Il a été conçu de façon à pouvoir être suivi occasionnellement : chaque épisode est totalement indépendant des autres et consiste en une unité narrative. Ainsi, il n’existe pas, contrairement au Livre III et suivants, d’histoire de fond propre au Livre I, ce qui en fait une sorte d’introduction à l’univers de Kaamelott. Certains éléments d’une histoire sont néanmoins distillés dans quelques épisodes.
L’ordre de diffusion télévisuelle n’étant pas disponible, nous présentons les épisodes dans l’ordre de la liste du DVDKaamelott Livre I : L’intégrale. Cet ordre inclut certaines contradictions ; par exemple, le personnage d’Azénor est évoqué avant son apparition dans l’épisode Azénor.
Certains points de l’histoire sont parcimonieusement introduits, tels que l’amour secret de Lancelot pour la reine Guenièvre, le destin exceptionnel de Perceval, la chute annoncée de l’Empire romain, l'incompétence de Merlin, l'indifférence d'Arthur vis-à-vis de sa femme et la peur qu'inspire sa mère à Arthur.
Arthur, Léodagan et Perceval sont isolés en forêt pendant une bataille et se cachent derrière des arbres. Ils cherchent comment se tirer de cette situation, mais Perceval suggère de très nombreuses solutions farfelues (telles qu’un allumage d’incendie pour débusquer les ennemis), et manque de les faire repérer.
Séli a cuisiné une tarte aux myrtilles qui s’avère immangeable, mais Arthur, Guenièvre et Léodagan sont contraints de la manger. Ce dessert lance une discussion enlevée autour des traditions familiales et de l’absence d’héritier.
Arthur, Bohort, Breccan, Karadoc, La Dame du Lac, Léodagan, Perceval, père Blaise.
Résumé détaillé
Un artisan vient de livrer une table ronde commandée par Arthur. Ce dernier regrette qu’elle ne soit pas en pierre, et Breccan, l’artisan, le prévient de se méfier du cuir car cela est salissant. Plusieurs personnes, comme le père Blaise et la Dame du Lac, viennent voir le résultat et font des commentaires.
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Le personnage Breccan interprété par Yvan Le Bolloc'h rappelle fortement celui de Jean-Claude Convenant de la série Caméra Café que l'acteur a également interprété. Il s'agit d'un clin d’œil de transition entre les deux séries, puisque Kaamelott a été diffusée sur M6 à la place de Caméra Café.
Autour de la Table ronde flambant neuve, les chevaliers discutent d’un chevalier mystère : Provençal le Gaulois. Il s’avère que c’est en fait Perceval le Gallois, qui s'est trompé en donnant son propre nom. Le mystère demeure toutefois : Provençal le Gaulois a une excellente réputation, alors que Perceval pas du tout.
Arthur, Léodagan et Bohort doivent négocier face à Attila, roi des Huns, joué par Lan Truong. La réunion se passe dans la salle du trône et Attila exige en premier lieu l’intégralité de l’or de Kaamelott sous peine de tout détruire. Face aux protestations du roi, et en dépit de ses terribles cris, Attila montre qu’il n’est pas aussi terrifiant que sa réputation l’affirme. Ainsi, après d’âpres négociations, le chef barbare crie victoire : il repart avec un plat cuisiné (mais froid).
Un traité de paix est sur le point d’être signé, et un garde du corps est affecté à la protection d’Arthur. Ce garde du corps, très zélé, ne quitte pas des yeux le roi, y compris lorsqu’il est au lit avec une de ses maîtresses, et menace de tuer quiconque s'approche trop près de lui et pourrait ainsi menacer sa sécurité.
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Première apparition de Grüdu, le garde du corps zélé
Guenièvre et sa mère ont convoqué un barde au dîner, qui leur chante les nouvelles du monde. Les chansons sont atroces et les nouvelles sont vagues, y compris une qui concernerait la mort d'un roi, peut-être le roi Loth d'Orcanie. Mais le barde ne parvient pas à se souvenir de qui il s'agit exactement.
