Le terme Klangfarbenmelodie signifie littéralement « mélodie de timbre » en allemand. Cette technique musicale consiste à confier aux différents instruments des interventions très concises dans un kaléidoscope de timbres différents. Les instruments de l'orchestre n'ont pas de rôle mélodique à proprement parler, mais chacun contribue à l'élaboration d'une mélodie globale et générale.

Les compositeurs comme Anton Webern (Cinq pièces pour orchestre, op. 10), Arnold Schönberg, ou encore Alban Berg ont beaucoup eu recours à cette technique mais c'est principalement Hector Berlioz qui a initié cette pratique, dans les années 1830, comme dans la « Marche au supplice » de sa Symphonie fantastique (mesures 109-112).

La notion de Klangfarbenmelodie a été forgée par Arnold Schönberg dans son Traité d'harmonie (1911)[1].

Notes et références modifier

  1. Brice Leboucq, « Chronique rétrospective du XXe, publié dans Études, tome 395 », sur Cairn.info, (consulté le )

Annexes modifier

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