Karité

arbre du genre Vitellaria, appelé également « l'arbre à beurre »

Vitellaria paradoxa

Vitellaria paradoxa
Description de cette image, également commentée ci-après
Branches d'un Karité avec feuilles et fruits, au Burkina Faso
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Ebenales
Famille Sapotaceae

Genre

Vitellaria
C.F.Gaertn., 1807

Espèce

Vitellaria paradoxa
C.F.Gaertn., 1807

Synonymes

Classification phylogénétique

Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Ordre Ericales
Famille Sapotaceae
Sous-famille Sapotoideae
Tribu Sapoteae

Répartition géographique

Description de l'image Vitellaria paradoxa distribution.png.

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A1cd : Vulnérable

Le karité (Vitellaria paradoxa ou Butyrospermum parkii), appelé également « l'arbre à beurre » ou « l'or des femmes », du genre Vitellaria, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Sapotaceae. C'est un arbre dont les amandes des noix sont utilisées pour fabriquer le beurre de karité.

Il pousse dans la savane en Afrique de l’Ouest et centrale et fait partie des espèces menacées selon l'UICN.

Étymologie et appellations

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Le nom ghariti signifie « arbre à beurre » en wolof du Sénégal et est à l'origine du nom français « karité ».

On l'appelle aussi si yiri (prononcer « shi yiri »), shisu ou sii (ʃi) en bambara du Mali (d'où son nom anglais, « shea tree ») ; kakulugu en gonja ; ta-an en talensi ; tááŋ̀à en dagbani au Ghana ; kade ou kadanya en haoussa (langue tchadique) parlé dans certaines régions des Cameroun, Tchad, Nigeria et Niger. Au Bénin, en biali, on l'appelle tangue. Au Burkina Faso, le nom vernaculaire mooré est taanga. Les Mossis l'appellent taama[1]. Aussi désigné limou en fon au Bénin, Nigéria et au Togo; roï ou oubu roï en Ngambay au Tchad etc.

L'arbre est mieux connu sous son ancien nom Butyrospermum parkii (G. Don) Kotschy (Butyrospermum signifiant « graines de beurre » ; l'épithète « parkii » honorant Mungo Park, le médecin écossais qui « découvrit » l'arbre en explorant le Mali et le Sénégal[2]).

Dans le récit de son Voyage à Tombouctou et à Djenné dans l'intérieur de l’Afrique, René Caillié utilise le terme « cé » (du bambara si) pour nommer cet arbre.

Édouard Heckel et d'autres l'ont autrefois appelé « Bassia parkii »[3] ; Heckel a démontré qu'on pouvait en tirer de la gutta-percha[4],[5],[6].

Désignation

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L'arbre Vitellaria paradoxa est l'unique espèce connue du genre Vitellaria et appartient à la famille des Sapotaceae[7].

Il existe deux sous-espèces de karité :

Description

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L'arbre à feuilles caduques mesure entre 10 et 15 mètres. Il ne fleurit qu'au bout de 18 ans et produit alors en discontinu des fruits d’une couleur brune pendant une durée de 100 années[8]. Il peut vivre de deux à trois siècles.

Sa cime est puissante et fortement ramifiée. Elle retombe presque jusqu’au sol quand il a ses feuilles lors de la saison des pluies.

Son tronc peut atteindre entre 1,5 et 1,8 mètre de diamètre. L’écorce est de couleur grise ou noire, épaisse et fissurée horizontalement et verticalement[1]. Lorsque celle-ci est entaillée, elle laisse apparaître du latex, existant également dans les feuilles et les rameaux.

Feuilles

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Ses feuilles sont alternes, oblongues, à bords ondulés et luisantes. Elles sont groupées en bouquets aux extrémités des rameaux épais et mesurent environ 20 centimètres de long sur 7 centimètres de large. Les jeunes feuilles sont rougeâtres et légèrement poilues.

Les fleurs, de couleur blanc crème, sont odorantes et mellifères. Elles sont regroupées en ombelles denses à l’extrémité des rameaux et apparaissent en saison sèche (entre novembre et janvier) sur les arbres défeuillés[9]. Les abeilles apprécient leur pollen et on trouve donc du miel de fleurs de karité[10].

Le fruit, appelé également karité, se présente sous la forme de grappes de fruits ovoïdes de couleur vert sombre à brun mesurant entre quatre et huit centimètres de long et pesant entre 10 et 57 g[11].

C'est une baie charnue et comestible[12] renfermant une, voire deux amandes dures (comparable à une graine d'avocat i.e. son noyau), d'une teinte blanchâtre, entourée(s) d'une coque mince et de pulpe (55 %). Chaque amande recèle une matière grasse pour environ la moitié de son poids. De son amande blanchâtre est extrait le « beurre » de karité, pouvant contenir jusqu'à 55 % de matière grasse.

