Konik

race de chevaux

Le Konik (polonais : Konik polski, soit « Konik polonais ») est une race de petits chevaux très rustiques, d'origine polonaise. Ils sont connus pour leurs caractères primitifs, notamment la robe souris et la raie de mulet parcourant leur dos. Ces chevaux sont initialement décrits comme proches du Tarpan sauvage, notamment par le professeur Tadeusz Vetulani, qui en sélectionne une harde dans la forêt de Białowieża. Les analyses génétiques subséquentes démontrent qu'ils ne se différencient pas des autres chevaux domestiques. En conséquence, l'histoire du Konik tel que présenté comme un descendant direct des derniers chevaux sauvages d'Europe est de plus en plus considérée comme un mythe populaire.

Konik
Konik au galop en semi-liberté à Oostvaardersplassen, aux Pays-Bas.
Konik au galop en semi-liberté à Oostvaardersplassen, aux Pays-Bas.
Région d’origine
Région Drapeau de la Pologne Pologne
Caractéristiques
Morphologie Poney
Taille 1,36 m en moyenne
Poids environ 400 kg
Robe Souris avec marques primitives
Tête Cap de maure
Statut FAO (conservation) En dangerVoir et modifier les données sur Wikidata
Autre
Utilisation Entretien des espaces verts, loisir, attelage et randonnée équestre

Le Konik aide à la gestion écologique de nombreux parcs et réserves naturelles, grâce à sa rusticité et à son comportement à l'état sauvage. Les 3 500 sujets répertoriés dans le monde en 2022 vivent essentiellement en Europe, les Pays-Bas ayant la plus grande population mondiale de Konik grâce à la réserve d'Oostvaardersplassen. Si la Pologne conserve aussi des effectifs importants, ce petit cheval est présent en France, en Belgique, en Allemagne, dans les pays baltes, au Royaume-Uni, en Biélorussie et en Espagne. Le Konik est l'un des symboles de la Pologne.

Dénomination et statut taxonomique

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Le mot « Konik » est un diminutif de koń, et signifie donc « petit cheval » ou « poney » en polonais[1],[2],[3].

Il existe une confusion fréquente entre le Tarpan et le Konik, le nom de « Tarpan » étant parfois préféré dans les désignations européennes et les programmes de conservation à celui de « Konik »[S 1],[S 2]. Le nom de « Tarpan » est initialement employé pour décrire un cheval sauvage européen, espèce ou sous-espèce désormais disparue[4],[S 3], alors que le Konik est une race de chevaux domestique, d'origine polonaise[S 1],[5].

Certaines personnes soutiennent que le Konik est le Tarpan[S 2]. Le président de l’association Arthen bugerbivore, Marc Michelot, justifie l'usage du nom de « Tarpan » plutôt que celui de « Konik polski » par l'absence de « rupture génétique complète entre les derniers tarpans sauvages retrouvés au XVIIIe siècle et leurs descendants domestiqués présents aujourd’hui », et la volonté de ne pas utiliser un nom qui « renvoie cette souche primitive au rang de simple race régionale »[S 4]. La description du Konik comme descendant naturel du Tarpan a depuis été mise en doute par de nombreux chercheurs et spécialistes[S 5],[4],[S 6],[S 7],[S 8], en raison de l'absence de preuves de continuité génétique et de non-domestication passée du Tarpan[S 9], ce dernier entrant dans le même cluster de gènes que les chevaux domestiques modernes[S 10],[S 11]. L'argument essentiel en faveur de cette continuité Tarpan-Konik est la couleur de robe similaire[S 12].

Histoire

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Groupe compact de chevaux de couleurs grises et marrons
Groupe de poneys de Dülmen en Allemagne, une race génétiquement apparentée au Konik.

Le Konik polonais est souvent décrit comme l'un des plus proches descendants naturel du cheval primitif sauvage européen désormais éteint, le Tarpan[S 13],[S 2]. Cette hypothèse est initialement publiée sur la base d'études de squelettes et de peaux, avant la disponibilité d'études sur l'ADN[6]. L'analyse du génome mitochondrial le révèle très proche des autres chevaux domestiques[S 14],[S 6],[4]. Le Konik est apparenté au poney de Dülmen, et présente des haplotypes communs aux populations de chevaux asiatiques[S 6],[S 11], ce qui laisse présumer une contribution d'ancêtres venus d'Asie à cette race[S 11]. Il entre dans le même cluster de gènes que le Dülmen et le Liebenthaler[S 15]. Il n'a pas de lien avec les chevaux préhistoriques qui arpentaient les steppes européennes avant l'Holocène[S 16].

Le Konik pourrait être apparenté au Viatka, un poney primitif russe originaire de la région de la rivière du même nom[7], au Panje issu de la même zone géographique[8], et au Schweinken, un poney de Prusse orientale utilisé au travail des fermes à partir du XIIIe siècle[9],[8]. Les terres pauvres de la Prusse orientale ont probablement hébergé des populations de chevaux sauvages jusqu'au début du XVIe siècle, des commentaires crédibles d'observateurs rendant probable l'hypothèse qu'il s'agisse alors des derniers chevaux sauvages d'Europe centrale[S 17]. Ces mentions de chevaux sauvages disparaissent des observations écrites à la fin du XVIe siècle[S 17]. La survie d'une population de chevaux sauvages génétiquement préservée de tout croisement avec des chevaux domestiques jusqu'au XVIIIe siècle est extrêmement improbable[S 18].