Arthur et ses chevaliers dirigent une bataille depuis une colline. Mais les hommes ne regardent pas les signaux que l’état-major leur envoie, ce qui les mène vers une défaite certaine et conduit Arthur à une grosse crise de nerfs durant la bataille.
Arthur se fait entrainer par son maître d’armes, qui stimule le combat en insultant copieusement le roi. Ce dernier n’apprécie guère, et le fait savoir. Le maître d'armes, dévoué à son roi, lui explique que sans les insultes, il leur serait difficile d'avoir envie de se battre l'un contre l'autre. Il exhorte Arthur à suivre son exemple. Arthur entre un peu trop bien dans le jeu : il utilise des blessures intimes du maître. Cela stimule d'autant plus les combattants.
Des barbares sont aux portes du domaine, et Arthur et ses chevaliers s’apprêtent à partir les chasser. Mais Bohort a négocié avec eux, et a obtenu qu’ils renoncent à attaquer en échange des marais, ce qui fâche Arthur et Léodagan. En effet, pour une fois, ils étaient sûrs de gagner. D'autant plus que les terres que Bohort a cédé aux envahisseurs entourent le château. Finalement la bataille a bien lieu, mais au pied des remparts. L'armée bretonne ressort victorieuse.
C’est le dîner de famille avec Léodagan, son épouse Séli, ses deux enfants Yvain et Guenièvre, ainsi que Arthur. Yvain aurait préféré aller diner chez son ami Gauvain, mais sa mère s’y oppose. Arthur se plaint alors que tous les diners en famille dégénèrent en dispute. Celui-ci n’échappe pas à la règle.
Karadoc et Perceval sont convoqués à la Table ronde. C’est la Dame du Lac qui veut les voir, et Arthur, seul avec eux, leur explique qu’ils ne pourront pas la voir, sans succès. Arrivée, elle explique que Perceval aura un destin exceptionnel, à la grande surprise du roi.
Un voleur nargue l’autorité du roi en refusant de dénoncer ses complices. Léodagan propose de le torturer, et fait venir Venec pour qu'il présente ses produits à Arthur et Bohort. De son côté, Guenièvre voudrait que Arthur lui raconte ses journées.
Elias de Kelliwic’h, enchanteur de Calédonie, se présente à la cour du roi et réclame la jouissance du terrain de la Butte aux Cerfs, sous la menace d'une pluie de calamités. Merlin, qui craint sa puissance, lui lance plusieurs défis que l’enchanteur de Bretagne perd les uns après les autres. Cela ne rassure pas le roi sur les capacités de Merlin.
À Kaamelott, on prépare le banquet des chefs de clans. Bohort veut servir des fruits de saison, tandis que Venec insiste pour qu’ils commandent plusieurs douzaines de femmes, et propose de fournir trois porcs par personne.
Lors de la réunion de la Table ronde, Bohort indique qu’il a reçu une piste : le Graal n’est pas un vase ou une coupe, mais un « récipient ». Les autres discutent de la forme du Graal.
Demetra, Perceval et Guenièvre reprochent à Arthur d’avoir l’humeur variable : après quelques nuits avec Demetra, il serait calme et généreux, mais après quelques nuits avec Guenièvre, il deviendrait agressif et cinglant. Quant à Perceval, avant une bataille, il préfère demander avec qui le roi a dormi avant de lui annoncer qu'il a accidentellement mis le feu à la réserve de flèches.
Perceval et Karadoc ont été envoyés chez Merlin chercher une dent de requin dont il a besoin sur le champ de bataille pour lancer un sort sur l’ennemi. Les deux amis, parvenus à la taverne avec l’objet, décident, apeurés par une prétendue malédiction, de le faire brûler par l’aubergiste. Pendant ce temps, Merlin parvient à trouver une dent de furet en forêt et tente de lancer le sort. Celui-ci ne parvient qu’à provoquer une crise de fou rire chez l’armée adverse. Toutefois la diversion permet à Arthur de remporter la bataille et d'élaborer une nouvelle tactique : passer pour des incapables en un temps record.
