Katwijk aan Zee
Katwijk aan Zee est une localité et un ancien village situé dans la commune de Katwijk, dans la province néerlandaise de Hollande-Méridionale. Au , sa population s'élève à 14 040 habitants.
Katwijk aan Zee | |||||
Drapeau | |||||
Plage et centre-bourg. (Juillet 2010, en hélicoptère, photo Richardkiwi) | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Pays-Bas | ||||
Commune | Katwijk | ||||
Province | Hollande-Méridionale | ||||
Code postal | 2220-2225 (Katwijk) | ||||
Indicatif téléphonique international | +(31) | ||||
Démographie | |||||
Population | 14 040 hab. (2017) | ||||
Densité | 7 800 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 52° 12′ 11″ nord, 4° 23′ 43″ est | ||||
Superficie | 180 ha = 1,8 km2 | ||||
Divers | |||||
Site(s) touristique(s) | Nieuw Zuid | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
Géolocalisation sur la carte : Hollande-Méridionale
Géolocalisation sur la carte : Europe
| |||||
Liens | |||||
Site web | katwijk.nl | ||||
modifier |
L'histoire du site est rappelée par le nom de cette localité, qui réfère aux Chattes, tribu germanique établie dans l'Empire romain. Dans la première moitié du IIe siècle apr. J.-C., les Romains édifient un camp fortifié, sur le territoire de Katwijk aan Zee et ses alentours immédiats. Ce site romain est désaffecté à la fin de l'empire, puis réutilisé au Haut Moyen Âge, sans discontinuité.
Les activités économiques et commerciales de la localité, située en bordure de la mer du Nord et du Vieux Rhin, sont historiquement liées à la pêche au hareng. Elle devient un port de pêche au XIVe siècle et la pêche représente l'activité essentielle de ses habitants, jusqu'au XXe siècle : Katwijk aan Zee possède, à la fin des années 1960, la plus importante flotte de pêche de la côte néerlandaise, comprenant environ 180 bateaux. La localité a progressivement développé, depuis le XXe siècle, de nouvelles activités économiques en lien avec le tourisme, et mis en valeur ses ressources naturelles, culturelles et historiques, liées à la proximité maritime.
Le tourisme balnéaire bénéficie ainsi de la présence des plages de sable et de dunes. La présence du port de pêche et de ses activités participe à l'attrait touristique, ainsi que la présence de vestiges fortifiés du mur de l'Atlantique, qui rappellent que le littoral de Katwijk aan Zee faisait partie intégrante du système de fortifications côtières édifiées lors de l'occupation du pays, durant la Seconde Guerre mondiale.
Katwijk aan Zee fait partie de la commune de Katwijk, qui comprend également Katwijk aan den Rijn, Katwijk-Noord, Valkenburg et Rijnsburg. Sa plage et ses dunes ont inspiré de nombreux tableaux exécutés par des peintres de l'École de La Haye, au XIXe siècle.
Géographie
modifierSituation et localités limitrophes
modifier
|
La localité de Katwijk aan Zee est située dans la partie ouest de la commune de Katwijk[1]. Elle est longée par la mer du Nord, à l'ouest, et est bornée par Katwijk aan den Rijn, à l'est et par Katwijk-Noord sur ses marges septentrionales, ces deux localités étant également rattachées administrativement à Katwijk[1]. En outre, l'agglomération est délimitée au sud par la commune de Wassenaar[1].
Par rapport aux principales communes de Hollande-Méridionale, Katwijk aan Zee se trouve située, « à vol d'oiseau », à 8 km en axe nord-ouest de Leyde[2] ; à 9 km de Schéveningue[3], en direction du nord-nord-ouest[4] ; à 15,07 km de La Haye[5] ; et à 32 km de Rotterdam en axe nord-nord-ouest[6].
Géologie, paysages naturels et relief
modifierLa topographie de Katwijk aan Zee est marquée par la présence d'une vaste plaine encadrée par des dunes à l'ouest et le lit du Vieux Rhin au nord[7]. Les couches affleurantes sont pour l'essentiel constituées de tourbières comportant des sédiments argileux à caractère karstique et alternées de sables issus d'anciennes formations dunaires[7]. En plusieurs endroits de la dépression littorale, ces strates se superposent à des dépôts de boues provenant de l'arrière-pays[7]. Les affleurements de la zone dunaire sont caractérisés par l'existence de nombreux dépôts de fonds marins indistincts, également appelés « vaagbodems »[8]. Ce type de formation stratigraphique peut se produire dans des sols sablonneux, argileux ou tourbeux[8]. Certains des vaagbodems présents dans le sous-sol de Katwijk aan Zee ont été exploités pour des cultures de légumineuses[8].
Les strates inférieures, formées au cours de l'Holocène, recèlent des dépôts sédimentaires apportés par les marées et les marais subatlantiques[9]. Ces couches sédimentaires, ayant été soumises à des transgressions marines, comportent des argiles associées à des traces d'animaux, essentiellement des fossiles de Spisulæ et de Scrobiculariæ, et à des résidus végétaux[9],[10]. Au sein des strates datées du Pléistocène, des incisives de mastodontes et des insectes fossilisés dans de l'ambre, ont été mises en évidence[11].
Hydrographie
modifierLe territoire de la localité est irrigué, dans sa partie nord, par le Vieux Rhin, fleuve dont l'embouchure vient s'établir dans la mer du Nord[12],[13]. Ce cours d'eau, localement connu sous le nom de Oude-Rijn, constitue un bras du Rhin en rive droite à partir de la ville de Duurstede, dans la province d'Utrecht. Au niveau de Leyde, jusqu'à Katwijk aan Zee, le Vieux Rhin vient se jeter dans la mer du Nord via un canal[13]. Afin de contenir les eaux de l'Oude-Rijn lors de marée haute, trois écluses, associées à 11 couples de vannes, ont été construites tout au long de son parcours — y compris au sein de la localité —, au début du XIXe siècle (en 1806-1807)[14]. Le canal du Vieux Rhin se développe sur une longueur totale de 11 km. De par son système d'écluses, son niveau le plus bas est établi à 4,50 m, tandis que sa dénivellation maximale est atteinte à 10 m. Il permet la navigation de bateaux possédant un tirant d'eau maximum de 3 m et d'une longueur inférieure à 85 m[15].
Le territoire de Katwik aan Zee est également irrigué par un canal latéral, le « Prins Hendrickkanaal », qui trouve son embouchure sur le Vieux Rhin au niveau du centre-bourg. Cet ouvrage d'art a fait l'objet d'une modernisation de ses équipements hydrauliques en 2008 avec l'installation d'une vanne motorisée[15].
