Costarricense de la Lengua depuis 2006[8].
Récompenses et hommages modifier
Julieta Dobles est cinq fois lauréate du Premio Nacional Aquileo J. Echeverría (es) en poésie, en 1968, en 1977, en 1992, en 1997 et en 2003. Elle reçoit aussi le Premio Editorial Costa Rica (es) en 1975 et le deuxième prix du Prix Adonáis de poésie en 1981[9]. Le ministère costaricien de la Culture et de la Jeunesse lui décerne en 2013 le Prix national Magón de la culture[1],[9].
Vie privée modifier
Julieta Dobles épouse le poète Laureano Albán de 1967 à 2001[1]. Ils ont cinq enfants et ont travaillé ensemble sur plusieurs livres[1],[4].
Œuvres modifier
Ses principales œuvres publiées comprennent[8] :
- Reloj de siempre, 1965.
- El peso vivo, 1968.
- Los pasos terrestres, 1976.
- Hora de lejanías, 1982.
- Los delitos de Pandora, 1987.
- Una viajera demasiado azul, 1990.
- Amar en Jerusalén, 1992.
- Costa Rica poema a poema, 1997.
- Poemas para arrepentidos, 2003.
- Las casas de la memoria, 2005.
- Fuera de álbum, 2005.
- Hojas furtivas, 2007.
- Cartas a Camila, avec Laureano Albán, 2007.
- Trampas al tiempo, 2015.
- Poemas del esplendor, 2016.
Notes et références modifier
- (es) Fernando Chaves Espinach, « Julieta Dobles, la niña más grande de la poesía tica », La Nación, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Diez escritos reviven al Rubén Darío entrañable », La Nación, (lire en ligne, consulté le ).
- « Julieta Dobles, poétesse costaricaine », sur dictionnaire-creatrices.com, Dictionnaire des créatrices (consulté le ).
- « Poet Julieta Dobles Yzaguirre wins Magón Award », The Tico Times, (lire en ligne).
- (es) Camilo Rodríguez Chaverri, « Julieta Dobles. Las Casas de su Memoria », ArtStudio Magazine, (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- Carlos Silva, « Costa Rican Literature: Rich in Content and Still Flourishing », The Costa Rica News, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Julieta Dobles Yzaguirre », sur Dirección de Cultura, Ministerio de Cultura y Juventud, (consulté le ).
- (es) « Julieta Dobles Yzaguirre », sur acl.ac.cr, Academia Costarricense de la Lengua (consulté le ).
- (es) Yendry Miranda, « Julieta Dobles es la ganadora del Premio Nacional de Cultura Magón 2013 » [« Julieta Dobles is the winner of the 2013 Magón National Prize for Culture »], La Nación, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes modifier
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
