Kerlaz

commune française du département du Finistère

Kerlaz [kɛʁlaz] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Kerlaz
Kerlaz
La mairie.
Blason de Kerlaz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Douarnenez Communauté
Maire
Mandat
Marie-Thérèse Hernandez
2020-2026
Code postal 29100
Code commune 29090
Démographie
Gentilé Kerlaziens
Population
municipale
792 hab. (2021 en évolution de −4,58 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 34″ nord, 4° 16′ 21″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 137 m
Superficie 11,445 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Douarnenez
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Kerlaz
Liens
Site web www.kerlaz.bzh

Géographie

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Situation

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La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik et se situe au fond de la baie de Douarnenez dont elle possède un tronçon de littoral formant des falaises, constituées essentiellement de schistes avec des intercalations gréseuses datant du briovérien, élevées d'une vingtaine de mètres allant de la plage du Ris (du Ry) et la pointe de Kastell ar Bardeg à la pointe de Menez an Aod (visibles de la plage située à leur pied, mais qui découvre seulement à marée basse) et possède la grande plage de Trezmalaouen (juste au sud de pointe de Beg ar Garreg qui fait partie de la commune de Plonévez-Porzay). Son littoral est longé par le sentier de grande randonnée GR 34.

La plage de Trezmalaouen

Une épave gît au large de la plage de Trezmalaouen, découvrant parfois à marée basse ; elle a été étudiée en 1995 afin d'être datée par dendrochronologie[1] et daterait du début du XVIe siècle[2].

Les falaises entre la pointe de Kastell ar Bardeg et la pointe de Menez an Aod

La vallée du Névet, un petit fleuve côtier qui se jette dans la baie de Douarnenez au niveau de la plage du Ris, limite au sud le finage communal, séparant Kerlaz du Juch et de Douarnenez ; un autre petit fleuve côtier, le Douric-ar-Briant sert de limite nord à la commune, la séparant de Plonévez-Porzay. Une partie du Bois du Névet appartient à la commune de Kerlaz et la sépare à l'est de Locronan.

Le territoire communal est très vallonné, l'altitude allant de 0 mètre au niveau de la mer sur le littoral à 130 mètres à l'est dans le Bois de Névet, au niveau de la limite communale avec Locronan. Le bourg occupe le rebord d'un plateau, à environ 2 km de la mer, vers 77 mètres d'altitude.

Transports

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Kerlaz est traversé par la route départementale 7 allant de Châteaulin à Douarnenez via Locronan. La commune n'est desservie par aucune voie ferrée, les gares les plus proches de Kerlaz sont celles de Quimper (17 kilomètres) et Châteaulin (18 kilomètres). L'aéroport le plus proche est celui de Quimper-Bretagne.

En 1905, un projet de voie ferrée allant de Châteaulin à Douarnenez, qui aurait desservi Kerlaz, fut étudié, mais la ligne ne fut pas construite[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 106 mm, avec 16,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pluguffan à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 214,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Kerlaz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), forêts (24,1 %), zones urbanisées (3,2 %), prairies (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Étymologie et origines

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Kerlaz est une ancienne trève de Plonévez-Porzay (étymologiquement en breton ploue nouvelle, "paroisse nouvelle" en français), elle-même paroisse issue de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Ploéven (étymologiquement en breton ploue d'Even, "paroisse d'Even" en français) qui ne devint paroisse qu'en 1874 et commune en 1932[18].

Le nom "Kerlaz" provient de ker, signifiant en breton "lieu habité" et de "Laz", qui est aussi le nom de la commune de Laz (Finistère). Le nom "Laz" provient probablement du vieux celte "lath " (signifiant "lieu élevé")[19]. Une autre hypothèse indique que le nom "Laz" proviendrait du gallois "ladd" (le double "d" se prononce "z" en gallois), signifiant "meurtre" ; ce nom s'expliquerait par le fait qu'autrefois cette région très forestière était dangereuse pour les voyageurs et que de nombreux meurtres s'y commettaient, sans parler des nombreux loups qui infestaient la région. Le nom s'est aussi écrit "Las" au XVIIIe siècle[20].