-
Le Vieux Rhin à Leyde.
-
Le Vieux Rhin à Katwijk.
-
Le Vieux Rhin à Katwijk.
-
Le canal latéral « Prins Hendrickkanaal ».
-
Un bateau de promenade touristique à quai sur le « Prins Hendrickkanaal ».
Climat
modifierLes données climatologiques de la localité sont déterminées à la station de Valkenburg, ancienne commune néerlandaise incorporée elle aussi à la municipalité de Katwijk en 2006[16].
Comme pour l'ensemble de la Hollande-Méridionale, Katwijk bénéficie d'un climat tempéré de type océanique avec des étés frais et des hivers doux. En saison estivale, les températures moyennes sont sensiblement supérieures à 20 °C, tandis que la température moyenne en hiver ne tombe que rarement au-dessous de 0 °C. En outre, la mer du Nord, baignant la zone côtière de la localité, modère sa température, empêchant ainsi la survenue de valeurs trop extrêmes. La proximité maritime donne à la localité un climat relativement humide. Les précipitations se révèlent abondantes à chaque saison, bien que le mois de février et la saison printanière, soient plus secs que l'automne[16],[17],[18].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,7 | 2,7 | 4,5 | 8,1 | 11 | 13,3 | 13,3 | 10,9 | 7,8 | 4,5 | 1,7 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 3,6 | 6,1 | 8,7 | 12,5 | 15,1 | 17,4 | 17,5 | 14,8 | 11,3 | 7,4 | 4,3 | 10,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 6,3 | 9,3 | 12,8 | 16,7 | 19 | 21,3 | 21,5 | 18,4 | 14,5 | 9,9 | 6,6 | 13,5 |
Ensoleillement (h) | 65,5 | 89,6 | 133,7 | 190,5 | 229 | 216,1 | 227,4 | 207,1 | 146,5 | 110,3 | 61,1 | 49,2 | 1 726,1 |
Précipitations (mm) | 68,4 | 51,2 | 59,8 | 42,9 | 54,7 | 61,6 | 72,7 | 84 | 89,2 | 89,9 | 90,4 | 76,4 | 841,2 |
Toponymie
modifierLe toponyme Katwijk trouve probablement son origine dans le nom de la tribu germanique des Chattes (en latin Chatti). Le mot néerlandais wijk signifiant zone, le terme Katwijk peut littéralement se traduire par « la zone de Chatti »[19].
Dans la seconde moitié du XVIe siècle, la localité est attestée sous le nom de « Catwijk op Zee » sur un plan réalisé cartographe Abraham Ortélius[20], puis sous la forme de « Catwijk » ou de « Katwijk op Zee » dans des cartulaires émis par le cardinal Hendricks au début du XVIIIe siècle[21],[22]. La localité est également mentionnée sous ces termes au sein d'un document rédigé par Jacob van Rhijn (de Jonge) daté du [23].
Histoire
modifierAntiquité et Moyen Âge
modifierAu cours de l'Antiquité, sous l'Empire, Katwijk, identifiée comme étant probablement le site de Lugdunum Batavorum, fait partie de la province romaine de Germanie inférieure[24].
Au Haut-Empire, un site fortifié, sous la forme d'un castellum, localement connu sous le nom de Brittenburg, est construit sur le territoire de Katwijk aan Zee. Cette structure à destination militaire est alors établie au niveau du limes édifié sous le règne de d'Antonin le Pieux pour délimiter l'Empire romain. Le territoire de Katwijk aan Zee fait alors partie intégrante de la province de Germanie inférieure[25],[26],[27],[28]. Aux environs de 260-270 apr. J.-C., le castellum n'est plus entretenu[29] et dès le IVe siècle, le site de Brittenburg est abandonné[28]. Cet établissement romain est aujourd'hui rappelé par un monument du sculpteur Nicolas Dings[30].
Au cours du Haut Moyen Âge, du VIe au VIIIe siècle, le site de Brittenburg est à nouveau utilisé et d'imposants murs fortifiés sont aménagés. Le site dispose alors d'une enceinte de 72 m de côté[26]. Une tour y est construite ensuite.
Grâce à des travaux ayant permis de déplacer les sédiments maritimes du Vieux-Rhin, au niveau de Katwijk aan Zee, la navigation des navires de marchandises est rendue praticable aux environs de l'an mil. En 1163, sous l'impulsion de Van der Linden, une digue est construite tout au long du Rhin, jusqu'à la baie de Katwijk, pour limiter les risques d'inondations[31].
La paroisse de Katwijk est mentionnée pour la première fois dans un document officiel de 1230. Il s'agit d'une charte ecclésiastique émise par l'abbé Van Miéris[32].
Durant le XIVe siècle, le village se développe et devient un port de pêche de taille modeste[33].
En 1388, les pêcheurs du village effectuent une requête auprès des autorités locales visant à ce que le marché aux poissons soit transféré de Katwijk aan den Rijn, situé à l'intérieur des terres, à Katwijk aan Zee, établi sur la côte. Le duc Albrecht accepte cette demande et les pêcheurs de Katwijk aan Zee obtiennent temporairement satisfaction. Cependant, le seigneur de Katwijk, Van Wassenaer, annule cette requête et, pendant 25 ans, ce marché aux poissons demeure sur le territoire de Katwijk aan den Rijn jusqu'en 1413, où la requête des pêcheurs de Katwijk aan Zee reçoit finalement une issue favorable[34].
Époque moderne
modifierLes vestiges de Brittenburg, émergent des eaux et sont mis en évidence en 1570. Ces ruines, accessibles en raison d'une importante marée basse, font ultérieurement l'objet de premières études et de publications — Abraham Ortelius dans la seconde moitié du XVIe siècle, puis Pieter Schryver et Hugo Grotius au début du XVIIe siècle —[25], puis d'investigations sous-marines au début des années 1960[29]. Des études réalisées en 2003 permettent d'établir que les ruines des bâtiments de Brittenburg, en grande partie encastrées dans les couches sédimentaires sablonneuses et argileuses constituant la berge de Katwijk, dépassaient de plus de 0,50 m le niveau de la mer lors de leur découverte[35].
Au sein de la localité, la pratique de la médecine et de la chirurgie se développe à partir du milieu du XVIIe siècle[36].
Au temps de l'École de La Haye et de la modernisation
modifierJusqu'à la fin du XIXe siècle, plusieurs médecins de renom exercent leurs profession à Katwijk aan Zee ainsi que dans les localités avoisinantes. Une épidémie de choléra survient à Katwijk aan Zee en . Au mois d'octobre de la même année, alors que le pic épidémiologique est atteint, Katwijk aan Zee compte 700 habitants touchés par la maladie dont 235 décèdent. Sur l'ensemble de Katwijk, les décès dus à l'épidémie font 47 victimes pour 1 000 habitants[36].