Le seigneur Jacca, que Léodagan croyait mort, vient protester contre une taxe que le royaume lui réclame, alors qu’il est noble. Les ministres d’Arthur lui répondent que c’est une taxe normale décidée pour tous les seigneurs non combattants. Jacca hésite alors entre payer, tout en se plaignant de ne pas avoir la somme, et rejoindre l’armée, tout en espérant un poste planqué. Sommé de payer tout en étant interdit de prélever l'argent sur ses paysans, Jacca se tâte.
L’empereur romain a été assassiné par un scorpion dissimulé dans son lit. Grüdü, le garde du corps du roi, s’en trouve inspiré et décide de protéger Arthur, dans le lit de sa maîtresse Demetra, contre les scorpions.
Dans l’espoir de faire naitre un héritier, Séli fait préparer une potion de fécondité par Merlin. Celle-ci s’avère néanmoins désastreuse et met Arthur dans un piteux état.
Arthur doit signer un traité avec les Burgondes, mais l’interprète du chef ennemi prend la parole pour les dissuader de plier devant les ultimatums. Même s’il est évident que le Roi Burgonde n'est pas une lumière, Arthur refuse de considérer l’avis d’un simple interprète. Contre son avis, le père Blaise décide de recruter ce dernier en tant qu’interprète burgonde officiel de Kaamelott.
Le château est en proie aux hurlements des loups, qui incitent Elias à venir réclamer au roi un sacrifice humain de taille : la reine. Arthur, Léodagan et Lancelot refusent catégoriquement.
Guenièvre a invité un ménestrel pendant le repas, mais à cause de cela, Arthur n'arrive pas à se concentrer lors d’une réunion militaire capitale, car une chanson lui reste dans la tête. Merlin lui ayant conseillé de chanter la chanson à voix haute jusqu'à la fin à chaque fois qu'il l'a en tête, le roi se retrouve dans une situation gênante quand il se retrouve à devoir le faire en plein milieu de différents réunions.
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La chanson À la volette deviendra petit-à-petit un élément récurrent de la série.
Le chevalier Dagonet est de retour d’une mission concernant la quête du Graal en Judée. Il aurait parlé avec un vieillard de la famille de Joseph d'Arimathie, qui lui aurait confié savoir où était la coupe sacrée, juste avant de mourir.
Quand Karadoc ne comprend pas un mot, et qu’il ne souhaite pas « passer pour un gland », il répond à ses interlocuteurs : « C’est pas faux ». Perceval, instruit de cette « botte secrète », l’utilise à tort et à travers avec son amoureuse Angharad, ainsi qu’avec le roi et Lancelot, ce qui est propice à maints quiproquos.
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Première apparition de Angharad, la suivante de Guenièvre.
Bohort est terrifié : plusieurs servants ont été tués pendant la nuit. Un assassin rôde au château, et l’on découvre très vite qu’il s'agit de Grüdü, très zélé dans sa tâche de protection d’Arthur.
Quelques heures avant un assaut, a priori gagné d’avance, contre l’ennemi, les troupes d’Arthur se réunissent en forêt et mangent une omelette, avec des champignons soigneusement cueillis par Perceval et Karadoc. Toutefois, ceux-ci ne savent pas reconnaître les champignons dangereux, et bientôt de sérieux troubles gastriques éparpillent l’armée dans les fourrés.
Arthur a de sérieux doutes sur Merlin, et le soupçonne de ne pas être un enchanteur. Il convoque Elias pour authentifier son laboratoire, et teste Merlin en présence de Lancelot. Malgré les sorts réalisés sur demande par Merlin, Arthur reste dubitatif.