Kerlaz se serait appelé autrefois "Trefriaud" ou "Treffri", et son nom aurait été changé en "village du meurtre", traduction littérale de Kerlaz en breton (en 1518, son église est dénommée Capella Oppidi occisionis dans une délibération du général[21] de Plonévez-Porzay) à la suite soit du meurtre d'agents seigneuriaux venus lever des subsides, soit à la suite d'une rixe qui aurait opposé des jeunes gens de Kerlaz à ceux d'une paroisse voisine car les deux hypothèses existent[18].

Préhistoire

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Une tombe de l'âge du bronze a été trouvée près du manoir de Coz-Castel dans le Bois de Névet. « Cette sépulture, enfouie et non surélevée, était protégée par une grosse pierre de 2,90 × 1,60 mètres, reposant sur des murets en pierre sèche. Elle recouvrait une petite urne en terre cuite munie d'une anse et contenant des cendres. À 25 mètres de là, une autre sépulture à coffre ne contenait que de la cendre reposant sur une couche de sable »[22].

Antiquité

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Des substructions gallo-romaines ont été identifiées à plusieurs endroits le long du littoral, notamment au niveau des plages du Ris et de Trezmalaouen. Le site de production de garum situé en bordure de la plage de Trezmalaouen, fouillé en 2008 (neuf cuves de production ont été identifiées et des restes de poissons, des jeunes sardines, trouvés dans l'une d'entre elles), est en 2024 menacé de disparition, les éléments de maçonnerie subsistants sont désormais à flanc de falaise[23].

Le tracé d'une voie romaine venant du bourg actuel de Plonévez-Porzay, passant près du manoir de Moëllien, puis par le hameau de Kerstrat, avant d'aboutir à la plage du Ris a été retrouvé[24].

Moyen Âge et Temps modernes

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La famille de Névet vint, au XVe siècle, habiter le château de Lézargant, alors en Plonévez-Porzay, désormais en Kerlaz. Ce château a totalement disparu, des vestiges souterrains ont toutefois été découverts à la fin du XIXe siècle, portant des marques de tâcherons[25].

Plusieurs familles seigneuriales ont habité successivement le manoir de Lezarscoët : initialement la famille Lezarscoët, puis la famille de Langéouëz, celle de Guengat, celle de Kergorlay de Cleuzdon, celle du Cleuz du Gage et enfin, au XVIIIe siècle, celles de Roquefeuil et de Quemper de Lanascol, le plus souvent en raison du mariage des héritières[26]. Le dernier seigneur de Lezarscoët ayant émigré en Angleterre lors de la Révolution française, ses biens furent vendus comme bien national. Le manoir de Lezarscoët a de nos jours totalement disparu[27].

La seigneurie du Vieux-Châtel (ou Coz-Castel) et Coëtanezre (Coëtanezre est en Ploaré) appartint depuis le Xe siècle ou le XIe siècle à la famille éponyme ; le plus connu de ses membres fut Guy du Vieux-Chastel, décédé en 1266 ou 1267, connu aussi sous le nom de Guy de Plounévez, évêque de Cornouaille[28]. Cette famille fut fondue par mariage dans celle de Quélen à la fin du XIVe siècle par le mariage d'Aliette du Vieux-Châtel avec Éon de Quélen. La famille de Quélen était présente aux réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1427 et 1543 (y représentant les paroisses de Duault et Plonévez-Porzay), et fut reconnue en 1669 d'ancienne extraction chevaleresque ; en 1512 un sieur de Quélen est attesté comme baron et seigneur de Locquenvel en Duault, du Vieux-Châtel en Plonévez-Porzay, etc[29]. Cette seigneurie passa ensuite aux mains de la famille de Lannion, puis dans celles de la famille de Pontcallec en raison du mariage en 1649 de Renée-Françoise de Lannion avec Alain de Guer, marquis de Pontcallec, puis dans celles des Le Seneschal de Carcado[30] et enfin, toujours par mariage dans celles de Guy-Marie de Lopriac (121-1764), baron du Vieux-Châtel[31], lequel vendit la terre et la seigneurie à Charles-Marc Halna (1691-1755) en 1740, lequel fut seigneur du Fretay, chevalier, baron du Vieux-Châtel et de Coëtanezre, de même que son fils Jacques François Halna du Fretay (1735-1805)[32] La tradition rapporte que ce château fut saccagé et brûlé à une date inconnue, quelques ruines en subsistent[33]. En 1832 Marie Fidèle Halna du Fretay (1771-1848) fit construire un nouveau château, agrandi en 1884 par Maurice Halna du Fretay (1835-1901)[31].