À partir du début des années 1870, jusqu'au milieu des années 1910, de nombreux artistes-peintres appartenant au courant impressionniste de l'École de La Haye, tels que Bernard Blommers[37], Eugen Gustav Dücker[38], Thomas Bush Hardy[39], Jozef Israëls[40], Max Liebermann[41] et Jan Toorop[42], viennent s'établir à Katwijk. Un certain nombre de leurs tableaux qui représentent les paysages côtiers de Katwijk aan Zee, sont conservés au musée de Katwijk[43],[44].
Le , alors que le chantier de construction de la Nieuwe Kerk arrive à son terme, de nombreux habitants viennent célébrer le dernier office dans l'Andreaskerk — première église communale, également connue comme l'Oude kerk —[45].
Au début du XXe siècle, des établissements d'industrie chimique s'implantent sur la zone côtière de Katwijk[46].
-
Huile d'Andreas Schelfout, 1833.
-
Huile de Julius Huth (XIXe siècle).
-
Huile de Johannes Koekkoek (vers 1890).
-
Huile du peintre Emil Neumann Gezicht op Katwijk (vanuit het zuiden), vers 1884.
-
Huile de Jan Toorop (1887).
-
Huile de Motgenstjerne Munthe (1910).
-
L'ancienne église de Katwijk aan Zee, par Eugen Dücker.
-
Pêcheurs de Katwijk, huile de Eugen Dücker.
Seconde Guerre mondiale
modifierAu cours de la Seconde Guerre mondiale, Katwijk est l'un des sites côtiers nord-européens ayant fait l'objet d'une fortification, dans le cadre du projet d'édification du mur de l'Atlantique par le Troisième Reich[47],[48],[49]. La construction nécessite de nombreuses destructions de maisons, sur le bord de mer[50].
En 1941, alors que les Pays-Bas sont sous tutelle administrative allemande et malgré le blocus engendré par la présence du mur de l'Atlantique, onze équipages partant de la plage de Katwijk parviennent à embarquer à bords de petits navires de pêche ou de bateaux de haute mer, pour rejoindre la résistance néerlandaise en Angleterre, distante d'environ 180 km, à l'instar d'autres équipages, embarqués à partir des plages de Schéveningue et d'Ijmuiden[52].
Durant cette période, à l'exception de l'église Andreas, l'ensemble de l'aire urbaine s'étendant sur le front de mer de Katwijk aan Zee est détruite[53],[54]. Des blockhaus et des bunkers, vestiges de la Seconde Guerre mondiale, subsistent dans la zone côtière de Katwijk aan Zee[55],[56],[51].
Après-guerre et entrée dans le XXIe siècle
modifierLes destructions de bâtiments occasionnées par la construction du mur de l'Atlantique, et les reconstructions qu'elles ont rendu nécessaires après-guerre, sont rappelées par un monument du sculpteur Frank Nix, en 1990, intitulé Afbraak, evacuatie en wederopbouw (Destruction, évacuation et reconstruction)[50].
Les années 1950 sont marquées par un important plan de reconstruction du front de mer. Les nouveaux bâtiments sont édifiés dans un style résolument moderne. Nombre de ces lotissements, aménagés de balcons et de terrasses, ont pour vocation de servir de résidences secondaires[54].
Entre 1951 et 1954, une centrale hydro-électrique, dont le mécanisme est généré par trois turbines à moteur diesel alimenté, est implantée à Katwijk aan Zee, sur une rive du Vieux Rhin[57].
Depuis la fin des années 1980, Katwijk aan Zee, forme, avec les anciens villages de Katwijk aan den Rijn et Katwijk-Noord, la commune de Katwijk. Les localités de Valkenburg et Rijnsburg sont incorporées à la commune le [33].
Économie
modifierActivités de pêche
modifierHistoriquement, Katwijk aan Zee est un port de pêche[58]. Son drapeau, constitué d'une croix de saint André bleue sur fond argenté, en forme de X, est une référence à l'apôtre André, patron des pêcheurs. L'Oude Kerk porte également le nom d'Andreas Kerk. À la fin des années 1960, avec un total de plus de 180 bateaux de pêche, la flotte de pêche de Katwijk aan Zee constitue l'un des plus importants ensembles de navires des Pays-Bas[33]. La pêche concerne traditionnellement le hareng[59]. En 1480, un marché au poisson se tient à côté de l'Oude Kerk.
Un type de bateau, le bomschuit, est en usage dans plusieurs communes du bord de mer, notamment à Katwijk aan Zee[60],[61].
Le bomschuit est un bateau à voile, pourvu de deux mâts. C'est un navire lent. Sa vitesse maximum est de 4 nœuds. L'absence de quille lui donne une allure instable sur l'eau. Ce bateau est utilisé pour la pêche au hareng qui se tient au printemps dans des régions nordiques. Certains témoignages indiquent que ces bateaux pouvaient aller en Écosse, à proximité des îles Shetland. Le bomschuit accoste directement sur la plage, où il est hâlé sur le sable par des cordes, tirées par des hommes et parfois des chevaux. Il faut lui faire opérer un mouvement à 180°, lorsqu'il repart en mer, ce qui ne manque pas de fragiliser les embarcations dont la durée de vie est assez brève. Un autre élément de fragilité est la survenue de tempêtes en mer du Nord. Une tempête peut briser le navire en quelques heures. Ainsi, en 1894, une tempête détruit environ 25 bomschuiten de la flotte de Schéveningue et endommage 150 autres embarcations. La longueur d'un bomschuit est le double de sa largeur, ce qui lui donne une forme rectangulaire, arrondie aux coins. En 1857, lorsque le monopole de pêche qui réserve la pêche aux bateaux à fonds plats (tels que le bomschuit) et en exclut les bateaux à quille ainsi que les bateaux étrangers, est révoqué, la pêche devient alors une activité moins rentable. Malgré cet acte, les pêcheurs locaux attrapent, éviscèrent, salent et vendent clandestinement les harengs en dehors de Katwijk[60].
