Krystyna Żywulska

traductrice polonaise

Krystyna Żywulska (née le à Łódź, et morte le à Düsseldorf) est une traductrice, écrivaine et compositrice polonaise d'origine juive, survivante de la Shoah.

Krystyna Żywulska
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Zofia (Sonia) LandauVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Krystyna Żywulska, Zofia WiśniewskaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Conjoint
Leon Andrzejewski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jacek Andrzejewski (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Union des écrivains polonais (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de détention
Krystyna Żywulska (1914—1992)
Krystyna Żywulska (1914—1992)

Biographie modifier

Son nom de naissance est Sonia Landau, elle nait en 1914[1] ou 1918[2]. Pendant la guerre, elle va d'abord à Lwów, puis au ghetto de Varsovie, d'où elle s'échappe avec sa mère en 1942, et fournit de faux papiers aux Juifs et aux résistants, se faisant passer pour chrétienne. En , elle est arrêtée par les nazis. Après trois ans à la prison de Pawiak, elle est envoyée à Auschwitz. Elle survit et fuit lors d'une marche de la mort, en 1945. Après la guerre, elle vit d'abord à Łódź où elle travaille comme journaliste, puis à Varsovie où elle est journaliste, écrivaine et traductrice (du russe au polonais). En 1946, elle épouse Leon Andrzejewski, communiste, et a deux fils. Elle publie ses mémoires, J'ai survécu à Auschwitz, dans lesquelles elle se présente comme chrétienne. En 1963, elle publie un autre ouvrage autobiographique, Eau vide, où elle se présente comme juive. Elle écrit aussi des livres pour enfants, des pièces satiriques, et compose et écrit des chansons de cabaret. En 1968, elle émigre en Allemagne de l'Ouest, où elle commence la peinture et expose son travail, et en 1970, elle est exclue de l'Union des écrivains polonais. Dans les années 1969-1970, le Parti des travailleurs polonais au pouvoir contraint plusieurs écrivains juifs à quitter la Pologne, dans le cadre d'une campagne antisémite (même si la raison officielle est l'antisionisme). Elle est censurée en Pologne. En 1992, le musée d'Auschwitz publie à nouveau son premier livre. Après sa mort, le roman allemand Und die Liebe? frag ich sie la met en scène comme protagoniste ; il est publié en 1998 et écrit par Liane Dirks.

Notes et références modifier

  1. (en) Monika Adamczyk-Garbowska, « Krystyna Zywulska », sur jwa.org (consulté le )
  2. (de) Marta Kijowska, « Die Wahrheit über Sonja L. » (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Grynberg, Henryk. “The Warsaw Ghetto in Polish Literature.” Soviet Jewish Affairs 2 (1983): 33–46.
  • Levine, Madeline G., “Polish Literature and the Holocaust.” Holocaust Studies Annual: Literature, the Arts, and the Holocaust, vol. 3. Greenwood, Florida: 1985, 189–202.
  • Wrobel, Jozef. Tematy zydowskie w prozie polskiej 1939–1987 (Jewish Themes in Polish Prose 1939–1987). Krakow: Universitas, 1991.

Liens externes modifier