Jumbo (film, 2020)
Jumbo est un film dramatique belgo-franco-luxembourgeois, réalisé par Zoé Wittock, sorti en 2020[1],[2].
Réalisation | Zoé Wittock |
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Scénario | Zoé Wittock |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Insolence Productions Les Films Fauves Kwassa Films |
Pays de production |
France Belgique Luxembourg |
Genre | Drame |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierJeanne, la vingtaine, vit seule avec sa mère, Margarette depuis que son père les a quittées. Vraisemblablement atteinte d'un trouble du spectre de l'autisme, elle est timide et a du mal à communiquer avec les autres personnes. Elle a aussi une passion pour les manèges comme ceux du parc d'attractions de la commune belge où elle a toujours vécue et où elle va travailler comme gardienne de nuit. Elle fait alors la connaissance de Marc, le nouveau directeur d'exploitation du parc, plutôt bel homme qui lui impose un rapport de séduction.
Un soir, alors qu'elle nettoie le nouveau manège, un modèle Move It 24 de KMG, qu'elle baptise Jumbo, celui-ci réagit comme un être vivant doté d'une âme en s'allumant et se mouvant spontanément en réaction aux paroles et aux gestes d'affection de Jeanne. Jeanne développe avec Jumbo un amour au point de découvrir la sexualité et connaître l'orgasme. Fière d'avoir une relation amoureuse, elle veut la faire connaître à sa mère qui ne comprend pas que Jumbo est la personne dont Jeanne est amoureuse. Margarette en a assez des folies de sa fille et la chasse de chez elle.
Jeanne, perdue dans tous ses repères, se réfugie dans la machine en marche pendant la journée puis se dispute en frappant la machine et a un rapport sexuel avec Marc. Pendant la soirée de fin de saison, où Jeanne est récompensée comme meilleure employée, Marc annonce que Jumbo ne fera plus partie du parc, par manque de rentabilité et avec l'arrière-pensée de soigner Jeanne. Parvenant à se réconcilier grâce à Hubert, le nouveau compagnon qu'elle vient de rencontrer au bar où elle est serveuse, Margarette accepte l'objectophilie[3], la paraphilie de sa fille. Tous les trois organisent une cérémonie de mariage entre Jeanne et Jumbo.
Fiche technique
modifier- Titre original : Jumbo
- Réalisation : Zoé Wittock
- Scénario : Zoé Wittock
- Musique : Thomas Roussel
- Décors : William Abello
- Costumes : Carine Ceglarski
- Photographie : Thomas Buelens
- Montage : Thomas Fernandez
- Producteur : Anaïs Bertrand
- Coproducteurs : Gilles Chanial et Annabella Nezri
- Assistantes de productions : Louise de Hemptinne, Manon Santarelli et Andreas Bernal
- Producteurs associés : Camille Gentet, Caroline Piras, Pascaline Saillant, Marie Volkenner, Alain-Gilles Viellevoye et Tanguy Dekeyser
- Sociétés de production : Insolence Productions, Les Films Fauves et Kwassa Films
- SOFICA : Sofitvciné 6
- Sociétés de distribution : Rezo Films
- Ventes internationales : WTFilms
- Pays d'origine : France, Belgique et Luxembourg
- Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : drame
- Durée : 93 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
modifier- Noémie Merlant : Jeanne Tantois
- Emmanuelle Bercot : Margarette
- Bastien Bouillon : Marc
- Sam Louwyck : Hubert
Production
modifierZoé Wittock s'est inspirée de l'histoire d'Erika Eiffel, une Américaine qui fut mariée à la tour Eiffel[3],[4],[5].
Le film a été tourné dans le parc d'attractions belge Plopsa Coo[6] et au Luxembourg.
Accueil
modifierCritique
modifierSite | Note |
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Allociné |
Périodique | Note |
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Écran Large | |
"La Croix" | |
Mad Movies |
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3⁄5[7].
Pour Geoffrey Crété d'Écran Large, « Jumbo flirte souvent avec l'excès, les limites de son histoire et ses personnages, et bascule parfois du mauvais côté. Mais n'en demeure pas moins la sensation d'avoir sous les yeux un premier film spécial et précieux, avec un vif désir de cinéma au-delà des codes. »[8].
Corinne Renou-Nativel note dans le quotidien La Croix, « La réalisatrice belge Zoé Wittock signe un premier film étrange et audacieux, magnifiquement servi par Noémie Merlant mais pas totalement abouti. »[9].
Laurent Duroche écrit dans Mad Movies : « Il y avait mille façons d'aborder une telle histoire. [...] Zoé Wittock opte pour la plus belle option : le réalisme magique. »
Distinctions
modifierSélection
modifier- Première mondiale : Festival de Sundance - Compétition officielle
- Première européenne : Berlinale - Section Generation (Gild Filmpreis)
- Festival du film fantastique de Gérardmer : hors compétition
- Sitges Film Festival : sélection en compétition officielle
- Festival international du film de Transylvanie 2020 : sélection en compétition officielle
Nominations
modifierNotes et références
modifier- « Sundance Unveils Female-Powered Lineup Featuring Taylor Swift, Gloria Steinem, Abortion Road Trip Drama »
- (en) « Review: Jumbo », sur Cineuropa - the best of european cinema (consulté le )
- Vincent Formica, « Jumbo et l'objectophilie : le film s'inspire d'une femme qui a épousé... la Tour Eiffel ! », sur Allociné, (consulté le )
- « Une fétichiste vient d'épouser la tour Eiffel », sur Vice, (consulté le )
- Vice, « Après avoir été déshéritée par ma mère, j’ai divorcé de la Tour Eiffel », sur Vice, (consulté le )
- « Plopsa Coo théâtre du film "Jumbo" actuellement en tournage », sur Vedia, (consulté le )
- AlloCine, « Jumbo: Les critiques presse » (consulté le )
- « Jumbo : critique portrait de la jeune fille en machine », sur EcranLarge.com (consulté le )
- « « Jumbo », mon manège et moi », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :