Kiyomi

cuisine japonaise, agrume

Kiyomi du japonais 清見 (きよみ) (kiyomi) est un agrume japonais produit par hybridation entre une mandarine satsuma Miyagawa Wase, (C. reticulata) et d'une orange ‘Trovita’ (C. sinensis ‘Osbeck’)[1]. Il fait partie du groupe des agrumes spécifiques du Japon.

Dénomination

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Cette variété a été le premier tangor créé au Japon en 1949. Son nom provient de la contraction des noms du temple 清見寺 (Kiyomidera) Seiken-ji et du lagon 清見潟 (Kiyomi kata) Kiyomigata proches de l'endroit où il a été obtenu (Préfecture de Shizuoka) en 1979[2]. Il est référencé « Tangor Nōrin No.1 »[3], non protégé, puisqu'il est historiquement le premier tangor japonais[1].

Description

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Le fruit de taille moyenne, aplati, pèse aux alentours de 200 g. Sa peau est jaune-orangé à maturité, moyennement lisse. Elle une épaisseur de 3 à 4 mm.

La pulpe est orange, tendre et juteuse, les segments séparés par une peau fine. La saveur du jus est vive et ressemble à celle de l'orange[1]. Il est plus facile à peler que l'orange douce sans être aussi facile qu'une à Satsuma, son arôme est plus marqué que la Satsuma[4]. Les kiyomi sont doux. Le taux de sucre est habituellement de 11 à 12 °Brix et atteint même 13 à 4 °Brix dans de bonnes conditions. L'acide citrique est autour de 1 à 4 %.

La fleur possède des anthères avortées, et le fruit de par sa parthénocarpie n'a pas de pépins. Il est tardif: récolte de mars à mai[5]. Le goût est similaire au mikan, tandis que l'arôme est similaire à celui d'une orange[1].

C'est une plante plutôt résistante au froid, à l'instar des mandariniers. Elle est assez productive, bien que sujette à l'alternance biennale[1].

En 2017 Kyomi était encore le 7éme agrume cultivé au Japon

Culture

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La production était en 2017 de 1 000 t principalement à Ehime (40 %) et Wakayama (37 %)[6].

Descendance

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C'est un agrume monogerme[7], et est donc souvent utilisé comme plante femelle pour produire de nouveaux hybrides dont T. Shimuzu dresse un schéma en 2022[4].

Généalogie de Kiyomi par T. Shimizu
Kiyomi et sa descendance

Kiyomi (1979) est à l'origine avec des satsumas, des oranges, 'Seminole', Minneola, 'Viking' de 10 cultivars hybrides ('Seihou' (1988), 'Tsunokaori' (1990), 'Youkou' (1995), 'Harumi', 'Akemi', 'Amaka' (le 3 en 1996), 'Nishinokaori' (1997), 'Tamami' (2004), 'Tsunonozomi' (2011) et 'Shiranuhi'[8]), et avec les tangors Encore et la mandarine Ponkan de 7 cultivars ('Amakusa', 'Setoka' (1998), 'Harehime' (2001), 'Reikō' (2004), 'Setomi' (2006), 'Tsunokagayaki' (2008) et 'Asumi' (2013))[4].

Bibliographie

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  • Nishiura, Masao Shichijo, Toranosuke Ueno, Isamu Iwamasa, Masao Kihara, Takeshi Yamada, Akio Yoshida, Toshio Iwasaki, À propos de la nouvelle variété d'agrumes « Kiyomi », Revue 果樹試験場報告. B, 興津  ISSN 0302-0096. 1983[9]

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d et e (ja) Nishiura, Masao et al., « Kiyomi: A new variety of citrus », Bulletin of Fruit Tree Research Station B, Ministry of Agriculture and Forestry Japan, no 10:1-9,‎ (lire en ligne)
  2. « 果樹茶業研究部門:育成品種紹介 清見(きよみ) | 農研機構 », sur www.naro.go.jp (consulté le )
  3. Tangor agricultural and forestry No.1 (タンゴール農林1号?)
  4. a b et c (en) Tokurou Shimizu, « Breeding New Premium Quality Cultivars by Citrus Breeding 2.0 in Japan: An Integrative Approach Suggested by Genealogy », Horticulturae, vol. 8, no 6,‎ , p. 559 (ISSN 2311-7524, DOI 10.3390/horticulturae8060559, lire en ligne, consulté le )
  5. (ja) « 清見(きよみ) | 愛媛かんきつの種類について | 愛媛県産かんきつPRサイト(愛媛かんきつ部) », sur www.kankitsu.aifood.jp (consulté le )
  6. (ja) 図説 果物の大図鑑, マイナビ出版,‎ (ISBN 978-4-8399-5384-3, lire en ligne)
  7. « monogerme », dans Wiktionnaire, le dictionnaire libre, (lire en ligne)
  8. (en) T. K. Lim, « Citrus reticulata ‘Shiranui’ », dans Edible Medicinal And Non-Medicinal Plants, Springer Netherlands, (ISBN 978-94-007-4052-5, DOI 10.1007/978-94-007-4053-2_88, lire en ligne), p. 732–738
  9. « AgriKnowledgeシステム », sur agriknowledge.affrc.go.jp (consulté le )