Le Tarpan est décrit pour la première fois par le naturaliste allemand Johann Friedrich Gmelin, qui observe un troupeau de chevaux sauvages dans les steppes inexploitées du sud de la Russie situées au nord de la Mer Noire, en 1769[S 19],[S 2]. Ces chevaux sauvages sont vraisemblablement considérés comme du gibier par les populations humaines locales, et donc chassés pour être consommés[10].

Influence des récits de Julius Brincken

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Le Hetman Jan Zamoyski à la bataille de Byczyna, peint par Jan Matejko.

Des sources crédibles font état de la possession de chevaux sauvages par l'influent Jan Zamoyski, qui fonde un très prestigieux zoo à Zwierzyniec, actif jusqu'à la fin du XVIIIe siècle selon Hacquet, lequel y cite des abattages de chevaux sauvages[S 17].

Une importante source d'informations au sujet de la race Konik provient du naturaliste allemand Julius Brincken, qui décrit en 1826 la faune et la flore de la forêt de Białowieża[S 20],[S 21]. Dans son ouvrage, il assure que cette forêt fut le dernier refuge du cheval sauvage européen, dont les ultimes représentants ont été capturés durant la fin des années 1780 pour être envoyés au zoo de la famille Zamoyski[S 20],[S 21]. Ce récit devient la légende fondatrice de la race Konik[S 22],[S 23]. En 1806, ces animaux sauvages auraient été distribués aux paysans de la région de Biłgoraj, afin de leur permettre de travailler les terres[S 22],[11],[6],[S 21]. Ces derniers auraient alors croisé la souche sauvage avec leurs propres chevaux[S 20],[S 21]. Brincken ne fournit aucune information permettant d'identifier physiquement ces animaux, mais assure que la souche sauvage resterait identifiable parmi les chevaux des paysans de Biłgoraj[S 20]. L'ouvrage de Brincken est abondamment critiqué par ses contemporains, en raison de nombreuses approximations et erreurs factuelles, en particulier des confusions entre différentes espèces végétales et animales[S 20],[S 24]. Selon le chercheur néerlandais Cis (T.) van Vuure, sa description du cheval sauvage dans la forêt de Białowieża est très probablement une erreur, aucun autre naturaliste contemporain de Brincken ne décrivant des populations de chevaux sauvages en Pologne ni en Lituanie à l'époque, et encore moins dans un environnement forestier[S 25]. De plus, un transfert de chevaux sauvages entre la forêt et Zwierzyniec serait très improbable dans un contexte où cette forêt servait de réserve de chasse au roi de Pologne, Zwierzyniec se trouvant alors en territoire ennemi, celui de l'Autriche[S 25]. La distribution de ces chevaux sauvages aux paysans locaux, suivie de leur élevage, est elle aussi très improbable dans un contexte où la paysannerie de Biłgoraj relève d'une classe sociale inférieure d'une part, et où des chevaux sauvages sont très inadaptés au travail agricole, d'autre part[S 26].

Avec l'intensification de l'agriculture en Europe au XIXe siècle, les petits chevaux ne sont plus compétitifs, menant à leur emplacement par des chevaux de trait[12]. À partir du début du XXe siècle et après la découverte du cheval de Przewalski, d'importants débats scientifiques portent sur les chevaux sauvages[S 20]. Les premières recherches sur le cheval polonais natif remontent à 1914, sous l'impulsion de deux hippologues, Jan Grabowski et Stanisław Schuch[S 13],[S 10]. Ces derniers, sur la foi du récit de Brincken, s'intéressent aux chevaux des paysans de Biłgoraj[S 23],[S 20], qu'ils décrivent comme des descendants du Tarpan sauvage[4]. Cette souche est domestiquée, mais ils estiment qu'elle conserve une proximité génétique avec cet ancêtre[S 23] dans leur publication scientifique, datée de 1921[S 20].

Selon les auteurs italien Maurizio Bongianni et Gianni Ravazzi (repris ailleurs), il est possible que ces chevaux aient été croisés avec l'Arabe[13],[14],[15],[10].

Sélection du Konik par Tadeusz Vetulani

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Deux hommes dont un militiare, entourés de deux petits chevaux.
Le professeur Tadeusz Vetulani avec deux chevaux de Biłgoraj testés sur un raid d'endurance à Poznań pour les besoins de l'armée.

Après Grabowski et Schuch, le professeur Tadeusz Vetulani s'intéresse à son tour aux « Konik de Biłgoraj » durant les années 1920[S 20]. C'est lui qui introduit le premier le nom de Konik Polski (petit cheval de Pologne) dans la littérature scientifique pour les désigner[S 10]. En 1923, un groupe de ces chevaux est placé au haras national de Janów Podlaski[S 27].