La Dame du Lac confie une mission à Arthur : tuer un ogre dans la grotte de Padraig. Arrivés près de la créature, Léodagan se plaint qu’il n’y a pas de récompense pendant que Bohort est terrifié. Tiraillé par ces deux avis, Arthur décide de faire demi-tour, en disant à la Dame du Lac qu'il n'a pas trouvé la grotte. Celle-ci trouve cela dommage, car il aurait pu récupérer l'émeraude géante que l'ogre avait avalée. Arthur essaie de se rattraper en lui promettant de se remettre en chasse dès le lendemain.
Perceval a de sérieux problèmes pour distinguer la droite de la gauche, ainsi qu’avec les points cardinaux. Cela rend difficile l’explication d’un plan de bataille par Arthur et Lancelot, qui s'obligent à se mettre à niveau vis-à-vis de Perceval.
Alors que les caisses sont vides, Venec propose au roi de lui vendre de fausses pièces de monnaie, très ressemblantes. Arthur et Bohort sont scandalisés, mais Léodagan est favorable à cette idée (qui vient de lui). Jusqu’au moment où il apprend que le marchand vend aussi des pièces de Carmélide.
Lancelot, confident de la reine, est aussi secrètement amoureux d'elle, et tente de le lui faire comprendre lors d’une entrevue, en vain. Croyant qu’il lui parle d’une femme quelconque, elle lui conseille de tuer son rival : le mari. Lancelot fait alors irruption dans la salle de bain, dans l’intention de tuer Arthur, ce qu’il ne fera pas.
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Début de l'arc narratif sur la relation entre Lancelot et Guenièvre
Les envahisseurs sont en marche. Arthur, Léodagan, Lancelot et l’armée de Kaamelott sont en position dans une forêt, et tentent de mettre en place un plan pour encercler l’ennemi – plan qui repose en grande partie sur l’intervention de Merlin et de son sort de « mur de flammes ». Seul problème : les loups grondent pour prévenir qu’une des leurs a été victime d’une fracture. Le druide doit donc choisir entre secourir la louve ou protéger Kaamelott. Il choisira la première solution, tandis que l’armée adverse viendra se fracasser contre Arthur et ses hommes.
Yvain, fils de Léodagan et de Séli, est un jeune chevalier peu dynamique qui passe le plus clair de son temps à dormir et vadrouiller avec son ami Gauvain. Réunis autour de la Table ronde, Arthur et les parents discutent de l’avenir d’Yvain, tiraillé entre l’intimidation martiale du père et l’appui artistique de la mère.
Arthur s’aperçoit que Perceval n’a jamais été adoubé, et donc qu’il n’est pas officiellement un chevalier et n’a pas légitimement sa place autour de la Table ronde. Perceval, quant à lui, ne comprend pas pourquoi son armure ou son arme ne lui confèrent pas de légitimité. Arthur finira par adouber Perceval à la va-vite.
Séli confie un secret à Léodagan : Arthur a peur du noir. Pour exploiter cette faille, Léodagan propose une mission en souterrain. Bohort propose que Merlin confectionne une potion de vision nocturne. Même s'il fait quelques difficultés pour éteindre sa torche, Arthur échappe aux quolibets de son beau-père.
Merlin, en tant qu’enchanteur, possède la faculté de se transformer en animal, suivant un calendrier druidique. Ainsi, Arthur découvre que le chat qui se promène sur son lit n’est autre que Merlin. Après avoir appris que la transformation suivante est l'araignée, le roi s'inquiète après avoir vu sa femme écraser l'une d'entre elles.
Guethenoc accuse, en séance de doléances, le roi d'avoir fait un enfant à sa fille Madenn, qui nie qu'Arthur soit le père. Outré, protestant de sa bonne foi, le roi persuade le paysan de rentrer chez lui. Mais il s’avère qu’il est parfaitement au courant de sa paternité.
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Première apparition de Guethenoc, le paysan mécontent
Perceval récupère un oud sur un camp égyptien déserté. C'est Arthur qui le récupère. Ses sérénades nostalgiques révèlent les doutes de Demetra, Guenièvre, Léodagan et Séli.
