Les Kolbila sont une population vivant dans le nord du Cameroun, entre le massif de Poli et le plateau de l'Adamaoua[1].

Ils dépendent de la petite chefferie Foulbé de Mayo Bantadgé. Voisins des Dourou et des Voko, ils sont aussi en contact avec les Papé et les Dowayo. Leur nombre a été estimé à un millier en 1971, vivant principalement dans une dizaine de villages : Sélou, Gompou, Pomla, Bokaré, Djougla, Djassa, Kalbingto, Pouksa et Séboré, également à Noto, Gani, Wamba, Mangzean, Sipo et au chef-lieu de canton Mayo Bantadgé[1].

Langue modifier

Leur langue est le kolbila, une langue de l'Adamaoua[2].

Notes et références modifier

  1. a et b André Michel Podlewski, « Les Kolbila », in La dynamique des principales populations du Nord-Cameroun, 2e partie : Piémont et Plateau de l'Adamaoua, Cahiers de l'ORSTOM, vol. VIII, numéro spécial, 1971, p. 73-82, [lire en ligne]
  2. (en) Fiche langue[klc]dans la base de données linguistique Ethnologue.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • André Michel Podlewski, « Les Kolbila », in La dynamique des principales populations du Nord-Cameroun, 2e partie : Piémont et Plateau de l'Adamaoua, Cahiers de l'ORSTOM, vol. VIII, numéro spécial, 1971, p. 73-82, [lire en ligne]
  • Christian Seignobos et Francine Lafarge, Montagnes et hautes terres du Nord Cameroun, Éditions Parenthèses, 1982, 188 p. (ISBN 9782863640159)
  • Christian Seignobos et Éric Thys, Des taurins et des hommes : Cameroun, Nigéria, IRD Éditions, 1998, 399 p. (ISBN 9782709914192)

Articles connexes modifier