En 1927, ce professeur à l'Université de Poznań déroule une conférence à la fondation Zamoyski, dans laquelle il décrit le « Konik de Biłgoraj » comme le plus proche descendant du Tarpan des steppes sauvages sur la base de comparaisons de mesures de squelettes, et s'attribue la découverte d'une sous-espèce forestière du Tarpan, particulièrement prestigieuse[S 22],[S 20],[16], que les officiels polonais nomment Equus caballus gmelini Antonius forma silvatica Vetulani[S 21]. Ces propos s'inscrivent dans un contexte politique où la Pologne est récemment re-devenue indépendante, ses représentants d’État cherchant à peser sur la scène européenne[S 28],[S 29],[S 30].

Le Konik est sélectionné à partir de chevaux primitifs retrouvés dans des fermes rurales de l'est de la Pologne, notamment dans la région de Biłgoraj[S 31]. En 1936, Vetulani rend effective sa tentative de reconstituer l'espèce éteinte des chevaux Tarpans à partir de 35 Koniks ayant conservé des caractères jugés primitifs, qu'il re-lâche dans la forêt de Białowieża, malgré de grandes difficultés à constituer son troupeau expérimental[S 32],[S 25]. Vetulani applique ses idées personnelles, en phase avec les croyances erronées de l'époque, selon lesquelles le cheval primitif est de type oriental, en éliminant de son troupeau les chevaux de modèle occidental[S 33]. Il recours aussi énormément à la consanguinité pour fixer les caractéristiques du troupeau[S 21].

Dans son étude (publiée en français en 1939), il juge ce troupeau de Koniks comme très proche du Tarpan sauvage, notamment en raison du profil concave de sa tête[H 1]. Vetulani est progressivement marginalisé par la communauté scientifique en raison de ses tentatives répétées pour faire reconnaître son Tarpan sylvestre comme une sous-espèce de chevaux, aussi ses travaux rencontrent peu d'écho hors de la Pologne[S 34]. De plus, les trois quarts des chevaux du troupeau de Vetulani sont volés par l'armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale[S 35]. Le projet de reconstitution du Tarpan reprend néanmoins, puis s'interrompt avec la mort de Vetulani en 1952, son cheptel de Konik étant transféré en Mazurie[S 23],[S 25].

Propagation du mythe du cheval des origines

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Image noir et blanc d'une vieille coupure de journal montrant un poulain la tête basse
Poulains Konik de deux ans dans la forêt de Bialowieza, avant 1960.

Les scientifiques polonais participent ensuite à l'élaboration d'un mythe national du « cheval des origines »[S 36], décrit comme exclusivement polonais, dans un objectif nationaliste[S 23],[S 30]. Les chevaux issus de la harde de Velutani sont conservés à Popielno à partir de 1955[S 33], en suivant un processus de ré-ensauvagement[S 37]. D'autres petits haras de Konik sont créés dans les années 1950 et jusqu'au début des années 1960, notamment à Łozdaj près de Kętrzyn, Stubno et Jeżewice à l'Institut expérimental de l'Académie polonaise des sciences, ainsi qu'à la station agricole expérimentale de Złotniki, mais la plupart ont ensuite fermé[S 38].

Ces chevaux peuvent être vendus à l'extérieur à partir de 1965[8]. Les autorités communistes abandonnent l'élevage du cheval agricole dans les années 1970, et conservent la harde de Konik, décrite comme un groupe de chevaux primitifs[S 25]. Les autorités polonaises évitent la consanguinité autant que possible[S 33].

L'engouement pour le Konik s'inscrit alors dans la mode pour les animaux herbivores dits « primitifs », allant de pair avec le souci de conservation patrimonial de la nature[S 36]. L'ethnologue Bernadette Lizet l'analyse comme une « fabrication du sauvage et une restauration des systèmes naturels disparus »[S 36].

Le registre généalogique de la race Konik est conçu en 1955, mais il n'est réellement publié et fonctionnel qu'en 1962[S 13],[S 27]. ce registre est fermé aux chevaux issus de parents non-enregistrés en 1982[S 27]. Un programme d'élevage conservatoire est élaboré puis mis en place en Pologne en 1999[17]. Il autorise l'inscription au registre généalogique seulement si les sujets portent une robe gris souris avec une raie de mulet[S 39].

Description

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Mâle Konik, au modèle

Le Konik mesure en moyenne entre 1,30 à 1,35 m selon Michelot[S 40], 1,35 à 1,38 m au garrot à l'âge de quatre ans selon Farissier[18], pour une moyenne générale de 1,30 à 1,40 m selon une majorité d'auteurs[5],[S 33],[13],[2],[14]. Le tour de taille est de 1,68 m[réf. nécessaire]. Il pèse environ 400 kg[18], ou dans une fourchette de 300 à 400 kg selon la manière dont il se nourrit[S 40].

Morphologie

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Il est souvent comparé au Huçul, une autre race primitive originaire d'Europe de l'Est, mais il en diffère nettement par ses caractères morphologiques[S 41]. Il est également très différent des races Pur-sang et demi-sang[S 42].

Sa morphologie médioligne[13] est plus fine que celle d'un poney classique[S 40].

La tête est grande et large[5], plutôt lourde, souvent avec une attache faible à l'encolure[13],[14]. L'auteur autrichien Martin Haller lui décrit une tête de taille moyenne[8]. Le chanfrein en est légèrement concave[5], mais le profil général est plutôt convexe[13]. Selon Michelot, la tête peut présenter un dimorphisme sexuel net[S 40]. La tête des mâles est plus massive et se termine alors par un profil légèrement busqué, mais celle des femelles est plus fine et plutôt rectiligne[5],[S 40].