Le père Blaise et Léodagan ont traduit le code de chevalerie, originellement écrit en ancien Celte. Dès lors, les séances de la Table ronde font relâche les veilles de pleine lune, et les chevaliers ont droit de se retirer des assemblées lorsque leur honneur est bafoué publiquement. De plus, ils demandent de faire des pauses avant, après, et même durant les combats. Après réflexion, le roi décide de ne pas valider cette traduction.
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L'extrait en ancien Celte lu par le père Blaise à Perceval est l'incipit du Tristan et Iseut de Béroul.
Arthur souhaiterait abolir la peine de mort en Bretagne, et limite son application à la simple pendaison. Léodagan et Lancelot considèrent ceci comme un spectacle nécessaire pour la justice, et proposent des méthodes plus variées.
Lors d’un banquet, Arthur a repéré une jeune femme, Azénor, qu’il convoque au château pour lui proposer de devenir l’une de ses maîtresses. Après avoir refusé par peur de devoir « faire le tapin », Azénor accepte, intéressée par le poste éventuel de reine.
Arthur est las de voir ses hommes se battre mollement, et décide donc de faire envoyer par Merlin un sort de rage pour « remuer » ses troupes. Le sort touche aussi les troupes adverses et, très vite, les deux armées attaquent d’un commun accord Arthur et les chevaliers.
Autour de la Table ronde, Perceval raconte ses aventures rocambolesques devant un père Blaise dépité. Pour corriger les multiples erreurs de retranscription, le prêtre invente par hasard l’enluminure.
Bohort, paniqué, frappe en pleine nuit à la porte du roi. Il aurait vu le fantôme de Pendragon flotter dans la salle du trône. Arthur tente alors de le calmer.
Arthur doit s’absenter et cherche un chevalier de confiance pour veiller sur la reine. Lancelot, secrètement amoureux, se porte volontaire. Il ne reste plus au roi et à son ami qu'à convaincre Guenièvre d’être surveillée, ainsi que de porter une ceinture de chasteté.
Perceval et Karadoc reviennent d’une mission de trois mois en Écosse. Ils étaient allés chasser le serpent géant du lac de l’Ombre ; ils l'ont confondu avec une anguille. Ils ne sont pas les seuls à exagérer leurs exploits, surtout Bohort qui vient de comprendre que tout ce qu'il doit raconter est réel.
Guenièvre évite la salle à manger depuis qu’elle a appris que la charpente trouée laisse passer les oiseaux. Arthur apprend donc qu’elle a peur des volatiles. Néanmoins, il s’avère aussi que Yvain a peur des guêpes, et le roi des serpents.
Le centurion romain Caius Camilus est invité à la table du roi, et critique le mode de vie breton. Face aux réactions assez vives d'Arthur et de son beau-père, il fait marche arrière. Alors que la discussion continue sur la domination romaine en Bretagne, Caius fait part de la prochaine désertion de l’armée de César de l’île de Bretagne. En effet, le nouvel empereur Romulus Augustus (en 475) est âgé de onze ans, et la rumeur court qu’il s’agit du dernier.
Le patron de la taverne invite Perceval et Karadoc à faire une partie de Cul de chouette, un jeu de dés. Perceval, vite éliminé de la partie de Cul de chouette dont il ne connait pas les règles, propose alors de jouer à un jeu du Pays de Galles, la Grelotine : il s’avère vite qu’il est le seul à en comprendre les règles.
Arthur est sévèrement atteint à la tête et requiert l’aide de Merlin pour le guérir avec des incantations magiques. Toutefois, ce dernier souhaite utiliser des méthodes modernes. Arthur n’apprécie guère, et injecte à Merlin le relaxant que Merlin lui destinait. Puis il conseille à Merlin d'oublier cette nouvelle mode, que Merlin appelle la « médecine ».