Lorsque les autorités décident de construire un port pour abriter les embarcations, un autre type d'embarcation commence à remplacer les bomschuiten : le logger-bom, dont le rapport entre la longueur et la largeur est de trois pour un. L'un des derniers bomschuiten connus est De Jonge Leendert, construit par l'atelier Willem Taat, constructeur de bateaux à Katwijk, en 1891. Il mesurait 14 m de long, pouvait transporter 280 barils de hareng saur. En 1905, une quille est ajoutée au Jonge Leendert, qui ne peut plus accoster sur la plage et rejoint le port d'une ville voisine, Ijmuiden. Cette disparition des bateaux à fond plat favorise la navigation de cette ville, qui bénéficie d'un canal rejoignant la mer et devient alors le principal port de pêche de la côte néerlandaise[60]. Les dernières embarcations, directement posées sur le sable, disparaissent vers 1912.
Ateliers navals
modifierAu XIXe siècle, les bomschuiten sont construits à Katwijk. Quatre ateliers navals assurent la production. Le fabricant le plus connu est l'entreprise Willem Taat, qui avait deux ateliers de fabrication. Un type d'embarcation, plus restreint en taille, le bom, existe également (cependant ce terme désigne parfois aussi bien le bomschuit que le bom). La coque est en chêne, faite de trois planches de 12 cm d'épaisseur fixées ensemble et fortifiées par des traverses de bois espacées de 20 cm, fixées par des clous de 1,5 cm. Le bateau est couvert par des panneaux de bois, en orme pour les parties immergées de la coque, et par du chêne de bonne qualité pour les parties émergées. Le temps de construction est d'environ huit à dix semaines, mobilisant dix-huit ouvriers, pour un coût qui vers 1900, avoisine les 11 000 florins[60].
Station balnéaire et navigation de plaisance
modifierÀ l'origine un traditionnel village de pêcheur, Katwijk aan Zee a récemment évolué en station balnéaire[62].
Le tourisme est une activité saisonnière. Un port de plaisance abrite des yachts. En 2011, la station balnéaire de Katwijk est récompensée d'une médaille de bronze par le comité « QualityCoast ». La localité dispose de plusieurs établissements en lien avec des activités touristiques dont 3 campings, un restaurant de plage et des locations saisonnières[63].
-
Bomschuit, sur la plage de Katwijk aan Zee, vers 1900.
-
Phare non fonctionnel et le seul bomschuit restant, à Katwijk
-
Navire de pêche de Katwijk aan Zee.
-
Cabane de plage à Kawijk.
-
Port de plaisance.
Voies de communication et transports
modifierUne ligne de tramway a fonctionné entre 1881 et 1961, assurant une liaison entre Katwijk aan Zee et la commune de Leyde. Cette voie, dénommée la « Blauwe tram », qui a été construite puis exploitée par l'entreprise néerlandaise « Crans & Co. », est inaugurée le ; son parcours est alors d'une longueur totale de 8 km[64]. Elle a fait l'objet d'une importante extension dans les années 1930 et 1940, permettant d'établir une connexion avec les communes du sud de la province hollandaise. La ligne de tramway est désaffectée en 1961[65].
Le territoire communal est desservi par les lignes d'autobus no 430, 431, 37 et 90, exploitées par la société de transports collectifs Arriva / R-NET[66]. Ses itinéraires permettent aux habitants de la localité de rejoindre la gare centrale de Leyde[67],[68]. La ligne no 90 permet de rallier la gare centrale de La Haye, via la localité de Noordwijk. Les usagers peuvent également rejoindre la gare centrale de La Haye, en empruntant la ligne no 385, qui passe par Noordwijk[69].
Enfin, une sortie aménagée sur la route N 206 permet d'accéder directement au centre-bourg. Cette route nationale est elle-même raccordée à l'autoroute A4[70].
Urbanisme
modifierQuartiers et lieux-dits
modifierLe centre
modifierLe quartier Centre (Centrum), recouvrant une surface totale de 96 000 m2, est longé par le littoral de la mer du Nord. Ce quartier est doté de plusieurs établissements publics dont une bibliothèque centrale et un centre éducatif et culturel (Educatief Cultureel Centrum Cultuurhuis aan Zee), mais également d'espaces verts et d'aires récréatives. Un parc de petites et moyennes entreprises, d'une superficie de 23 500 m2, est implanté dans le centre de la localité. Le centre-bourg de Katwijk a également une vocation touristique, et 14 hôtels et pensions y sont répertoriés. En 2007, ce quartier fait l'objet d'un important réaménagement urbanistique de sa voirie et de ses complexes résidentiels[71].
Nieuw Zuid
modifierNieuw Zuid, quartier borné par la Varkevisserstraat au nord et par Nachtegaallaan au sud, se développe le long du littoral[71]. Le front de mer, structuré par un axe de voirie, le « Boulevard », a été détruit lors de la seconde guerre mondiale. Cette zone fait l'objet d'une reconstruction durant les années 1950[54]. Le quartier comporte notamment le « Zeehospitium », hôpital fondé et inauguré par la reine-mère Emma de Waldeck-Pyrmont. Cet établissement est alors spécialisé dans les soins pour les patients atteints de tuberculose[72],[73],[74],[53].
Overduin
modifierLe quartier d'Overduim est établi dans la partie sud-ouest du centre-bourg. Selon les derniers chiffres du bureau central des statistiques néerlandais, la population de ce quartier s'élève à 1 655 habitants pour 810 foyers. La majeure partie des logements d'Overduin, construits entre 1948 et 1959, se présentent sous la forme de maisons individuelles et de lotissements semi-collectifs[75].
Rooie Buurt
modifierRooie Buurt est un quartier reposant sur un sol constitué par d'anciennes dunes. Il est longé par le Vieux Rhin en rive gauche. Vers 1500, les premiers établissements de Rooie Buurt sont érigés sur cette région dunaire. En 1532, Rooie Buurt fait l'objet d'une inondation. Afin de prévenir ce type de catastrophe naturelle, un nouveau canal, appelé le « Het Mallegat » est creusé en 1572. Cette voie d'eau évolue entre Katwijk aan Rijn et Katwijk aan Zee. Cependant, ce canal, qui est ultérieurement aménagé d'une écluse, est alors fermé à son extrémité.
Postérieurement, le « Het Mallegat » est rebaptisé « Prins Hendrickkanaal ». En 1804, l'extrémité de cette voie d'eau est percée et un canal de drainage vient le prolonger jusqu'au Vieux Rhin. Deux écluses sont aménagées sur le parcours du canal. À cette époque, une école nationale de pêche est également construite au sein de Rooie Buurt.