Les oreilles sont courtes et de petite taille[5],[8],[14], avec une forme pointue[13]. Les naseaux sont larges[13].

Corps et membres

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Chevaux gris vus de dos sous la neige
Groupe de Konik pendant l'hiver 2003 aux Pays-Bas.

Selon une majorité d'auteurs, l'encolure est courte[8],[2],[5] ; le Guide Delachaux la décrit bien musclée et de port plutôt haut[5]. Maurizio Bongianni la décrit au contraire comme longue[13]. Celle du mâle peut devenir particulièrement épaisse avec l'âge[S 40].

Le poitrail est large[5] et le tour de poitrine profond, avec une cage thoracique ample[2],[8]. Le garrot est plutôt plat[5],[13],[2],[8]. L'épaule est inclinée selon Bongianni[13] et Haller[8], alors qu'Elwyn Hartley Edwards la décrit au contraire comme droite[2]. Le dos est court et relativement large[5],[14], avec une ligne dorso-lombaire plutôt droite[13]. Le rein est bien attaché[13]. La croupe, plutôt courte, est légèrement inclinée, avec une queue attachée bas[5],[13],[8],[14].

Les membres sont courts et solides[5],[13]. Le Konik a souvent des « genoux de boeuf » (rentrés vers l'intérieur)[1] et des jarrets clos[19]. Le tour de canon est important[12]. Il dispose de quelques fanons au bas des jambes[8]. Le pied est petit et pourvu d'un sabot dur[5],[13].

Son poil s'épaissit fortement durant l'hiver[5], offrant une protection efficace contre la neige[20]. Ses crins sont fournis, mais plutôt courts[5].

La robe souris (robe noire diluée par le gène Dun) sans marques blanches (dite zain), avec une raie de mulet, est un trait caractéristique du Konik, décrit comme résultant de la sélection naturelle, pour des besoins de protection[S 43]. Cependant, cette couleur de robe a en réalité été sélectionnée : elle est obligatoire pour l'enregistrement dans le registre généalogique de la race[S 39].

Les poulains Konik naissent avec un pelage « fauve laineux », très caractéristique[21]. À l'âge adulte, la robe « gris souris » peut varier en intensité, depuis la couleur blanchâtre jusqu'au gris foncé en passant par des tons sable, reflétant sans doute l'adaptation de cette race à l'environnement[S 44] et les variations saisonnières (en fonction de la longueur du poil, la couleur semble plus claire ou foncée), notamment sous l'influence du type d'élevage[S 45]. Dans la perception populaire, le gris souris est la couleur de robe équine associée au Konik, bien que cette couleur de robe puisse exister chez de nombreuses autres races de chevaux, notamment le Biłgoraj[S 44].

De nombreux Koniks présentent des rayures bien visibles au bas des membres et autour du garrot[S 46],[S 40]. Une bande de sourcils noire peut être visible au-dessus de l’œil, et l'oreille comporte un contour noir[5],[S 40]. La robe souris constitue la seule robe acceptée par le standard de la race. Malgré la sélection effectuée par les éleveurs (notamment par T. Vetulani) pour éliminer les autres robes, des individus portant des marques blanches naissent périodiquement, notamment en raison des croisements effectués par le passé chez la race[S 47]. Bien que la quasi-totalité des chevaux inscrits au stud-book polonais soient de robe souris (avec quelques rares cas de chevaux noirs et d'alezans exprimant le gène Dun), 18 % n'ont pas de raie de mulet ni de marques primitives associées[S 48]. L'allèle A, responsable de la robe baie, est absent du pool génétique de la race[S 47]. L'allèle e, responsable de la robe alezane, est présent chez 15 % des Koniks[S 47].

Tempérament et entretien

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Poneys de couleur fauve camouflés dans des hautes herbes
Konik dans des hautes herbes.

Bénéficiant d'une excellente faculté d'adaptation aux conditions environnementales de la Pologne, le Konik se distingue par une forte manifestation de son comportement grégaire, y compris dans les réserves[S 49]. Il ne requiert qu'un entretien minimal, tel qu'un complément en foin l'hiver, au besoin[S 46]. Diverses études ont mis en évidence l'aptitude de cet animal à la reproduction sans assistance humaine, de même que sa constitution très robuste, qui se traduit par une bonne résistance aux maladies[H 2],[H 3],[H 4],[S 50],[22], en particulier à la fièvre du Nil occidental[S 51]. Les Konik semblent également résister aux Mallophaga[S 52].

Les chevaux élevés dans la forêt présentent une peau plus épaisse sans tendance à la desquamation, des crins plus long et plus solides, ainsi qu'une meilleure condition physique face à l'invasion de parasites internes. Cette race pourrait acquérir une immunité naturelle grâce à la consommation de plantes contenant des substances qui limitent ou inhibent le parasitisme[22],[S 53],[S 54]. Par comparaison aux autres races de chevaux, les poulains disposent d'une capacité supérieure à compenser d'éventuelles carences alimentaires pendant leur croissance. Les chevaux adultes sont capables de stocker d'importantes réserves de graisse à l'automne, pour mieux supporter les pénuries de l'hiver[23].