Calogrenant de Calédonie maudit les routes pavées qui l’ont fait chuter de cheval, en armure, au beau milieu d’une flaque. Les jambières de son armure étant rouillées, il se présente « cul nu » à la Table ronde. Alors que personne ne souhaite lui prêter une armure de rechange, le père Blaise rappelle que, suivant les règles, un chevalier ne peut rester aux réunions de la Table ronde qu’en armure ou en costume officiel. On finit par passer une couverture à carreaux à Calogrenant pour qu’il puisse se couvrir les jambes et, pour satisfaire le père Blaise, Arthur décrète que la jupe à carreaux est désormais le costume officiel de Calédonie.
De retour de mission en Gaule, Yvain et Gauvain, qui ont rencontré un fakir et des éléphants, tentent de raconter leurs mésaventures au roi et au père Blaise.
À la veille d’une bataille, Arthur et ses troupes campent en forêt. Bohort ne parvient pas à dormir, et cherche à se rassurer auprès du roi sur les animaux peuplant la forêt. Arthur parvient à lui faire croire qu’il n’y a que des lapins, avant que Léodagan ne déclare avoir rencontré un ours.
Guethenoc accuse Roparzh d’avoir tué son âne, et la séance de doléances devient un prétexte à un règlement de comptes entre les deux paysans, au grand dam d’Arthur et Lancelot.
Arthur reçoit à sa table Goustan « le Cruel », père de Léodagan « le Sanguinaire » et ancien roi de Carmélide. Goustan n’a de cesse de critiquer le comportement d’Arthur « le Juste » (ses excès de table, ses idées novatrices, sa sagesse, l’absence d’un héritier) mais se demande malgré tout les raisons qui poussent les habitants de Carmélide à fuir le pays. Arthur, lui, a son idée : entre le Cruel et le Juste, les gens ont fait leur choix.
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Première apparition de Philippe Nahon interprétant Goustan, le père de Léodagan.
Arthur et Perceval partent en quête du chaudron rutilant, un chaudron qui s’illumine si on lit un parchemin magique en sa présence. Seul problème : Perceval a oublié le parchemin à la taverne.
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Cet épisode introduit les sièges de transport, objets magiques récupérés par Perceval en Languedoc, qui seront au centre de l'histoire de la bande-dessinée du même nom.
Ygerne de Tintagel, la mère d’Arthur, vient rendre visite à son fils et elle n’arrête pas de le critiquer, en le comparant en permanence à son père Uther Pendragon. Arthur finit par se fâcher.
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Première apparition d'Ygerne, la mère d'Arthur (interprétée par Josée Drevon, la mère de Simon Astier)
Pris dans une tempête de neige, Arthur, Léodagan, Perceval et Karadoc trouvent refuge dans la taverne. Arthur est confus : il a peur que l’on découvre qui ils sont.
Azénor, la nouvelle maîtresse d’Arthur, ne cesse de voler de la nourriture. Elle a en effet appris depuis toute petite à voler, et elle commence à s’ennuyer au château. Mais la loi obligerait Arthur à lui faire couper les mains : il la sermonne donc.
Le pain de Kaamelott est réputé le plus mauvais de toute la Bretagne, voire plus, mais Gethenoc refuse de l'admettre. Arthur et Léodagan convoquent Karadoc, en raison de son expertise reconnue pour la nourriture, pour goûter aux divers pains proposés par Guethenoc. Mais son jugement confirme la réputation.
Pour ramener de l’argent dans les caisses du royaume, le Père Blaise organise des visites guidées de Kaamelott. Lors de l’une d’entre elles, Arthur l’entend mentionner la prochaine étape de la visite : le tombeau du défunt et légendaire roi Arthur. Cette invention du prêtre, étudiée pour soustraire plus d’argent aux visiteurs en jouant sur leur émotion, n’est pas du goût du roi. D'autant plus que Perceval s'est mis en tête d'aller faire la visite également : il veut voir le tombeau.