Au tout début du XXe siècle, les conditions de vie au sein de Rooie Buurt se révèlent difficiles et les habitations sont, pour la plupart, insalubres et vétustes. En 1901, le ministre de l'Intérieur d'alors, Hendrik Goeman Borgesius, décide de faire rénover le quartier. Le chantier de réfection et de rénovation de Rooie Buurt débute en 1906 et se conclut en 1914. Les travaux, menés sous la direction de l'architecte H. J. Jesse, sont financés à hauteur de 90 % par l'État néerlandais. Lors de son inauguration, en , le chantier de restauration du quartier permet la création d'une nouvelle société spécialisée dans la filière du bâtiment : la « Katwijkse Bouwvereniging ». Les nouveaux lotissements disposent de sanitaires et d'un système d'adduction en eau potable. Une seconde campagne de rénovation du quartier est initiée en 2007[76].
Witte Hek
modifierWitte Hek est un quartier situé dans la partie nord-est du centre-bourg. Selon les dernières statistiques démographiques fournies par le Centraal Bureau voor de Statistiek, la population de Witte Hek s'élève à près de 1 700 habitants pour 780 ménages. Ce quartier dispose de plusieurs commerces et d'établissements touristiques. Les appartements et résidences collectives représentent la part la plus importante des logements de Witte Hek[77].
Plan d'urbanisme de la localité
modifierLe plan d'urbanisme local de Katwijk aan Zee (Masterplan Katwijk aan Zee) établi en 2014 met en relief quatre cadres de développement urbains et environnementaux : le Maritiem Katwijk, zone recouvrant les alentours du Vieux Rhin et du Prins Havenkanaal ; le Katwijk Zeezijde, zone se développant sur le front de mer et littoral ; Katwijk Duin ; Hart van Katwijk ; Katwijk Duin[71].
Population et société
modifierDialecte et gentilé
modifierLes habitants de la commune sont appelés les « Katwijkers ». Un dialecte, appartenant au groupe des langues frisonnes, le « Katwijks (nl) » existe encore localement[78],[79],[80].
Démographie
modifierGlobalement, la population de la localité se révèle plus jeune que l'ensemble de la population de la commune puisqu'en 2015, selon les données chiffrées du bureau central de la statistique, les habitants de Katwijk aan Zee âgés de plus de 45 ans était de 45 %, tandis que ces mêmes tranches d'âge, sur l'ensemble des habitants de Katwijk, était de 64 %[90]. En outre, du au , la population de la localité a évolué de 13 060 à 14 040 habitants, son taux d'accroissement démographique s'établissant ainsi à environ 11 % sur cette même période (22 ans)[92],[81].
Enseignement
modifierLa localité dispose d'une école primaire publique, De Krulder[93], de trois écoles privées protestantes : deux écoles élémentaires, Rehobothschool[94] et Rutersschool[95] et une école maternelle, Oranjeschool[96].
Cultes
modifierCulte protestant
modifierLes services et actes religieux sont assurés par l'Église protestante dans les Pays-Bas à la Nieuwe Kerk et à l'Oude Kerk[97],[98].
Culte catholique
modifierL'église paroissiale, Johannes de Doperkerk, est à Katwijk[99].
Culte musulman
modifierLa localité dispose d'une mosquée soufie construite en 1970[100],[101].
Équipements et infrastructures
modifierLa localité est équipée de ses premières écluses au début du XIXe siècle, en 1807. Afin de prévenir les risques de crues des cours d'eau iriguant le territoire de Katwijk aan Zee, ces ouvrages d'art font l'objet d'un remaniement dans la première moitié du XXe siècle, aux environs de 1930[102].
La localité est également dotée d'une station de pompage, la Koning Willem-Alexander gemaal. Les travaux de construction de cette station de pompage débutent en 1951. Elle est inaugurée en 1954. Cet établissement hydraulique qui enjambe le Vieux Rhin, est situé au cœur de Katwijk aan Zee. Ses fondations reposent sur l'ancien site de Binnensluis, un moulin fondé en 1806. Ultérieurement, vers la fin du XIXe siècle, en 1881, une station de pompage, munie de moteurs à vapeur, avait été aménagée, un peu plus au nord. Cette infrastructure, dont la capacité de pompage est de 18 m3/s fait l'objet d'une rénovation en 1923[103],[57].
Le , le projet de construction d'une nouvelle station de pompage est approuvé par les députés de Hollande-Méridionale. La seconde structure hydraulique est alors fermée dès 1952. L'actuelle station de pompage, la Koning Willem-Alexander gemaal, possède une capacité totale de 5 640 m3/min — valeur exprimée en m3, ou litre d'eau par minute —. La station est munie de quatre turbines électriques, chacune possédant une capacité qui s'élève à 1 410 m3/min avec un niveau d'eau d'environ 2,5 m. En outre, elle génère une puissance de 590 kw. En 2007, puis en 2011, afin d'augmenter sa puissance, cette station fait l'objet d'innovations techniques. Le , la station Koning Willem-Alexander bénéficie d'une inscription au titre de monument national[104],[57]. En 2013, la station de pompage est officiellement nommée de Koning Willem-Alexander gemaal[103].
Culture et patrimoine
modifierBâtiments remarquables
modifierPlusieurs monuments font l'objet d'un classement national et une quarantaine de bâtiments de Katwijk aan Zee bénéficient d'un classement municipal[105].
- L'Andreaskerk (église Andreas) est fondée en 1461. L'édifice, placé sous le vocable de saint André lors de sa construction, est ultérieurement dénommé l'Oude Kerk (ou vieille église). L'église fait l'objet d'importants travaux de remaniement en 1890. L'édifice, alors fermé pendant toute la période de sa restauration, est rouvert le [106].
- La Nieuwe Kerk (ou Nouvelle église), est bâtie au début des années 1860 par l'architecte H. J. Hesse, son chantier de construction se termine en 1886-1887. Cet édifice fait l'objet d'un classement au titre de monument national en 1978. De style néo-renaissance, l'église est pourvue d'un clocher-tour et dispose d'un orgue conçu en 1822. Sa cloche, fabriquée et coulée en 1594, mesure 120,3 cm de diamètre[107].
- Le phare de Kadwijk aan Zee, construit en 1605, est l'un des plus anciens des Pays-Bas. Ce phare était exclusivement destiné aux bateaux de pêche de Katwijk, et cesse de fonctionner lors de la disparition des bomschuits, vers 1912. Il appartient à la municipalité et bénéficie d'un classement au titre de monument national le [108].
- Le musée de Katwijk, ouvert en 1983, est situé au 46 Voorstraat. À l'origine, le musée est installé au sein d'une ancienne demeure d'armateur, conçue en 1912 par l'architecte Hendrik Jesse. Le peintre, Tjerk Bottema, prix de Rome en 1907, fait un legs qui enrichit les collections. Une salle du premier étage porte son nom. En 2009, la construction d'un complexe contigu agrandit l'espace muséographique. Cet établissement abrite notamment des tableaux de l'artiste impressionniste Thamine Tadama-Groeneveld, de Hendrik Willebrord Jansen et d'Edgar Farasyn en exposition permanente[109],[110],[44].