D'après Haller, ses allures sont volontaires dans le mouvement, et il est également apte au saut[8]. Cependant, Hendricks lui décrit au contraire des allures de mauvaise qualité[12].

Longévité

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Jument maigre avec le dos très creux.
Très vieille jument Konik à la réserve de bisons du parc national de Bialowieza.

Le Konik est doué d'une très bonne longévité[10],[1],[19],[13], supérieure dans les réserves avec surveillance humaine[S 55]. Plusieurs juments de cette race ont vécu 33 ans, avec un record de 25 poulinages[S 55]. Les étalons à l'état sauvage vivent moins longtemps (21 à 23 ans en moyenne), en raison de la pression qu'ils subissent dans leur groupe familial[S 55].

Sélection et lignées

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Tous les Konik actuels descendent de 35 lignées maternelles, dont 19 se sont éteintes et 16 perdurent : Liliputka I (née en 1920), Karolka (née en 1933), Zaza (née en 1933), Urszulka (née en 1934), Tarpanka I (née en 1937), Traszka (date de naissance inconnue), Tunguska (née en 1949), Tygryska (née en 1928), Popielica (née en 1937), Wola (née en 1943), Białka (née en 1944), Ponętna (née en 1946), Misia II (née en 1948), Dzina I (date de naissance inconnue), Bona (né en 1954) et Geneza (née en 1965)[S 56],[24]. Les lignées de Traszka, Tarpanka I et Zaza représentent la moitié des Konik actuels[S 57]. Au contraire, les lignées Bona, Ponętna, Misia II, Geneza et Białka sont menacées d'extinction[S 57].

Il existe six lignées d'étalons : Chochlik (né en 1940), Goraj (né en 1935), Glejt I (né en 1944), Wicek (né avant 1930), Liliput (né en 1918) et Myszak (né en 1937), les lignées les plus rares sont celles de Liliput et Glejt I[S 57],[25].

Le taux moyen de consanguinité moyen déterminé en 2015 est de 8,6 %[S 58].

Utilisations

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Koniks dans le lit majeur du lac d'Engure, en Lettonie. Septembre 2017.

Le Konik est apte à l'équitation et à l'attelage, mais ces utilisations sont très rares en raison de sa popularité pour la gestion écologique[21]. Il servait par le passé de cheval agricole[10],[13],[12]. Il dispose d'une force de traction comparativement impressionnante pour sa taille[26],[S 46].

Il peut faire un bon cheval de randonnée équestre en dépit de sa taille réduite ; il est en effet porteur et capable d'être monté par des adultes comme par des enfants[10],[2],[14],[12]. Enfin, le Konik est présent dans des programme d'équithérapie[10].

Le Konik a été croisé pour donner le cheval de Heck, projet nazi de reconstitution du Tarpan, concurrent de celui de Vetulani[27].

Gestion écologique des réserves naturelles

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Le Konik est nettement popularisé dans le cadre de la gestion écologique des espaces naturels en Europe, en jouant son rôle de grand herbivore rustique[S 4],[S 59],[2]. L'efficacité de son rôle est attestée par différentes études[S 60]. D'après Michelot, c'est tout particulièrement durant l'hiver qu'il montre son utilité de brouteur, en se nourrissant de la végétation ligneuse qui colonise les milieux ouverts[S 61]. Il n'existe toutefois pas d'unanimité quant à une valeur supérieure de cette race dans ce rôle par comparaison à d'autres chevaux primitifs, comme l'Exmoor[S 62]. Il reste aussi des questionnements quant à la capacité de ces chevaux à s'autoréguler en l'absence de prédateurs naturels[S 63].

La mise en place de tels projets de ré-ensauvagement est complexifiée par de nombreux obstacles administratifs, socio-économiques et culturels, particulièrement en France[S 64]. L'existence de programmes de gestion écologique dans divers pays européens a un effet négatif sur la diversité génétique du Konik, chacun de ces pays recourant préférentiellement à sa propre population de Konik pour la reproduction[S 39].

Recherche

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Le Konik est considéré comme un cheval de grande valeur pour la recherche, en raison de sa proximité alléguée avec le Tarpan[S 46],[S 10]. Il dispose d'une valeur adaptative à l'environnement absente chez la plupart des autres races de chevaux[S 46].

Diffusion

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Cheval couché.
Groupe de Konik au parc national Lauwersmeer.

Le Konik est considéré par l'étude menée par Rupak Khadka à l'université d'Uppsala (2010), pour la FAO, comme une race d'origine européenne à diffusion transfrontière, qui n'est pas menacée d'extinction[28].

L'autrice américaine Bonnie Lou Hendricks (université de l'Oklahoma) le classe cependant (en 2007) comme une race rare[3]. Par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de poneys peu connues au niveau international[29].

L'effectif mondial est d'environ 3 500 chevaux en 2016, et progresse avec la demande des programmes de ré-ensauvagement[10]. En 2022, les données du registre généalogique polonais indiquent 3 480 chevaux, dont 1 760 juments, 183 étalons et 1 540 poulains[S 27].