Guethenoc est mécontent car lors des dernières batailles, ses plantations de choux ont été détruites. En réparation, il demande à transférer ses cultures de choux à l’intérieur des murailles de Kaamelott, mais ses exigences finissent par devenir assez impressionnantes.
Arthur a réussi à retrouver Perceval et Karadoc à la taverne. Ces derniers justifient leur absence de la Table ronde, tandis que le roi les entretient de leur destin, et que le tavernier cherche à savoir où il l’a déjà vu.
Le Père Blaise met une touche finale à l’écriture d'une aventure d’Arthur et de Perceval, et en fait la lecture aux intéressés. Mais dans la scène finale, lors de la récapitulation des différents protagonistes, il fait mention de la reine d’une manière assez inattendue (« Guenièvre à la blanche fesse »), ce qui provoque l’ire du roi.
Angharad, la suivante de Guenièvre, demande l’aide d’Arthur pour avouer son amour à Perceval. Mais c'est assez compliqué à faire comprendre à Perceval.
Un orage s’abat sur Kaamelott, et Guenièvre est terrifiée dans son lit : elle pense que les dieux veulent la punir. Arthur se voit alors obligé de la réconforter.
Arthur a convié Perceval à dîner, ainsi que le Perse Narsès, général de l’empire byzantin. Bien que cet invité soit eunuque — un mot qu'il faut expliquer laborieusement à Perceval — il se montre particulièrement insistant pour voir des femmes. Et comme Arthur lui demande ce qu’il compte faire, Narsès explique qu’il se contente de regarder les ébats des autres.
Perceval et Karadoc se sont mis en tête de creuser aléatoirement en forêt pour débusquer le Graal. Pour ce faire, ils emploient des paysans. Arthur, terriblement agacé par leur stupidité, leur donne pour mission de creuser toute la Bretagne, et par eux-mêmes.
Le Répurgateur est agacé par Merlin et sa pratique de la magie : il souhaite le faire brûler en tant qu’hérétique. Arthur persuade alors l’enchanteur de reconnaître l’existence du « dieu unique » devant l’homme d’Église. Le Répurgateur est satisfait, mais prend Merlin un peu trop de haut. Résultat : ses cheveux et sa barbe poussent de façon démesurée, sans qu'il puisse prouver que cela vienne de l'enchanteur.
Désireux d’obtenir les félicitations du roi, Perceval et Karadoc sont volontaires pour l’accompagner en mission en souterrain. En plein combat, ils fuient et abandonnent le roi en prise avec des gobelins.
Après s’être fait narrer le récit de la conception d’Arthur par sa mère Ygerne, Guenièvre a peur que le roi soit un imposteur qui ait bu une potion de polymorphie pour se transformer en Arthur.
Arthur ronfle, et cela agace sa femme. Il va donc voir Merlin qui lui propose des solutions originales pour faire passer ce mal : deux œufs durs dans la bouche, puis une crevette dans chaque narine lorsqu’il se rend compte qu’il a prescrit le remède pour les aphtes à la place de celui destiné aux ronflements.
Ygerne invite Arthur, lors de la séance des doléances, à la grande fête de l’hiver de Tintagel, d’où est originaire le roi. Celui-ci décline l’invitation, ce qui provoque l’ire de sa mère, et l'embarras de Léodagan, qui ne sait plus si le sujet a sa place durant les doléances ou non.
Invitée à Rome, Guenièvre a défié malgré elle un gladiateur, et Arthur doit se battre contre lui à Kaamelott. Venec lui propose de droguer l’eau du combattant, mais Arthur préfère le payer pour implorer son pardon.
D’après la Dame du Lac, Arthur se verra conduire par la fée Morgane, le jour de sa mort, sur l’île d’Avalon. Justement, après une sévère blessure, Morgane apparaît et demande à Arthur de la suivre. Celui-ci refuse tant que Merlin ne l’a pas soigné. Ce dernier arrive à le guérir contre toute attente, et Morgane déprime.
