Klaus Schütz
Klaus Schütz, né le à Heidelberg et mort le à Berlin, est un homme politique allemand du Parti social-démocrate (SPD). Du au , il est le maire de Berlin-Ouest. Il est président du Bundesrat en 1967-1968. Après sa démission, il est nommé ambassadeur d'Allemagne en Israël, poste qu'il occupe jusqu'en 1981, puis est nommé directeur général de la Deutsche Welle, poste qu'il occupe de 1981 à 1987.
Ambassadeur d'Allemagne en Israël (d) | |
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Per Fischer (d) Niels Hansen (en) | |
Ministre plénipotentiaire des Affaires culturelles franco-allemande | |
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Président du Bundesrat | |
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Bourgmestre-gouverneur de Berlin | |
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Secrétaire d'État | |
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Membre de la Chambre des députés de Berlin | |
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Sénateur de Berlin | |
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Député au Bundestag 4e législature du Bundestag (d) | |
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Harry Liehr (d) | |
Député au Bundestag 3e législature du Bundestag (d) | |
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Membre de la Chambre des députés de Berlin | |
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Parti politique |
Parti social-démocrate d'Allemagne (à partir de ) |
Distinctions |
Biographie
modifierKlaus Schütz est grièvement blessé en Italie, à l'âge de 19 ans, en 1945, peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son bras droit est depuis paralysé[1].
Son parcours politique au sein du SPD commence après la guerre dans sa branche la plus à gauche. Il dirige un groupe de jeunesse Trotskiste dans le District de Zehlendorf à Berlin qui a pris des positions soviétiques dans le SPD. En 1949, il se rend pour un séjour d'études aux États-Unis. À son retour à Berlin, il suit Willy Brandt[2].
Il épouse en 1952 une fille de pasteur, Adelheid (1924 – 2006).
Klaus Schütz est député du Bundestag de 1957 à 1962. De 1962 à 1966, il est sénateur chargé des affaires fédérales et en même temps Plénipotentiaire de l'État de Berlin auprès du gouvernement fédéral. Du au , il est secrétaire d'État officiel au Ministère des Affaires étrangères. En 1967, il prend la succession de Heinrich Albertz comme Bourgmestre-gouverneur de Berlin, celui-ci ayant démissionné après la mort de l'étudiant Benno Ohnesorg lors de la visite du Shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi en 1967. Du au , il est président du Bundesrat.
Le social-démocrate Schütz a contre lui le mouvement étudiant et l'Union socialiste allemande des étudiants. Aux yeux de la nouvelle gauche, il incarne à Berlin le « système » détesté et est donc l'ennemi attitré du mouvement. Lors des manifestations en 1968, les étudiants protestent en scandant : « Brecht dem Schütz die Gräten, alle Macht den Räten! » (Schütz, cassez-lui les arêtes, tout le pouvoir aux soviets !)[3].
En 1971, alors qu'il est tête de liste aux élections à Berlin, le SPD réussit encore à avoir la majorité absolue avec 50,4 % des voix. Aux mêmes élections en 1975, la CDU obtient pour la première fois une majorité relative avec 43,9 % des voix contre 42,6 % pour le SPD, et, avec le FDP (7,1 %), elle arrive à construire une coalition sociale-libérale sous sa direction. Après divers scandales financiers, Schütz se retire en 1977, son successeur étant le sénateur pour les affaires fédérales Dietrich Stobbe[4].
Par la suite, il est ambassadeur de la république fédérale d'Allemagne en Israël pendant quatre ans. De 1981 à 1987, il est directeur général de la Deutsche Welle à Cologne. Ensuite, il est directeur régional des médias en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Après ses séjours en Israël et à Cologne, il vit depuis 1993 à Berlin-Wilmersdorf[5].
En , il est nommé président de la Croix-rouge allemande à titre honorifique[6].
Klaus Schütz meurt le à l'âge de 86 ans d'une pneumonie entouré de sa famille[7].
Distinctions
modifier- 2006 : Ordre du Mérite de Berlin
- Docteur honoris causa de l'université de Haifa
Notes et références
modifier- (de) « Nécrologie sur rbb-online.de »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), 30 novembre 2012.
- (de) Michael Kubina: Von Utopie, Widerstand und Kaltem Krieg. Das unzeitgemäße Leben des Berliner Rätekommunisten Alfred Weiland (1906–1978). Münster, 2001, page 233 et suivantes.
- (de) Götz Aly, Unser Kampf 1968., éditions S. Fischer, Francfort 2008, (ISBN 978-3-10-000421-5), page 100.
- (de) Irre Erfrischung, Der Spiegel, 2 mai 1977.
- (de) Die amerikanische Botschaft muss sich nicht verstecken, Berliner Morgenpost, 2 juillet 2008.
- (de) Der neue Präsident Klaus Schütz über seine Arbeit: „Ich will andere für das DRK begeistern“, Berliner Zeitung, 6 mai 1996.
- (de) Früherer Bürgermeister Klaus Schütz ist tot, B.Z., 30 novembre 2012.
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Klaus Schütz » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (de) Courte biographie de Klaus Schütz
- (de) Klaus Schütz écrit sur sa vie dans la communauté d'artistes de Berlin