Des Konik ont été introduits dans de nombreux pays européens, dont les Pays-Bas, les pays baltes, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique et la France, à la suite du succès des premières initiatives de broutage écologique[S 4],[5],[S 10]. En 2019, des Koniks sont transférés de l'Oostvaardersplassen vers la Biélorussie et l'Espagne[P 1].

En Pologne

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Depuis le début du XXe siècle, l'État polonais assure la gestion et la promotion de la race Konik[S 35]. En 2016, les effectifs polonais sont d'environ 430 juments pour 130 étalons[10]. Ils étaient estimés à environ 250 juments en 2007[12]. Un recensement de 2010 donne 150 juments et 40 étalons dans les élevages et haras d'état, pour 550 juments et 130 étalons appartenant à des propriétaires privés[S 55],[30]. Si en quinze ans, le nombre d'étalons reproducteurs n'a pas évolué, le nombre de juments a doublé entre 2010 et 2022, et presque quadruplé depuis 2005[S 27]. De nombreux petits propriétaires privés élèvent le Konik polonais[18].

Ce cheval reste étroitement associé au Parc national de Bialowieza, où une réserve animalière en garde un troupeau ; en effet la sélection du Konik par Vetulani y a historiquement eu lieu dans les années 1930[S 31]. La vaste réserve naturelle de Popielno, rattachée à l'académie polonaise des sciences, permet aux Konik de se reproduire librement : les animaux sont simplement complémentés en foin l'hiver au besoin, et certaines juments sont gardées à l'écuries[18],[12]. Le parc national de Roztoczański a accueilli ses cinq premiers Konik en 1982, et a vu en 2021 plus de 215 naissances de poulains[31]. Il a fourni quatre animaux au Pokazowej Zagrody Zwierząt Ośrodka Kultury Leśnej de Gołuchowie, fondé en 1977, qui reçoit 100 000 visiteurs annuellement[P 2],[P 3].

L'Université des sciences de la vie de Poznań compte des Konik[réf. nécessaire]. Le haras de Sieraków conserve aussi la race[18],[12].

En Allemagne

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Depuis 2002, la réserve naturelle de Geltinger Birk, dans l'arrondissement de Schleswig-Flensbourg, accueille des Konik[P 4]. Le premier poulain de la saison 2024 y est né au mois de mars[P 4] ; cinq poulains y ont vu le jour pendant la saison 2020[P 5]. Des morts d'animaux sous la supervision de la NABU Schleswig-Holstein y ont conduit à des plaintes en 2019[P 6] puis à une reprise de la gestion par l’État[P 7]. En 2021, une partie des chevaux de cette réserve ont été transférés au Ivenacker Tiergarten, sur 75 hectares[P 8].

Cinq Konik se trouvent dans la réserve naturelle de Lüsekamp, sur des prairies humides, des landes et des surfaces maigres de sable, depuis 2013 et avec le soutien de la Sparkassenstiftung[32].

La réserve d'Ikerbruch, près de Wolfsburg, accueille quatre juments Konik depuis 2004 ; en raison de sa surface réduite, l'usure de leurs sabots n'est pas suffisante, conduisant à la nécessité de soins de maréchalerie[P 9].

Le parc de Hesse à Weener accueille lui aussi des Konik, mais une réduction du troupeau est intervenue en 2023[P 10], en parallèle de l'arrivée de trois Konik de Coldam près de Bingum, sur les douze que comptait le parc l'année précédente[P 11].


À Kappel-Grafenhausen, des Konik pâturent dans la réserve du Taubergießen près des zones inondables, et sont déplacés dans le Parc national de la Forêt-Noire pendant l'été[33].

Aux Pays-Bas

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Deux chevaux gris qui se battent
Groupe de Konik dans la réserve naturelle d'Oostvaardersplassen, aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas comptent le plus grand nombre de Konik à l'échelle mondiale, soit environ 2 000 en 2016[10]. C'est à partir des années 1980 que la race y est introduite[S 4],[S 65], dans un premier temps en 1981 à Ennemaborgh, dans le Groningue, sous son identité de descendante du cheval sauvage européen[S 33]. Cette population est maintenue à 30-35 têtes, sur une surface de 170 hectares[S 66].

En 1984, les autorités forestières néerlandaises approuvent l'achat de Konik en Pologne pour les placer dans la réserve de l'Oostvaardersplassen, là aussi sur la base de la croyance en son ascendance sauvage[S 67] (57 km² clôturés). Il y entretient des réseaux de clairières et de paysages ouverts, avec les cerfs et d'autres animaux qui ne nécessitent pas de fourrage en hiver, comme l'Aurochs de Heck[S 68],[S 69]. Cependant, ces animaux s'y sont reproduits, arrivant à une population d'environ 900 dans les années 2010[S 66]. Cela conduit à des problèmes de gestion et de surpopulation, qui provoquent la mort de Konik par la faim durant l'hiver, particulièrement ceux de 2002-2003[S 66] et de 2017-2018[P 12],[S 68].

À Maastricht, en 1995, dans la réserve 'de Kleine Weerd', sur une bande de 12 hectares, des Konik pâturent le long de la Meuse dont les berges ont été « renaturées » (reconstitution de zones inondables). Cette zone est ouverte au public, qui est simplement averti de ne pas essayer d'approcher ou toucher les chevaux.