Arthur, Perceval, Lancelot et un Bohort terrifié partent à la chasse au « dragon des tunnels ». Finalement, Bohort se rassure en comprenant que les tunnels sont trop petits pour qu'un dragon s'y cache. Ils entendent alors le cri d'un dragon à l'extérieur. Problème : Bohort s'est réfugié à l'intérieur des tunnels, avec les munitions nécessaires à la mort du dragon. Revenant dans les tunnels pour se protéger, ses compagnons lui expliquent que ce dernier ne peut être le dragon des tunnels : il est bien trop gros. Ledit dragon doit donc toujours se trouver dans les tunnels où Bohort se croyait en sécurité. Ce dernier s'évanouit.
Arthur convoque Bohort au château alors que celui-ci se trouve dans le camp de Léodagan. Bohort doit traverser la forêt en pleine nuit. Contre toute attente, Léodagan et Bohort sympathisent et Léodagan escorte personnellement le chevalier peureux, et en profite pour lui parler de ses futures tourelles.
Légèrement vexé par une insulte de Léodagan concernant ses compétences de chef militaire, Perceval se confie à Karadoc, qui lui recommande de ne pas se laisser faire, d’être un chevalier et de se faire considérer « en tant que tel ». Mais quand Perceval va se plaindre à Arthur, il déforme les propos de Karadoc, ce qui a pour conséquence de créer un énorme quiproquo.
Après son dernier séjour à Rome, Guenièvre est devenue dépendante de la pâte d’amande. Une fois son stock personnel dévoré, Guenièvre déprime et devient agressive. Arthur n’a qu’une solution : aller prendre la réserve de Bohort.
Assis incognito à la table de la taverne, Arthur, Léodagan et Karadoc en profitent pour savoir ce que pense le tavernier du roi. Celui-ci n'avoue avoir qu'une seule envie : c'est de « lâcher ses chiens au cul » du roi Arthur en protestation contre la taxe sur les tonneaux de boisson. Léodagan n'est pas en reste.
Arthur envoie Perceval en éclaireur dans un camp ennemi situé en forêt. Comme le chevalier est inexpérimenté, le roi se voit contraint de l’accompagner. Finalement, Perceval arrive à retrouver le camp d'où il est parti, grâce à Karadoc.
Démétra constate que Arthur a avant tout besoin de réconfort, et propose à Guenièvre de faire boire au roi une potion pour le rendre triste, afin de pouvoir le consoler (et tenter de passer à l'acte). Sur le point de fonctionner, la ruse tourne pourtant très vite au fiasco total.
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Cet épisode a donné son titre à un autre épisode dans le Livre VI, mais en dehors du titre, ces deux épisodes n'ont aucun rapport.
Perceval et Karadoc, disparus depuis trois semaines, arrivent au château pour raconter leur aventure, peu glorieuse : attablés à la taverne, ils ont mangé un agneau avarié, ce qui les a rendu malades tout le temps de leur disparition.
Guenièvre est une fervente adepte de la religion du « dieu unique », installée en Bretagne depuis quelques mois, et surtout de la prière du soir. Elle pousse Arthur à prier, et celui-ci s’exécute de manière inattendue.
La pleine lune fait ressortir les tourments amoureux de Guenièvre, Karadoc, Perceval, Démétra et Lancelot. Arthur se voit contraint d’écouter leurs plaintes.
Perceval voudrait prendre sa retraite et profiter d’une cabane qu’il restaure au Pays de Galles. Le roi le prend très mal, même si la présence de Perceval dans la quête du Graal n'a jamais été une obligation pour ce dernier. Perceval songe alors à lui proposer d'être à mi-temps.
Alors que la Table ronde n’est que prétexte à bagarres et conflits, Arthur fait une déclaration sur la vraie nature du Graal : l’union des membres de la Table ronde pour un but commun. Ce discours remotive ses chevaliers, pour un temps, tout du moins.