- La Villa Allegonda (nl), est construite en 1917 par l'architecte Jacobus Johannes Pieter Oud[111],[112],[113], avec des éléments de décoration (notamment des huisseries agrémentées de vitraux) créés par Theo van Doesburg, personnalité emblématique du mouvement De Stijl[114],[115]. La villa est aménagée en hôtel-restaurant en 1957. Elle fait l'objet d'une restauration en 2016[116].
-
L'église Andreas.
-
Vue d'ensemble du phare.
-
Vue d'ensemble de la nef et de la tour-clocher de la nouvelle église.
-
Le musée de Katwijk.
-
Villa Allegonda.
Personnalités liées à la localité
modifier- Pieter Groen (nl), ou Peter Green, est un marin né en 1802 à Katwijk aan Zee. À bord de son navire (l'Emily), il rallie en 1836 l'île atlantique de Tristan da Cunha, dont il devient gouverneur en 1865 et où il meurt en 1902. Un établissement d'enseignement secondaire protestant, fondé en 1974 à Katwijk aan Zee, porte son nom[117],[118],[119].
- L'écrivaine Mia Bruyn-Ouwehand (nl) (1895-1968) est née à Katwijk aan Zee[120].
- Andries Buijs (nl) (1925-2015) est un homme politique originaire de la localité. Il a été le bourgmestre de la commune d'Urk entre 1974 et 1989[121].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Cette carte porte le titre Ruinarum Arcis Brittannicæ apud Batavus typus. Elle a été exécutée dans les années 1560 par le cartographe anversois.[20].
- Cette structure a été classée monument national le [51].
Références
modifier- « Katwijk aan Zee », sur le géoportail OpenStreetMap (consulté le ).
- (en) « Distance from Katwijk aan Zee to Leiden », sur le site distancecalculator (consulté le ).
- (en) « Distance Map Between Katwijk aan Zee and Scheveningen », sur le site distancecalculator (consulté le ).
- (nl) J.G. Veening, Zeemans wegwijzer in de Noordzee : inhoudende eene beschrijving van de daaraan gelegene kusten van Engeland, Schotland, Frankrijk, België, de Nederlanden, Duitschland, Denemarken en Noorwegen, met de Orkadische en Hitlandsche eilanden : benevens aanwijzingen omtrent het bezeilen en aandoen van de daaraan gelegene ankergronden en havens, zoo mede opgave van den stand der vuren, bakens en zeemerken, de ligging der tonnen, den loop der getijen, enz, Wed. G. Hulst van Keulen, , 260 p. (lire en ligne), pages 188 et 189.
- « Distance Katwijk aan Zee La Haye », sur le site distance.to (consulté le ).
- (en) « Distance from Katwijk aan Zee to Rotterdam », sur le site distancecalculator (consulté le ).
- (nl) « De ondergrond van Oegstgeest - De geologie in hoofdlijnen », sur le site Am Siebers (consulté le ).
- (nl) Jaime van Trikt et Hansjorg Ahrens, « Vaagbodem : Kenmerkende bodem van het duinlandschap », sur le site Geologie van Nederland (consulté le ).
- (nl) J.G.M. Raven, « Subatlantic (Holocene) tidal flat and marsh deposits at Katwijk aan Zee (Province of Zuid-Holland, the Netherlands) », Mededelingen van de Werkgroep voor Tertiaire en Kwartaire Geologie, vol. 20, no 2, , pages 51 à 66 (lire en ligne, consulté le ).
- (nl) Mieke Kokshoorn, « Strandwal », sur le site Geologie van Nederlands (consulté le ).
- (nl) « Hollandse kust - Nederland », sur le site fossiel.net (consulté le ).
- Adolphe Laurent Joanne, « De Rotterdam à Amsterdam - Route 8 », dans Adolphe Laurent Joanne, Guide du voyageur en Europe, L. Hachette et Cie., , 984 p. (lire en ligne), page 284.
- Ernest Desjardins et Jacques Longnon, « Le Rhin : Variations de ses embouchures », dans Ernest Desjardins et Jacques Longnon, Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, vol. 1, Hachette et cie, (lire en ligne), page 121, note 3.
- Géographie universelle, vol. 2, Colin, , 250 p., pages 215 et 216.
- (nl) « Kadwijk - Leiden Zuid » [PDF], sur le site Waterwegwijzer (consulté le ).
- (nl) « Valkenburg, langjarige gemiddelden, tijdvak 1981-2010 » [PDF], sur le site Klimaatlas, le KMNI (consulté le ).
- Guido Peeters et al., « Climat et paysages naturels », dans Guido Peteers et al., Pays-Bas : Géographie, économie, histoire et politique, Encyclopædia Universalis, coll. « Les grands articles », (lire en ligne).
- « Les climats du monde », sur le site de l'encyclopédie Larousse (consulté le ).
- (nl) Riemer Reinsma, Namen op de kaart : oorsprong van geografische namen in Nederland en Vlaanderen, Uitgeverij, Atlas Contact, (lire en ligne), pages 128 à 130.
- (en) Tine Luk Meganck, Erudite Eyes : Friendship, Art and Erudition in the Network of Abraham Ortelius (1527-1598), BRILL, , 346 p. (lire en ligne), pages 43 à 46.
- (en) James Bander, Dutch Warships in the Age of Sail 1600-1714 : Design, Construction, Careers & fates, Seaforth Publishing, , 328 p. (lire en ligne), page 171.
- (nl) Anton Friedrich Bu sching, Nieuwe geographie of aardrijksbeschrijving, vol. 11, Ottho van Tholl, (lire en ligne), page 14.
- (nl) « Stamboom van Rijn Jacob van Rhijn (de Jonge) » [html], sur le site Stamboom van Rijn (consulté le ).
- (nl) Bernard Colenbrander, Limes atlas, 010 Publishers, , 208 p. (lire en ligne), pages 7, 22, 74, 93 et 202 à 207.
- (en) Hugo Grotius et Uitgeverij Van Gorcum, Liber de Antiquitate Reipublicae Batavicae, , 184 p. (lire en ligne), page 168.
- Geoffrey Rickman, Roman Granaries and Store Buildings, CUP Archive, , 349 p. (lire en ligne), page 268.
- (en) Trudie E. Fraser, Hadrian as builder and benefactor in the western provinces, Archaeopress, , 194 p. (lire en ligne), pages 76, 85 et 89.