Un troupeau de Konik entretient une partie du domaine Natura 2000 des « zwinduinen en-polders ».

En France

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Environ 500 Konik vivent en France en 2016[10]. Les premiers spécimens y sont importés en 1988 par le conservatoire des sites lorrains (Conservatoire des espaces naturels de Lorraine), pour l'entretien des zones marécageuses de la région, en partenariat avec l'association française du Konik Polski[18],[S 59]. Trois Konik polonais sont importés de la Réserve naturelle de Popielów vers le village de Pagny-sur-Meuse dans le cadre d'une expérimentation de pâturage extensif permanent, qui se révèle concluante après vingt ans de recul ; la race est adoptée par les habitants de la commune au point de figurer sur son blason[34]. En 2023, une dizaine de chevaux pâturent sur les sites naturels de tourbière alcaline présents dans ce village[P 13]. La commune voisine de Lay-Saint-Remy a également adopté en juin 2010 deux Konik nés à Pagny-sur-Meuse, pour la gestion du marais local[35].

Des Konik entretiennent également le marais de la réserve naturelle nationale du lac de Remoray, depuis 1999, ainsi que la réserve naturelle régionale de la côte de Mancy, dans le Jura[36], et la réserve de chasse et de faune sauvage de Donzère-Mondragon depuis 2014[37]. La race est enfin présente sur le site de Solutré (en 2015)[S 64].

Cinq sujets sont introduits dans la réserve naturelle de l'île du Rhin en mai 2018[P 14].

Au Royaume-uni

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La race est introduite dans la réserve naturelle de Potteric Carr (en), dans le Yorkshire du Sud, par le Yorkshire Wildlife Trust en juillet 2022[P 15].

Dans la culture

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Panneau écrit en ukrainien
Panneau explicatif d'un élevage conservatoire en ukrainien, décrivant le Konik comme un descendant du Tarpan

Le Konik est devenu l'un des symboles de la Pologne, au point de désormais constituer l'un des mythes nationaux de ce pays[S 35],[S 70]. Vetulani laisse transparaître à de nombreuses reprises sa fierté nationaliste dans ses écrits, par exemple en décrivant les caractéristiques supérieures du Konik chez les autres races de chevaux polonaises[S 69]. Son projet a rapidement attiré une grande adhésion de la part des Polonais[S 21].

À partir des années 1950, la sélection de ce cheval par Vetulani est enseignée dans les manuels scolaires dans un objectif nationaliste et communiste, en présentant la Pologne comme la nation qui a sauvegardé et restauré le Tarpan sauvage[S 35]. Le cheval sauvage revêt un statut d'icône culturelle pour une grande partie de la population humaine, dont des chercheurs, ce qui peut expliquer une tendance à céder au biais de confirmation en ce qui concerne l'histoire de la race Konik[S 71]. Il existe aussi un fort lobbying de promoteurs de diverses races de chevaux européennes pour les présenter comme descendantes du Tarpan, ce qui a sans doutes favorisé une mode pour le Konik dans toute l'Europe[S 72]. Communiquer sur ce lien favorise aussi des levées de fonds pour les projets de conservation de la nature[S 72].

Le Konik est présent dans le film documentaire Les saisons de Jacques Perrin ; pour les besoins du tournage, quatorze chevaux ont été sélectionnés dans la réserve d'Oostvaardersplassen, avant d'être relâchés sur la commune d'Eyne[P 16].

Notes et références

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Références scientifiques

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  6. (de) Gero Trittmaack, « Tierschützer beschweren sich über Pferdehaltung | SHZ », sur shz.de, (consulté le )
  7. (de) « NABU wird Ganzjahresbeweidung mit Konik-Pferden im Naturschutzgebiet untersagt », sur top agrar online, (consulté le ).
  8. (de) « Besondere Pferde im Ivenacker Tiergarten – Besucher sind auch ohne Tests willkommen » Wir sind MüritzerWir sind Müritzer », (consulté le ).
  9. (de) Marie Bende, « Wolfsburg: Große Sorge um Wildpferde! DAS sagt der Experte », sur news38.de, (consulté le ).
  10. (de) Rheiderland Zeitung, « Das Ende für das kleine Paradies im Hessepark? », sur Rheiderland.de, (consulté le ).
  11. (de) Rheiderland Zeitung, « Keine Konik-Pferde mehr in Coldam », sur Rheiderland.de, (consulté le ).
  12. Kathleen Wuyard, « Cette réserve naturelle a laissé plus de 3 000 animaux mourir de faim », sur Flair.be, (consulté le ).
  13. Noé Kolanek, « #IciOnAgit. Pagny-sur-Meuse : des chevaux protègent la biodiversité de la tourbière alcaline », sur www.estrepublicain.fr, L'Est républicain, (consulté le ).
  14. Vincent Lemiesle, « Ecologie : des chevaux Konik Polski pour entretenir la réserve naturelle de l'Ile du Rhin », sur France 3 Grand Est, (consulté le ).
  15. Bettina Hubert, « Royaume-Uni : Des poneys konik pour préserver l’environnement » Accès libre, sur Cheval Magazine, (consulté le ).
  16. Frédérique Berlic, « Le Konik polski, star de ciné, réintroduit en Cerdagne », sur midilibre.fr, Midi libre, (consulté le ).

