Julius Weismann
Julius Weismann est un compositeur allemand, né à Fribourg-en-Brisgau le et mort à Singen le .
Naissance |
Fribourg-en-Brisgau, Grand-duché de Bade |
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Décès |
(à 70 ans) Singen, Allemagne |
Activité principale | Compositeur |
Maîtres | Joseph Rheinberger, Heinrich von Herzogenberg, Ludwig Thuille |
Biographie
modifierJulius Weismann est le fils du zoologue et généticien August Weismann. En 1891-1892, il prend déjà des cours de composition à Munich avec Joseph Rheinberger. Après des cours de piano à Fribourg-en-Brisgau et des études de linguistique à Lausanne, il étudie la musique chez Heinrich von Herzogenberg à Berlin en 1898-1899, et ensuite à Munich chez Ludwig Thuille pendant trois ans.
En 1902, il épouse la chanteuse Anna Hecker et s'installe à Munich comme compositeur libre. En 1906, il retourne à Fribourg-en-Brisgau et travaille comme compositeur, chef d'orchestre et pianiste. En 1930, il reçoit le prix Beethoven de l'Académie prussienne des arts. Au cours de cette année, il fonde également avec Erich Doflein (de) le Séminaire de musique fribourgeois, duquel naîtra la Haute école de musique fribourgeoise. En 1939, il est nommé bourgeois d'honneur de Fribourg-en-Brisgau et est récompensé du Prix Bach de Leipzig. La même année, il déménage à Nussdorf vers Überlingen et met un terme à sa carrière d'enseignant, mais continue à composer.
En 1954, après sa mort, un fonds d'archive Julius Weismann est constitué sous l'impulsion de Wieland Wagner.
Œuvres
modifierWeismann laisse derrière lui plus de 150 œuvres, dont 6 opéras, 3 symphonies, 3 concertos pour piano, 4 concertos pour violon, 11 quatuors à cordes, et quelque 200 lieder.
D'un point de vue stylistique, Weismann s'inspire des romantiques tardifs allemands (comme Schumann, Brahms), mais on retrouve également une influence de son maître Thuille, des éléments de l'impressionnisme, des rappels de Max Reger et, surtout dans ses œuvres tardives, une sollicitation du contrepoint de Johann Sebastian Bach. Malgré ces influences, l'œuvre de Weismann présente, de par la volupté de ces tonalités, souvent accompagnées d'une sécheresse laconique et d'une concision aphorique, un apport significatif et indépendant à la musique du XXe siècle.
Bibliographie
modifier- Franz Hirtler: Julius Weismann: Zum 100. Geburtstag des deutschen Komponisten. In: Duisburger Forschungen, Band 27, Duisburg 1979, S. 164–176.
- Fred K. Prieberg: Musik im NS-Staat, Fischer Taschenbuch Verlag, Frankfurt am Main 1982, (ISBN 3-596-26901-6)
- Gerd Rataj: Julius Weismann – ein Leben. In: Julius Weismann – Leben und Wirken. Hrsg. vom Julius Weismann Archiv. Duisburg 1990.
- Julius Weismann 1879–1950: Werkverzeichnis. Erstellt von Ursel Küppers-Weismann und Wilm Falcke, hrsg. vom Weismann-Archiv e.V. Duisburg 1990.
- Horst Ferdinand: Julius Weismann. In: Badische Biographien, Neue Folge, Band IV, Stuttgart 1996, Seite 314ff.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Julius Weismann » (partitions libres de droits), sur le site de l'IMSLP