La production moyenne est de 20 kg de fruits par arbre.

Fruit du karité (Vitellaria paradoxa)

Répartition

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Karité au parc national de la Pendjari, nord-ouest du Bénin.

Le karité pousse dans une vingtaine de pays d'Afrique[13] de l'Ouest (Mali, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Nigeria, Bénin, Togo, Sénégal) ainsi qu'au Cameroun, en République du Congo, RDC, au Soudan ou en Ouganda[14], sur une bande s'étendant sur plus de 5 000 km[15].

La plante est sur la liste des espèces menacées de l'UICN, principalement en raison des feux de brousse d'origine humaine et de sa surexploitation à des fins économiques, hors encadrement éco-durable[16].

Culture

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Le karité pousse à l'état naturel dans les savanes arborées où il est conservé dans des parcelles cultivées lors de leur défrichement, qui sont des parcs à karité de formation naturelle mais après sélection des génotypes présentant des traits souhaités de fruits et de noix, le long des millénaires[17],[18],[2].

Sa multiplication est effectuée par la graine, en semis direct, la plante supportant mal la transplantation[9].

Sa croissance est lente[9]. Il faut attendre 15 ans pour qu'un arbre issu de semis donne ses premiers fruits mais seulement 5 ans pour un arbre greffé qui produira en plus des noix de qualité connue.

Le karité n'atteint sa maturation que vers 30 ans où il pourra produire 15 à 30 kg de fruits[11]par an, soit environ 6 kg d'amandes sèches qui permettront d'obtenir 2 kg de beurre de karité, soit un rapport d'un tiers[1]. L'arbre donne le maximum de fructification entre ses 50 et 100 ans, ce qui est un grand obstacle à sa culture.

Avant de fabriquer le beurre de karité, les fruits de karité sont ramassés entre mai-juin et mi-septembre par des femmes[19],[20],[11].

Le bois de karité est également utilisé pour la confection de divers objets ou entre dans la composition d'éléments de structure dans les pays où il est exploité.

Le Nigeria est le premier producteur mondial de karité, suivi du Mali (environ 20 millions de pieds de karité en 2017[18]) et du Burkina Faso[21].

Exportation et industrie

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Noix ou amandes de karité, Burkina

La demande du marché européen et international en amandes de karité augmente fortement au tournant du XXIe siècle et se ressent sur les marchés locaux ouest-africains où l'intervention de décideurs politiques nationaux ou internationaux (comme l'USAID) et d'ONG conduit à une multiplication des projets de développement du karité, en appui aux coopératives de femmes et pour l'allègement de la pénibilité des opérations de production exécutées exclusivement par elles[18],[22],[23],[24].

En 2004, alors que l'Union européenne importe le beurre de karité africain à des fins alimentaires et pour les soins-cosmétiques - et excède en cela le marché américain - , les États-Unis ne l'importent que pour l'utiliser dans les produits de soin corporel et les cosmétiques, bien que son importation soit approuvée par le Food and Drug Administration (l’office américain du contrôle pharmaceutique et alimentaire), à cause de son odeur et de sa couleur moins agréables que les autres huiles végétales dont le pays dispose[23].

De 200 à 500 000 tonnes de noix de karité sont exportées chaque année d'Afrique de l'Ouest[20] où le Burkina Faso figure le plus grand exportateur de karité en 2011[25].

« Le prix des noix et du beurre de karité est à peu près deux fois plus élevé dans les pays les plus éloignés du marché d’exportation (Ouganda, Soudan, République centrafricaine, Sénégal) que dans les pays plus proches (Ghana, Mali, Burkina Faso) »[2].

Des centaines de milliers de villages interviennent dans l'industrie mondiale du karité, ce qui a un impact sur l'économie, la sécurité alimentaire, la santé et l'éducation des communautés[13].

La récolte des fruits, l’extraction et la production du karité sont principalement effectuées par près de seize millions[13] de femmes issues des zones rurales[18],[25], dont elles améliorent la situation économique[26], ce qui a donné au karité son surnom de « l'or des femmes »[19],[20]. Cependant, « (la) filière internationale du karité est, de façon générale, contrôlée essentiellement par des hommes et est dominée par quelques agents en situation de monopole », ce qui relativise la dimension de « commerce équitable »[27],[18],[28].

Composition

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Fruit de karité

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Fruits, sur le mont Mbapit, au Cameroun.