Un arrêt de la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne confirma le les titres de noblesse de la famille Salaun de Lesguen, qualifiés de sieurs (seigneurs) de Kermoal [en Ploujean], Kerchoadon[en Plonévez-du-Faou], de la Roche, de Kerlaz, de Lesguen, etc.[34], citant ses ancêtres :

  • Jean Salaun, époux de Jeanne de Garzpern (Garzpen ou Garspern était une des seigneuries de Plougonven)
    • François Salaun, époux de Françoise L'Honoré (mariés le )
      • Pierre Salaun, né vers 1580, époux de Christine Nouel
        • Nicolas Salaun, seigneur de Kermoal, époux de Jeanne Siochan
          • Leur fils Guillaume Salaun, seigneur de Kermoal, baptisé le , marié avec Guillemette James, dame du Moguérou (un ancien quartier de Roscoff)[35]

En 1658, le père Julien Maunoir prêcha une mission à Kerlaz[36].

Kerlaz était une trève dépendant de la paroisse de Plonévez-Porzay ; un curé y résidait en permanence, disposant de toutes les fonctions pastorales, mais sous la direction du recteur de Plonévez-Porzay[33].

En 1758, 59 kerlaziens meurent du typhus, surnommé alors "maladie de Brest"[37].

Révolution française

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Ignace Le Garrec, né le à Kerzoualen en Plonévez-Porzay, vicaire à Kerlaz, fut prêtre insermenté en 1791, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, emprisonné en 1793 et déporté sur les pontons de Rochefort[38]. Il devint par la suite recteur de Ploéven en 1803 et mourut en 1814[39]. Un vitrail de l'église paroissiale Saint-Germain de Kerlaz les représente, ainsi que le Père Maximin (Corentin L'Helgouarc'h[40]) et les abbés Charles Le Gac[41] et Alain Le Floc'h[42] refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé[43].

La loi du porte création de la nouvelle paroisse de Plounévez [Plonévez-Porzay], dont les limites sont modifiées par rapport à l'ancienne, mais « qui conservera comme succursale Kerlaz »[44].

Le XIXe siècle

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Kerlaz est érigée en paroisse indépendante en 1874.

Boucles de ceinture en cuivre ciselé portées traditionnellement par les hommes.

Anatole Le Braz dépeint ainsi le costume traditionnel des hommes de la région de Plogonnec et Kerlaz :

« [La ceinture] est en train de disparaître (...) avec les larges braies en toile de chanvre plissée qu'elle avait pour fonction de retenir à la taille. Ces braies, d'un caractère étrangement archaïque, qu'enserraient sur le mollet des guêtres de bure, évasées par en bas et cousues aux boutonnières, on pouvait, il y a quelques années encore, les voir porter à des vieillards de Plogonnec ou de Quéménéven, que cet accoutrement singulier, joint à leurs grandes faces osseuses et à leurs longs cheveux pendants, eût fait prendre pour des survivants attardés de la Gallia braccata[45]. Mais, plus que leurs grègues barbares, ce qui achevait de leur donner un air d'Osismes, échappés du temps de Vercingétorix, c'était l'antique ceinture, d'une ampleur de baudrier, qui leur barrait le ventre de son épaisse bande de cuir brut, découpée, eût-on dit, dans une peau d'aurochs, et terminée aux deux bouts par des plaques de cuivre ciselé dont l'une, en forme de cœur, s'emboîtait dans l'autre, en forme de boucle. On la concevait très bien garnie de tout un appareil de guerre des âges préhistoriques, glaive écourté, coutelas emmanché dans de la corne de cerf, hachette à double tranchant. Les artisans à qui on la commandait étaient de simples bourreliers de village. J'ai connu à Kerlaz, au pied de la montagne de Locronan, un des curieux représentants de cette corporation désuète : il se faisait un point d'honneur d'avoir confectionné dans sa vie autant de buffleteries[46] pour homme que de colliers pour chevaux. (...)[47] »

