Kara Walker

artiste afro-américaine, vit et travaille à New-York

Kara Walker est une plasticienne afro-américaine, née à Stockton en Californie le . Son œuvre traite en particulier, et souvent avec humour, du racisme et du sexisme dans l'histoire américaine, et emprunte des formes variées et surprenantes : techniques des silhouettes, sculptures géantes, films d'animation, etc.

Kara Walker
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Kara Elizabeth WalkerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École de design de Rhode Island
Atlanta College of Art (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Larry Walker (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Columbia (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Mouvement
Représentée par
Lehmann Maupin Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Art figuratif, social-artistic project (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Œuvres principales
They Waz Nice White Folks While They Lasted (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Son père est un professeur d'art. Sa famille appartient à la classe moyenne, mais elle est confrontée dans son adolescence au racisme, dans le Sud, à Atlanta[1]. En 1991, elle est diplômée de l'Atlanta College of Art (en) (Bachelor of Fine Arts ou BFA) et en 1994 de l’École de design de Rhode Island (Master of Fine Arts ou MFA). La même année, son exposition au Drawing Center de New York lui apporte une notoriété internationale.

Elle réalise depuis des installations, dessins, aquarelles et wall-paintings, travaillant sur l'histoire de l'esclavage et son héritage dans la société américaine contemporaine. Elle s'intéresse par conséquent également aux questions touchant à la discrimination raciale, aux relations entre les Noirs et les Blancs, aux rapports maîtres-esclaves, à la ségrégation, mais aussi à l'hypersexualisation de la femme noire[2],[3].

Elle est surtout connue pour ses grandes silhouettes noires découpées, proche du rendu d'une ombre chinoise[4]. L'utilisation du papier découpé est « un rejet de la peinture », et le choix d'une technique modeste, populaire, née au XVIIe siècle et XVIIIe siècle et qui a duré jusqu'à nos jours, sans être toujours considéré comme une démarche artistique[1]. Pour le critique Rémi Astruc, son œuvre « nous confronte sans ménagement aux significations symboliques et même anthropologiques de la couleur »[5].

Elle vit actuellement à New York, où elle enseigne depuis 2001 les arts visuels à l'université Columbia.

Expositions personnelles

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  • 2014 : sculpture géante de sphinx en sucre blanc[5],[6].
  • Kunstmuseum de Bâle (5 juin 2021- 23 septembre 2021 )[7],[8]

2007-2008

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  • Biennale de São Paulo (où elle représente les États-Unis)

Distinctions d'art

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  • 2005 : Larry Aldrich Award
  • 2004 : Deutsche Bank Prize
  • 1997 : John D. and Catherine T. MacArthur Foundation Achievement Award

Notes et références

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  1. a et b Rose et Walker 2007, Libération.
  2. Cuir et al. 2013, p. 4533.
  3. Marmande 2007, Le Monde.
  4. Rose 2007, Libération.
  5. a et b Association internationale des critiques d'art de Caraïbe du Sud, 7 mai 2014
  6. Gabbai 2014, Libération.
  7. ATS, « Plus de 650 oeuvres de Kara Walker au Kunstmuseum de Bâle », sur laliberte.ch,
  8. Kunstmuseum Basel, « KARA WALKER », sur kunstmuseumbasel.ch, (consulté le )
  9. Dagen 2007, Le Monde.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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