La pulpe verte du fruit de karité est riche en vitamine C (196,1 mg/100 g). La consommation de 50 grammes de pulpe par jour couvre 332 % de la dose quotidienne recommandée (RDI) aux enfants (4-8 ans) et 98 % de celle aux femmes enceintes[11].

Son taux d'humidité est en moyenne de 74,2 %. Elle apporte pour 100 g de fruit, 22,6 g de glucides, 5,2 g de protéines brutes et 1,3 g de lipides bruts[11].

Beurre de karité

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La teneur chimique des constituants des noix et du beurre de karité varie notablement selon la provenance géographique des noix à cause notamment des différences de climat des régions concernées[29],[30],[31],[32].

Acides gras

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Le beurre de karité est composé de cinq principaux acides gras.

Variation d'acide gras[33]
Acide gras Moy Min Max
16:0 Palmitique 4.0 2.6 8.4
18:0 Stéarique 41.5 25.6 50.2
18:1 Oléique 46.4 37.1 62.1
18:2 Linoléique 6.6 0.6 10.8
20:0 Arachidique 1.3 0.0 3.5

Phénols

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Le beurre de karité contient notamment des catéchines, des tocophérols (vitamine E), des triterpènes (principalement amyrines, lupéol et butyrospermol).

Utilisation

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Bol « bandiagara » en bois de karité, artisanat dogon de la falaise de Bandiagara au Mali.

Le bois de karité est difficile à travailler mais étant durable et résistant aux termites, il convient pour fabriquer des piquets, des pieux pour les maisons ainsi que des récipients comme le bol des Dogons, le bandiagara.

Il peut également être utilisé comme charbon de bois qui est de meilleure qualité que celui obtenu avec d'autres bois[9],[2].

Cosmétique et para-médical

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Beurre de karité non-raffiné en cosmétique, Burkina Faso

Les amandes des fruits de cet arbre servent à la fabrication du beurre de karité. Dans les pays de l'ouest de l'Afrique, le beurre de karité est utilisé pour l'alimentation, la santé et la beauté (soin de la peau et des cheveux, contre les conditions climatiques, le vieillissement, la sècheresse, en savon)[34],[35], pour les rituels sacrés et les cérémonies[36]...

Le karité a connu une renommée internationale, il y a une dizaine d'années[C'est-à-dire ?] grâce à l'industrie cosmétique[28]. Cet ingrédient, souvent dans une version raffinée désodorisée (ce qui lui fait perdre en qualité), est intégré, à divers pourcentages pas toujours indiqués sur les étiquettes des produits cosmétiques, pour ses vertus nourrissantes et réparatrices.

Le karité a une teneur relativement élevée en tocophérols (vitamine E)[37] et autres substances anti-oxydantes. Ainsi a-t-il des propriétés hydratantes car il a une teneur élevée d'insaponifiables et allantoïne[19]. Il est de fait très bien toléré par la peau ; à l'application, la peau se lisse et s'assouplit[19].

Il peut d’ailleurs être utilisé pour apaiser en cas d’eczéma (dermite atopique) ou de psoriasis et entre dans la composition de plusieurs produits pharmaceutiques en Occident[38],[39],[40].

On lui reconnaît en outre des propriétés anti-inflammatoires[41] et une action anti-oxydante[42].

Alimentaire

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Jeune vendeuse de beurre de karité à Tafiré, Côte d'Ivoire

En Afrique, ce beurre est consommé depuis des millénaires ; il est évoqué dans le récit de voyage du marocain Ibn Battûta, au milieu du XIVe siècle, quand l'explorateur traverse le Mali[43],[20]. Dans les pays occidentaux, particulièrement en Union européenne (et non pas aux Etats-Unis)[23], contrairement à l'idée commune, le karité est principalement présent dans l'industrie agroalimentaire en tant qu'exhausteur de goût (margarine, pâte feuilletée, chocolat, confiserie, biscuits et autres produits contenant de la graisse végétale). Les producteurs de chocolat utilisent le beurre de karité à la place de beurre de cacao jusqu’à 5 % dans leurs produits[23]. Comme l'huile de palme, il figure sous la mention « matière grasse végétale » dans la liste d'ingrédients, ce qui explique la méconnaissance de son utilisation dans cette industrie.

La pulpe, riche en vitamine C, qui entoure l'amande peut également être mangée quand sa coque est encore verte, en début de saison pluvieuse en Afrique, alors que les réserves alimentaires des familles sont au plus bas[18]. La saveur du fruit ressemble à celle d'un avocat mais elle est sucrée.

