Karidjo Mahamadou

homme politique nigérien

Karidjo Mahamadou est un homme politique nigérien, ministre des Transports du Niger entre le et 2021, ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Brigi Rafini d' à et ancien président de la haute cour de justice du Niger. Il est membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).

Karidjo Mahamadou
Illustration.
Karidjo Mahamadou en juillet 2015.
Fonctions
Ministre des Transports

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président Mahamadou Issoufou
Premier ministre abdoulmadjid rabiou
Gouvernement Rafini II
Prédécesseur Omar Hamidou Tchiana
Successeur Oumarou Malam Alma
Président de la Haute Cour de justice

(1 an, 5 mois et 2 jours)
Prédécesseur Mamadou Ousseini
Ministre de la Défense nationale

(4 ans, 11 mois et 16 jours)
Président Mahamadou Issoufou
Premier ministre Brigi Rafini
Gouvernement Rafini I
Prédécesseur Mamadou Ousseini
Successeur Hassoumi Massaoudou
Biographie
Parti politique PNDS
Profession Professeur

Biographie modifier

Professeur de formation[1], Mahamadou est un membre fondateur du PNDS. Lorsque le parti organise sa première Assemblée générale constitutive, les 23 et , il est nommé premier-vice Secrétaire de l'organisation. Il est élu à l'Assemblée nationale nigérienne en tant que candidat PNDS lors des élections de février 1993[2]. Pendant la période qui suit, il est préfet de la région de Maradi[1].

Au 4e Congrès ordinaire du PNDS, tenu les 4 et , Mahamadou est élu quatrième vice-Secrétaire général du parti[3]. Il conserve cette fonction lors du 5e Congrès ordinaire, tenu le [4].

Le , après la victoire de Mahamadou Issoufou à l'élection présidentielle de 2011, Karidjo Mahamadou est nommé ministre de la Défense nationale[5],[6]. Il prend ses fonctions lors d'une cérémonie le , en présence de l'ancien ministre de la défense nationale Mamadou Ousseini[7].

À son arrivée au ministère de la Défense en , Issoufou Katambé lance un audit sur la gestion des marchés au ministère, à la demande du président Mahamadou Issoufou. Karidjo, ainsi qu'un de ses successeurs au ministère de la Défense, Kalla Moutari, sont associés à plusieurs cas de surfacturation voire de fausses factures. Pour la période 2014-2019, le rapport d'audit estime les détournements à 76 milliards de FCFA (soit 110 millions d'euros). Le rapport est transmis à la justice nigérienne en [8],[9].

Sources modifier

Références modifier

Bibliographie modifier

  • Ismaël Laoual Sallaou, « Qui sont les nouveaux membres du gouvernement ? », La Roue de l'Histoire, no 556,‎ (lire en ligne)
  • « Niger unveils new government », AFP,‎ (lire en ligne)
  • « Le Chef de l’État signe un décret portant composition des membres du premier gouvernement de la 7e République », Le Sahel,‎ (lire en ligne)
  • Moussa Oumarou, « Cérémonie de passation de service entre les ministres sortant et entrant de la Défense Nationale : hommage au ministre sortant et accueil chaleureux à l'entrant », Le Sahel,‎ (lire en ligne)