Les conditions sanitaires étaient très médiocres. Henri Monod, dans son rapport sur l'épidémie de choléra de 1885-1886, qui sévit notamment à Douarnenez, écrit : « Au bourg de Kerlaz, il n'y a point de fontaine ; mais il y a de bons puits dont l'eau est excellente au dire des habitants. (...) À Kerlaz, les gens sont obligés d'aller laver leur linge au lavoir de Saint-Germain situé à environ 800 mètres du bourg et dont l'eau sert ensuite à irriguer les prairies en dessous »[48].

Le XXe siècle

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Le pardon de Kerlaz

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Le pardon était très fréquenté au début du XXe siècle, si l'on en croit cet extrait d'un article publié par le journal L'Ouest-Éclair en 1907 :

« Kerlaz (...) fut envahi par les habitants de Douarnenez, qui y affluèrent, parce que le petit bourg n'est pas très éloigné de la ville et aussi parce que la grand'route qui y conduit est vraiment très pittoresque. (...) Encore quelques pas, et voilà Kerlaz, déjà plein d'animation, où les habits de fête resplendissent sous l'effet du soleil. Il faut trouver le cimetière et frôler les tombes pour arriver à la vieille église où les offices sont déjà commencés ; impossible d'y pénétrer avant le départ de la procession. Après vêpres, la foule s'écoule lentement et redescend vers le Ris ; on croit avoir à ses pieds un long serpent aux mille couleurs qui s'achemine doucement vers Douarnenez[49]. »

La colonie de vacances de Ker Trez Malaouen (Trezmalaouen) et sa chapelle sont fondées en 1908 par l'abbé Julien Bernard[Note 2] et appartenait à l'association "Championnet du Ker Trez Malaouen" qui avait aussi ouvert le préventorium de La Clarté, également en Kerlaz.

La Première Guerre mondiale

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Plaque commémorative des morts de la paroisse de Kerlaz pendant la Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Kerlaz porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, trois au moins (Corentin Douerin, Corentin Lelgoualc'h, Jean Marchadour) sont morts sur le front belge dès 1914 dont les deux derniers cités à Rossignol, deux dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Joseph Kernaleguen en Serbie, Pierre Gonidec en Bulgarie), un au moins (Jean Mocaer[50]) est un marin disparu en mer ; la plupart des autres sont morts sur le sol français : parmi eux René Halna du Fretay (il vivait avant la guerre au Vieux-Châtel en Kerlaz), sous-lieutenant au 265e régiment d'artillerie, mort des suites de ses blessures le à Litz (Oise), chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la Croix de guerre[51]. Mais la plaque commémorative apposée dans le porche de l'église paroissiale Saint-Germain ne porte que 37 noms, pas tous identiques d'ailleurs à ceux du monument aux morts[52].

Les vitraux de l'église paroissiale, réalisés par le maître-verrier Gabriel Léglise ont été inaugurés le , soit presque trois mois avant l'armistice en présence de Mgr Duparc, évêque de Quimper. L'un des vitraux, situé derrière le maître-autel, est un vitrail patriotique : son médaillon représente une religieuse en cornette donnant l'extrême-onction à un soldat à l'agonie[53].