- Sigfried de Laet, « J. Faider-Feytmans Germaine. Archéologie, 1960, 1. », L'Antiquité classique, t. 29, no fasc. 1, , page 172 (DOI 10.3406/antiq.1960.3686, lire en ligne, consulté le ).
- (nl) « De Brittenburg - Geschiedenis » [html], sur le site du Kunstklank (consulté le ).
- (nl) « Achtergrondinformatie behorende bij de fietsroute Open Monumentendag » [PDF], sur le site de la municipalité de Katwijk (consulté le ), page 6.
- (nl) L.Ph. C. Van den Bergh, Handoek der Middel-Nederlandsche Geographie naar de Bronnen Bewerkt, B.J. Brill, , 326 p. (lire en ligne), pages 68 et 69, note 2.
- (nl) « Geschiedenis Katwijk aan Zee », sur le site katwijk.serc.nl (consulté le ).
- (en) Jessica Dijkman, « New institutions for rural trade (c.1350 - c.1450) », dans Jessica Dijkman, Shaping Medieval Markets : The Organisation of Commodity Markets in Holland, C. 1200 - C. 1450, BRILL, , 447 p. (lire en ligne), pages 129 et 130.
- (nl) « Onderstroom — Nevenactiviteiten » [html], sur le site du Kunsklank (consulté le ).
- (nl) J.P. van Brakel, « Dookteren in der dorp : De medische praktijk in de Katwijken 1600-1900 », dans J.P. van Brakel, Oud Leiden (lire en ligne [PDF]), p. 229 et 220 à 238.
- (nl) « Bernardus Johannes Blommers », sur le site Rkd artist & (consulté le ).
- (nl) « Eugen Gustav Dücker », sur le site RDK artist & (consulté le ).
- (nl) « Thomas Bush Hardy », sur le site RDK artist & (consulté le ).
- (nl) « Jozef Israëls », sur le site RDK artist & (consulté le ).
- (nl) « Max Liebermann », sur le site RDK artist & (consulté le ).
- (nl) « Jan Toorop », sur le site RDK artist & (consulté le ).
- (en) Nina Lübbren, Rural Artists' Colonies in Europe, 1870-1910, Manchester University Press, , 238 p. (lire en ligne).
- (nl) « Het Katwijks Museum, authentiek en verrassend », sur le site du Katwijk Museum (consulté le ).
- (en) Sandra Kornet-van Duyvenborden, A Dutchman on Tritan da Cunha : the quest for Peter Green, Mann, , 235 p. (lire en ligne), pages 7, 12 et 171.
- Frédéric Christian Cornelissen, Les industries des Pays-Bas : leur localisation géographique et leur évolution, F. Alcan, , 251 p., pages 190 et 191.
- (nl) « Katwijk en de Atlantikwall », sur le site katwijkinoorlog.nl (consulté le ).
- (nl) « Hollands Duin : Atlantikwall », sur le site staatsbosbeheer (consulté le ).
- (en) Steven J. Zaloga, The Atlantic Wall : Belgium, The Netherlands, Denmark and Norway, vol. 2, Bloomsbury Publishing, , 64 p. (lire en ligne).
- (nl) L. Vogelaar, « Katwijk zweeg over afbraak en evacuatie », Reformatorisch Dagblad, (lire en ligne, consulté le ).
- (nl) « Monumentnummer: 509367 - Sportlaan 20A 2225JN te Katwijk », sur le site Rijksmonumentenregister du Service national pour le Patrimoine Culturel (consulté le ).
- (nl) « Soldaten van Oranje van Nederland over zee naar Engeland », sur le site Engeland vaarders Katwijk (consulté le ).
- (nl) Collectif, « Katwijk aan Zee, Boulevardzone : Een wederopbouwgebied van nationaal belang », publications du Service national pour le Patrimoine Culturel, vol. 30, no 2, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (nl) Collectif, « Katwijk aan Zee : Boulevardzone - Toonbeeld van de wederopbouw », publications du Service national pour le Patrimoine Culturel, Rijksdienst voor het Cultureel Erfgoed, vol. 30, (lire en ligne, consulté le ).
- (nl) Rudi Rolf et Hans Sakkers, Duitse bunkers in Nederland : inventarisatie van de gebouwde en nog aanwezige duurzame verdedigingswerken, , 240 p..
- (en) Rudi Rolf et Peter Saal, Fortress Europe, Airlife, , 166 p., page 73.
- (nl) « Monument numéro d'inventaire 530957 », sur le site du ministère de la Culture Néerlandais (consulté le ).
- (nl) « Vaste collectie », sur le site du Katwijk Museum (consulté le ).
- (nl) Huib Stam, Haring : De vis die Nederland veranderde, Overamstel Uitgevers, , 352 p. (lire en ligne).
- (en) Mike Smylie, « Bomschuit », dans Mike Smylie, Traditional Fishing Boats of Europe, Amberley Publishing Limited, , 256 p. (lire en ligne), pages 170 à 180.
- (en) John Leather, The Gaff Rig Handbook : History, Design, Techniques, Developments, A&C Black, , 240 p., p. 160.
- Terlouw 2017, p. 47-50.
- (nl) « Quality coast », sur le site qualitycoast.info, (consulté le ), page 17.
- (nl) « Aanleg tramlijn 1881 », sur le site de l'histoire de la Hollande-Méridionale, Province de Hollande-Méridionale (consulté le ).
- (nl) Franz Berendsen, « De Blauwe tram : een litteraire fatroute », publications de la Bibliotheek aan de Vliet, , p. 1 à 36 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (nl) « Duin- en Bollenstreek, Leiden, Rijnstreek en Midden-Holland » [html], sur le site de la société Arriva (consulté le ).
- (nl) « Omleidingen & stremmingen Zuid-Holland » [html], sur le site de la société Arriva (consulté le ).
- (nl) « Linjholfer 2017 Katwijk » [PDF], sur le site de la société Arriva (consulté le ).
- (nl) « Lijn 90 - Den Haag - Lisse » [html], sur le site de Arriva (consulté le ).
- (nl) « Route beschrijvingen 2015 » [PDF], sur le site riverduinen (consulté le ).
- (nl) Collectif, Masterplan Katwijk aan Zee : Wonen en ruimte, municipalité Katwijk, , 104 p. (lire en ligne [PDF]).
- (nl) Pim Reinders, « De Lader van fortuin en liefdadfigheid », dans Pim Reinders, Steeds voor alle arbeiders aanspreekbaar : Sam van den Bergh (1864-1941), grootindustrieel, Uitgeverij Balans, (lire en ligne), page 82.
