Karl August von Bergen

Karl August von Bergen, également Carl August von Bergen - latinisé Carolus Augustus de Bergen, né le à Francfort-sur-l'Oder et mort le dans la même ville, est un anatomiste et botaniste allemand.

Karl August von Bergen
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Biographie

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Né le à Francfort-sur-l'Oder, Karl August von Bergen est le fils de Johann Georg von Bergen, professeur d'anatomie et de botanique à l'université de sa ville natale[1]. Il suit à Leyde les leçons de Boerhaave, à Strasbourg celles de Saltzmann[1]. Professeur extraordinaire à Francfort en 1732, il y obtient en 1738 la chaire d'anatomie et de botanique, devenue vacante par la mort de son père[1]. Il succède en 1744 à Goelicke (de) dans celle de thérapeutique et de pathologie[1].

Karl August von Bergen enrichit l'anatomie de découvertes importantes signalons spécialement ses recherches sur le nerf intercostal, le grand sympathique, le tissu cellulaire, l'arachnoïde, les ventricules cérébraux, la pie-mère, etc.[2].

Il meurt le [1].

Publications

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Page de titre de Flora Francofurtana, 1750.

Son éloge historique a été publié dans les Commentaria medica de Leipsick, vol. IX[1]. Ses travaux d'anatomie sont nombreux[1].

Parmi ceux de botanique, nous signalerons : Propempticon inaug... utri syst. Tournefortiano an Linneanopotiores partes deferendœsint (Francfort, 1742, in-4° ; Leipzig, 1742, in-41) ; Catal. stirpium indig. quas hortus Acad. Viadrinœ complectitur, etc. (Francfort, 1744, in-8°); Epistola de Alchimilla supina ejusque coccis (Francfort, 1748, in-4") ; Flora francofurtana [1750], in-8°, 375 p. ; De Aloide (Francfort, 1753, in-4°) ; Rectificatio characteris Aloidis (inNov. Act. Nat. cur., t. II); De Petasitide (Francfort, 1759, in-4°)[1]. Dans son Propempticon, il avait soutenu que le système de Linné est préférable à la méthode de Tournefort[1]. Cependant, dans son Flora francofurtana, c'est cette dernière méthode qu'il employa, mais avec des changements avantageux, notamment en modifiant la première division en herbes et en arbres, qui a été si justement reprochée à Tournefort, et en tenant compte des étamines qu'il avait négligées[1]. Il y a dans cet ouvrage un progrès taxinomique qui n'a pas été assez remarqué[1].

Hommage

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Le genre Bergenia a été nommé par Conrad Moench en 1794 pour lui rendre hommage.

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Fournier 1876, p. 405.
  2. L. Hn. 1888, p. 303.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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