Un accident d'un autocar de Douarnenez survenu à Kerlaz en fit 15 blessés[54].

La loi du , signée par le Président de la République Paul Doumer, crée la commune de Kerlaz par scission de celle de Plonévez-Porzay ; elle précise que la séparation entre les deux communes sera constituée par le ruisseau Douric-ar-Briant[55]. Kerlaz est l'avant-dernière commune du Finistère à obtenir son indépendance communale, la dernière étant Brignogan en 1934.

La Seconde Guerre mondiale

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Trois résistants, arrêtés le à Kerlaz par des soldats de la division Ramcke, alors stationnés au préventorium de La Clarté en Kerlaz, condamnés à mort par le tribunal militaire allemand de Landerneau, ont été fusillés le à La Roche-Maurice : deux étaient originaires de Kerlaz : Joseph Boulic[56], Joseph Brouquel[57] et le troisième était Alain Strullu[58]. Pour cette raison, la place centrale de Kerlaz s'appelle "Place des Résistants".

L'après Seconde Guerre mondiale

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Depuis 1967 l'institut médico-éducatif "La Clarté" accueille des enfants et adolescents handicapés atteints de déficience intellectuelle dans le domaine du Vieux-Châtel, succédant à un préventorium implanté au même endroit depuis l'Entre-deux-guerres[59].

Pierre Jaïn a été maire pendant 25 ans entre 1983 et 2008 (il avait été adjoint au maire entre 1977 et 1983). Pendant ses mandats, l'ancien presbytère est transformé en mairie, la place située devant étant réaménagée ; le monument aux morts est déplacé ; le terrain de football est réhabilité et une station d'épuration construite[60].

Le XXIe siècle

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Un site de stockage de déchets inertes a été ouvert en décembre 2021 par l'entreprise "Guenneau TP" dans l'ancienne carrière du Merdy : 2 400 tonnes d'amiante et 10 000 tonnes de déchets inertes y seront accueillies chaque année[61]. Cette ouverture a suscité de nombreuses oppositions (avis défavorable de la municipalité et opposition de riverains)[62].

Démographie

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Évolution de la population  [ modifier ]
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
669686654609567513614729803
2006 2008 2013 2018 2021 - - - -
801797830783792----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
  1983 Germain Marchadour    
1983 2008 Pierre Jaïn[Note 3]   Agriculteur.
2008 2014 Michel Kervoalen   Agriculteur
2014 En cours Marie-Thérèse Hernandez DVG Retraitée de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Monuments et sites

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L'enclos paroissial
Vues extérieures de l'église Saint-Germain
Vues intérieures de l'église Saint-Germain
Les vitraux de Gabriel Léglise

Jean-Marie Abgrall l'a décrite en ces termes :

« Elle est toute modeste cette église de village, dédiée à saint Germain d'Auxerre, et cependant elle a un petit air pimpant avec son clocher gothique, accompagné de deux tourelles aux pyramides aiguës, avec son joli porche gothique et l'ossuaire qui l'avoisine, sans compter le petit arc de triomphe, daté de 1558, qui forme l'entrée du cimetière. Le clocher porte la date de 1660, la tourelle sud celle de 1671. À l'intérieur du porche, on lit en lettres gothiques le nom de Philibert. Sur le socle de l'Ecce Homo, dans le transept sud, est la date de 1569 ; aux fonts baptismaux, 1567 ; sur la croix du cimetière : Hierosiem. Le Carof. 1645[69]. »

En 1857, Édouard Vallin avait visité Kerlaz et précisait alors que la porte de l'église portait l'inscription « J. Lucas, 1630 » et que le calvaire du cimetière en portait une autre « Hierosme Le Caro fecit 1641 »[70]. Il évoque aussi « un puits curieux » qui porte la date de 1739[71].

  • La fontaine Saint-Germain et son ancien lavoir :
  • La pointe de Menez an Aod (juste au sud de la plage de Trezmalaouen) est désormais un site naturel protégé, propriété du département du Finistère.