- (nl) Emerentia van Heuven-van Nes, Nassau en Oranje in gebrandschilderd glas 1503-2005 : Emerentia van Heuven-van Nes , m.m.v. S. Groenveld en D.B.M. Hermans, Uitgeverij Verloren, , 314 p. (lire en ligne), page 235.
- « Het ontstaan van het ‘Zeehostunneltje’ », sur le site du Engelandvaarders Katwijk (consulté le ).
- (nl) « Katwijk - Overduin », sur le site Weetmeer du Centraal Bureau voor de Statistiek (consulté le ).
- (nl) « Geschiedenis van de Rooie buurt » [html], sur le site officiel du Rooie Buurt (consulté le ).
- (nl) « Huizen in Witte Hek », sur le site Weetmeer du Centraal Bureau voor de Statistiek (consulté le ).
- (en) Collectif, Dialecticon volume II, , pages 122-125.
- (en) « Katwijk aan Zee - Zuid-Holland » [html], sur le site du Meerterns Institut (consulté le ).
- (nl) Johan Winkler, Algemeen Nederduitsch en Friesch dialecticon, vol. 1, (lire en ligne), page page 267.
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 1995 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Wijken en buurten; inwoners en uitkeringen, 1999-2009, regio-indeling 2009 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2003 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Wijken en buurten; inwoners en uitkeringen, 1999-2009, regio-indeling 2009 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2009-2012 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2009-2012 », sur le site du Bureau central de la statistique, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2009-2012 », sur le site du bureau central des statistiques (Centraal Bureau voor de Statistiek), (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2013 », sur le site du Centraal Bureau voor de Statistiek, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2014 », sur le site du Centraal Bureau voor de Statistiek, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2015 », sur le site du Centraal Bureau voor de Statistiek, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2016 », sur le site du Centraal Bureau voor de Statistiek, (consulté le ).
- (nl) « Kerncijfers wijken en buurten 2017 », sur le site du Centraal Bureau voor de Statistiek, (consulté le ).
- (nl) « De Krulder - openbaare bassischool », sur le site kruder.nl (consulté le ).
- (nl) « Welkom bij Rehobothschool », sur le site de la Rehobothschool (consulté le ).
- (nl) « Welkom bij Rutersschool », sur le site de la Rutterschool (consulté le ).
- (nl) « Welkom bij Oranjeschool », sur le site de l'Oranjeschool (consulté le ).
- « Andreaskerk : Hervormde wijkgemeente van katwijk aan Zee », sur le site de l'Église réformée de Katwijk (consulté le ).
- « De doopdiensten », sur le site de l'Église protestante de Katwijk (consulté le ).
- (nl) « Parochiekern H. Joannes de Doper - Home », sur le site de la Parochiekern H. Joannes de Doper, (consulté le ).
- (nl) « De tempel », sur le site soeftempel (consulté le ).
- (nl) « De locatie », sur le site soeftempel (consulté le ).
- (nl) Collectif, « Sluis », publications du RDMZ rv, vol. 32, no 87, , pages 3 et 30 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (nl) « Boezemgemaal Katwijk », sur le site de l'Office des eaux de Rinjland, (consulté le ).
- (nl) « Koning Willem Alexander / vh. Boezemgema », sur le site de l'Unie Waterschappen - De Nederlandse Gemalen Sichting (consulté le ).
- (nl) « Overzischte gementelijke monumenten 07 mai 2013 » [PDF], sur le site de la commune de Katwijk (consulté le ).
- (nl) « Oude Kerk », sur le site de l'église réformée de Katwijk (consulté le ).
- (nl) « Nieuwe Kurk », sur le site du ministère de la culture néerlandais (consulté le ).
- (nl) « Vuurbaak van Katwijk aan Zee », sur le site du ministère de la culture des Pays-Bas (consulté le ).
- (nl) « Exposities », sur le site du Katwijks Museum (consulté le ).
- (nl) « Vaste Collectie », sur le site du Katwijks Museum (consulté le ).
- (en) Henry-Russell Hitchcock, Architecture : Nineteenth and Twentieth Centuries, Yale University Press, , 696 p. (lire en ligne), p. 492.
- Giorgio Grassi, L'architecture comme métier et autres écrits, Editions Mardaga, , 482 p. (lire en ligne), page 238.
- (nl) Otakar Máčel, Sander Woertman et Charlotte van Wijk, Chairs : The Delft Collection, 010 Publishers, , 270 p. (lire en ligne), page 262.
- (nl) Michael Withe, De Stijl and Dutch Modernism, Manchester University Press, , 176 p. (lire en ligne), pages 29 et 30.
- (en) Richard Padovan, Towards Universality : Le Corbusier, Mies, and De Stijl, (lire en ligne), page 140.
- (nl) Ossip van Duivenbode, « Woonhuis Allegonda », sur le site Architectuur Guid (consulté le ).
- (nl) « Trisan da Cunha » [html], sur le site archive (consulté le ).
- (nl) Sandra Kornet-van Duyvenboden, Op zoek naar Pieter Groen : een Katwijker op Tristan da Cunha, Katwijk aan den Rijn, uitg, Van den Berg, , 224 p..
- (en) Sandra Kornet-van Duyvenboden, A Dutchman on Tristan da Cunha : the quest for Peter Green, Winchester, George Mann, , 235 pages.
- (nl) Josiane Heijnen, « Mia Bruyn-Ouwerhand : Of het vertriet an Streektroman », IAV publications, Leiden, , page 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (nl) « In memoriam oud burgemester » [html], sur le site de la commune d'Urk (consulté le ).
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (nl) Menno Dijkstra, Rondom de mondingen van Rijn & Maas : landschap en bewoning tussen de 3e en 9e eeuw in Zuid-Holland, in het bijzonder de Oude Rijnstreek, Sidestone Press, , 544 p. (lire en ligne).
- (en) Kees Terlow, « 3.2 - Katwijk », dans Kees Terlow, Local Identities and Politics : Negotiating the Old and the New, Routledge, , 152 p. (lire en ligne).
- Guido Peeters et al., Pays-Bas : Géographie, économie, histoire et politique, Encyclopædia Universalis, coll. « Les grands articles », (lire en ligne).
- (nl) Collectif, Masterplan Katwijk aan Zee : Wonen en ruimte, municipalité Katwijk, , 104 p. (lire en ligne [PDF]).
- (nl) Collectif - conseil municipal de Katwijk, « Kracht van de Katwijkse kust : De ambities an beeld gebracht », publications de la municipalité de Katwijk, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- (nl) « Zoeken - Katwijk aan Zee », sur le site de la ville de Katwijk (consulté le ).