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • [Kownacki 1984] (pl) Mirosław Kownacki, Koniki polskie, Wydawnictwo Naukowe PWN, (présentation en ligne)
  • [Jezierski et Jaworski 2008] (de) Tadeusz Jezierski et Zbigniew Jaworski, Das Polnische Konik, Hohenwarsleben, Westarp Wissenschaften, coll. « Die Neue Brehm-Bücherei Bd. 658 », (ISBN 3-89432-913-0 et 978-3894329136, lire en ligne Accès libre [PDF])
  • [Markerink 2002] (nl) Margriet Markerink, Koniks, wilde paarden in Nederland, Stichting Ark, Hoog Keppel, , 160 p. (ISBN 978-9074648868)
  • [Van Vuure 2015] (en) Cis Van Vuure, From kaikan to konik - facts and perceptions surrounding the European wild horse and the Polish konik, Warsaw, Semper, , 445 p. (ISBN 978-83-7507-185-6, présentation en ligne)

Articles scientifiques

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  • [Cieslak et al. 2017] (en) Jakub Cieslak, Lukasz Wodas, Alicja Borowska et Ernest G. Cothran, « Characterization of the Polish Primitive Horse (Konik) maternal lines using mitochondrial D-loop sequence variation », PeerJ, vol. 5,‎ , e3714 (ISSN 2167-8359, DOI 10.7717/peerj.3714, lire en ligne Accès libre [html], consulté le )
  • [Górecka-Bruzda et al. 2020] (en) Aleksandra Górecka-Bruzda, Zbigniew Jaworski, Joanna Jaworska et Marta Siemieniuch, « Welfare of Free-Roaming Horses: 70 Years of Experience with Konik Polski Breeding in Poland », Animals, vol. 10, no 6,‎ , p. 1094 (ISSN 2076-2615, DOI 10.3390/ani10061094, lire en ligne, consulté le )
  • [Lizet et Daszkiewicz 1995] Bernadette Lizet et P. Daszkiewicz, « Tarpan ou Konik polski ? Mythe contemporain et outil de gestion écologique », Anthropozoologica, no 21,‎ , p. 63-72 (ISSN 0761-3032, lire en ligne Accès libre [PDF])
  • [Lovász, Fages et Amrhein 2021] (en) Lilla Lovász, Antoine Fages et Valentin Amrhein, « Konik, Tarpan, European wild horse: An origin story with conservation implications », Global Ecology and Conservation, vol. 32,‎ , e01911 (ISSN 2351-9894, DOI 10.1016/j.gecco.2021.e01911, lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
  • [Michelot 2015] Marc Michelot, « Le Tarpan, descendant métissé du cheval sauvage originel, statut et perspectives », Revue scientifique Bourgogne-Nature, Actes du XXXVIIème Colloque Francophone de Mammalogie, vol. 21-22,‎ , p. 348-357 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  • [Musiał 2024] (en) Adrianna Dominika Musiał, Lara Radović, Monika Stefaniuk-Szmukier et Agnieszka Bieniek, « Mitochondrial DNA and Y chromosome reveal the genetic structure of the native Polish Konik horse population », PeerJ, vol. 12,‎ , e17549 (ISSN 2167-8359, DOI 10.7717/peerj.17549, lire en ligne Accès libre [html], consulté le )
  • [Pasicka 2013] (en) Edyta Pasicka, « Polish Konik horse - Characteristics and historical background of native descendants of Tarpan », Acta Sci. Pol., Medicina Veterinaria, Université de Wrocław, vol. 12, nos 2-4,‎ , p. 25-38 (ISSN 1644-0676, lire en ligne Accès libre [PDF])
  • [Stachurska et al. 2004] (en) Anna Stachurska, M. Pięta, Zbigniew Jaworski, A. P. Ussing, A. Bruśniak et M. Florek, « Colour variation in blue dun Polish Konik and Biłgoraj horses » [« Variation de couleur chez les chevaux polonais Konik et Biłgoraj de robe souris »], Livestock Production Science, vol. 90,‎ , p. 201–209 (lire en ligne Accès payant [PDF])
  • [Van Vuure 2014] (en) T. Van Vuure, « On the origin of the Polish konik and its relation to Dutch nature management », Lutra, vol. 57, no 2,‎ , p. 111-130 (lire en ligne Accès libre [PDF])

Ouvrages et articles de vulgarisation

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Sources historiques anciennes

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  • [Vetulani 1939] Tadeusz Vetulani, « Résultats de recherches sur le petit cheval indigène polonais "Konik polonais" ainsi que sur le problème du Tarpan », Mammalia, vol. 3, no 3,‎ , p. 89–98 (ISSN 1864-1547, DOI 10.1515/mamm.1939.3.3.89)
  • (en + cs) [Volf 1979] Jiří Volf, « Tarpanoidni kůň ("konik") a jeho chov v Popielne (Polsko) / The tarpanoid horse ("konik") and its breeding in Popielno (Poland) », Gazella, vol. 2,‎ , p. 67-73