Personnalités liées à la commune

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  • Le baron Maurice Halna du Fretay (1835-1901), propriétaire du Vieux Chatel en Kerlaz, président de la Société archéologique du Finistère.
  • Mercédès Le Fer de la Motte (née en 1862, décédée le ), fille d'un officier de marine breton, Charles Le Fer de la Motte, et d'une aristocrate chilienne, Juana-de-Dios-Natalia Valdivieso y Balmaceda, œuvra dans des organisations charitables d'abord religieuses (en religion, elle porte le nom de Mère Marie-Mercédès de la Résurrection et fut prieure de l'Oratoire de Saint-Philippe-Néri à Paris[72]), prenant en 1898 la direction de l'« Œuvre sociale de Popincourt », puis laïcise celle-ci et crée l'association « La maison sociale »[73] qu'elle dirige jusqu'en 1909, année où elle se heurte à Marie-Jeanne Bassot. Elle se retire alors au manoir du Ris où elle continue une œuvre sociale. Elle décède en 1933 lors d'un séjour à Levallois-Perret, mais est inhumée à Kerlaz[74].
  • Abbé Germain Horellou, auteur de cantiques, chansons, poésies, romans feuilleton et batteur dans un groupe de rock chrétien, né à Kerlaz.
  • René Billon, footballeur, né en 1931 à Kerlaz.
  • Pierre Jaïn, sculpteur breton d'art brut.

Tableaux représentant Kerlaz

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Chansons et poèmes

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  • Une gwerz intitulée Le retour d'Angleterre, qui parle d'Alain Fergent qui accompagna Guillaume le Conquérant lors de la conquête de l'Angleterre en 1066, évoque les filles de Kerlaz : elle fut initialement présentée comme datant du XIe siècle avant que l'on ne découvre qu'il s'agit d'un pastiche d'une gwerz de Silvestrik, un paysan ménétrier du XVIIIe siècle[76].
  • J.-B. Dagorn, du collège de Pont-Croix, a écrit un poème intitulé Chassés, qui obtint un prix littéraire, dans lequel il évoque un fermier de Kerlaz[77].
  • Étienne Énault (1816-1883) a écrit un roman intitulé Comme on aime, publié en 1876, dans lequel il évoque le château de Kerlaz[78].