Sandwich à la chenille de karité à Boromo au Burkina Faso

La chenille de l'arbre à karité, le Cirina butyrospermi (appartenant à la famille des Saturniidae, Lepidoptera), appelée chitoumou, est récupérée pour être consommée crue, séchée ou frite puis mangée par les populations locales.

Karités ravagés par les chenilles de karité (Cirina butyrospermi, Saturniidae, Lepidoptera), Burkina Faso, 2017

Dans son récit de voyage au XIVe siècle, Ibn Battuta indique que le beurre de karité entre dans la composition d'une chaux pour recouvrir les murs de certaines habitations au Mali[43],[20].

Galerie

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Notes et références

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  1. a b et c Bernard Chalamon, « Tout sur le beurre de karité: bienfaits, fabrication, qualité, utilisation alimentaire, etc », (consulté le )
  2. a b c et d E.T. Masters, J.A. Yidana et P.N. Lovett, « Le commerce et la gestion forestière durable », Vol. 55 2004/4, sur fao.org, FAO - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, (consulté en ).
  3. (en) « Type of Bassia parkii G.Don [family Sapotaceae] », sur plants.jstor.org (consulté en ).
  4. [Heckel 1885] Édouard Heckel, « Nouvelle source de Gutta-Percha le Bassia Parkii et ses produits (Beurre de Karité et Gutta percha) », La Nature,‎ , p. 325-327, 370-371, 405-407 (présentation en ligne, lire en ligne [sur cnum.cnam.fr]).
  5. [Heckel et Chareyre 1885] Édouard Heckel et Jules Chareyre, « Sur la gutta-percha de Bassia (Butyrospermum) Parkii, G. Don, et sur sa composition chimique », Comptes-rendus l'Académie des sciences, t. 101,‎ , p. 1069-1071 (lire en ligne [sur gallica]).
  6. [Heckel & Schlagdenhauffen 1888] Édouard Heckel et Frédéric Charles Schlagdenhauffen, « Sur un latex du Bassia latifolia Roxb. » (séance du 10 décembre 1888. Republié dans le Journal de pharmacie et de chimie, t. 19, 5e série, 1889, p. 227-232), Comptes-rendus de l'Académie des sciences, t. 107,‎ , p. 949-953 (lire en ligne [sur gallica]).
  7. Henry A, Chithra V, Nair N. 1983. Vitellaria vs. Butyrospermum (Sapotaceae). Taxon 32(2): 282–286
  8. « http://www.finigrana.de/beurre_de_karit/botanique/index_fr.html »
  9. a b c et d « Espèces fruitières forestières, fiches techniques par “Food and Agriculture Organization of the United Nations” »
  10. Le Miel de Karité ou l’apiculture durable comme barrière aux pesticides et à l’exploitation du vivant. Karethic, 2019 : lire en ligne
  11. a b c d et e Honfo, Fernande & H.N., Akissoe & Linnemann, Anita & Mohamed, Soumanou & Boekel, Martinus. (2014). « Nutritional Composition of Shea Products and Chemical Properties of Shea Butter: A Review ». Critical reviews in food science and nutrition. 54. 673-686. 10.1080/10408398.2011.604142. Lire en ligne
  12. « Fiche, Gouvernement du Canada »
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  14. « Le beurre de karité, une mine de bienfaits pour les cheveux en été ! », sur consoGlobe, (consulté le )
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  18. a b c d e et f Thomas W. Kuyper, Mamoudou Traoré, Fadiala Dembelé et Sietze Vellema, « Analyse d'une plate-forme d'innovation dans la filière karité au Mali », Cahiers Agricultures, vol. 26, no 4,‎ , p. 45001 (ISSN 1166-7699 et 1777-5949, DOI 10.1051/cagri/2017029, lire en ligne, consulté le )
  19. a b c et d (de) « Die Rohstoffe – Sheakoladen – Finigrana » (consulté le )
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  21. « Le Karité », sur Maison de l'Afrique (consulté le )
  22. « Guide à l’exportation du beurre de karité », CCIMA, Projet du programme régional ouest africain de l'USAID, par Peter Lovett, Emily Miller, Philip Mensah, Vanessa Adams et Catherine Kannenberg au Centre pour le Commerce en Afrique de l’Ouest (WATH). 2006. Lire en ligne
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  39. Bayer HealthCare, « Prise en charge de la dermatite atopique », communiqué de presse, 2018. Lire en ligne
  40. Marie Demiot, UNIVERSITE DE POITIERS Faculté de Médecine et de Pharmacie, « Le psoriasis : physiopathologie, traitements et bénéfices des soins thermaux à La Roche Posay », novembre 2014 (thèse). Lire en ligne
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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Références taxinomiques

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Vitellaria

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Vitellaria paradoxa

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Liens externes

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