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Julien Bernard, chanoine honoraire de Paris, né en 1876, décédé en 1944 après avoir pris une part active à la Résistance (il contribua notamment au sauvetage de juifs pourchassés, ainsi que de résistants et parachutistes).
  3. Pierre Jaïn, né vers 1934, décédé en janvier 2023.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Jean-René Donguy, « Douarnenez (Finistère). Trez Malaouen », Archéologie médiévale, no 26,‎ , p. 364 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Alexandra Grille et Michel Daeffler, « Plonévez-Porzay – L’épave Trez Malaouen 2 (EA 842) », ADLFI. Archéologie de la France - Informations,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Journal L'Ouest-Éclair, no 3208 du 21 décembre 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6409245/f4.image.r=Kerlaz
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  6. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
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  40. Corentin L'Helgouarc'h, né le à Kéradun en Plonévez-Porzay, capucin et prédicateur célèbre en son temps, mort le à la prison des Capucins à Landerneau
  41. Charles Le Gac, né le à Lesvren en Plonévez-Porzay ; il fut vicaire à Ploaré, puis professeur au collège de Quimper ; il fut enfermé à la prison de Brest, puis au château du Taureau avant de s'exiler en Allemagne ; il ne rentra en France qu'en 1814 et mourut en 1842 à Quimper
  42. Alain Le Floc'h, né le à Plonévez-Porzay ; il fut prêtre à Crozon. Pendant la Révolution, il dut se cacher, puis fut déporté sur les pontons de Rochefort, avant de s'exiler en Espagne ; il fut par la suite vicaire à Elliant, puis recteur de Saint-Yvi et ensuite de Briec ; il mourut en 1831
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  45. Nom donné par les Romains aux Gaulois, à cause des braies (braccae en latin), espèce de pantalon large qu'ils portaient alors.
  46. Objets en cuir
  47. Anatole Le Braz, L'art populaire breton, "Les Modes : revue mensuelle illustrée des Arts décoratifs appliqués à la femme", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5726391z/f12.image.r=Kerlaz
  48. Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f424.image.r=Kerlaz
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  50. Jean Mocaer, né le à Plonévez-Porzay, marsouin au 3e régiment d'infanterie coloniale, disparu en mer lors du naufrage du Provence II le .
  51. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47322
  52. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=77813
  53. « À Kerlaz, un vitrail rend hommage aux victimes de la Grande Guerre », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  56. Joseph Boulic, né le à Kerlaz, résistant FFI, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article171994
  57. Joseph Brouquel, né le à Kerlaz, cultivateur, résistant FFI, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article168434
  58. Alain Srullu, né le à Esquibien, voir http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article168253
  59. https://kerlaz.bzh/vie-locale/vie-scolaire/la-clarte/
  60. « Kerlaz. Disparition de Pierre Jaïn maire de la commune pendant 25 ans », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. « Kerlaz. Le centre de stockage des déchets du Merdy sera opérationnel début 2022. Ce centre pourra accueillir chaque année 2 400 tonnes d'amiante et 10 0000 tonnes de déchets inertes », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
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  65. Jean-Yves Cordier, « Vierges allaitantes I : Notre-Dame de Tréguron à Gouezec : les Vierges. », sur aile.com, Le blog de jean-yves cordier, (consulté le ).
  66. Henri Le Floch, né le à Plonévez-Porzay (en fait à Caouët, en Kerlaz), fils de Mathurin Le Floc'h et de Marie Joncourt, décédé en février 1950 au manoir de Barbegal, près d'Arles, voir http://spiritains.forums.free.fr/defunts/leflochh.htm
  67. Gabriel Léglise a réalisé de nombreux autres vitraux, par exemple ceux de l'église Saint-Saturnin à Nogent-sur-Marne, voir http://fr.topic-topos.com/vitraux-du-choeur-nogent-sur-marne, de l'église de la Nativité de Notre-Dame à l'Île d'Arz, de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Montbert
  68. http://www.lavieb-aile.com/article-vierges-allaitantes-iv-kerlaz-eglise-saint-germain-les-vitraux-98324931.html et http://www.lavieb-aile.com/article-vierges-allaitantes-iv-kerlaz-eglise-saint-germain-les-vitraux-2eme-partie-99335502.html
  69. Jean-Marie Abgrall, "En vélo autour de Quimper", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102119s/f39.image.r=Kerlaz
  70. Les registres paroissiaux de Plonévez-Porzay indiquent le décès le de Hiérome Le Caro, laboureur, âgé de 60 ans. Il serait alors vers 1640 et est trop jeune pour pouvoir être la personne indiquée, qui, par contre, pourrait être son père ou son grand-père
  71. Édouard Vallin, Classe d'archéologie. 12e séance, "Bulletin archéologique de l'Association bretonne", 1857, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074691/f306.image.r=Kerlaz
  72. Journal La Croix, no 15786 du 5 août 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414050v/f2.image.r=Kerlaz
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  74. « Mémoires vives », sur sociaux.fr, Mémoires vives (consulté le ).
  75. « Catalogue des tableaux, pastels et dessins par Jules Breton, composant son atelier... [Vente de l'Atelier Jules Breton, 2-3 juin 1911] / [expert] Georges Petit », sur Gallica, (consulté le ).
  76. Henri d'Arbois de Jubainville, Note sur une chanson bretonne intitulée "Le retour d'Angleterre", "Revue archéologique", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203586s/f237.image.r=Kerlaz
  77. "Recueil de l'Académie des jeux floraux", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4154660/f28.image.r=Kerlaz
  78. Étienne Énault, Comme on aime, (lire en ligne).

Bibliographie

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Liens externes

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