Kwasi Wiredu

philosophe ghanéen

Kwasi Wiredu (né le à Kumasi et mort en janvier 2022) est un philosophe ghanéen. Ses travaux ont contribué à la décolonisation conceptuelle de la pensée africaine.

Kwasi Wiredu
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Nationalité
Formation
École/tradition
Influencé par

Biographie

modifier

Kwasi Wiredu est né en 1931 à Kumasi, une ville à l'époque dans la colonie britannique de la Côte-de-l'Or et aujourd'hui située au Ghana. Il étudie à l'Adisadel College où il commence à s'intéresser à la philosophie en lisant Platon et Bertrand Russell. Il obtient ensuite une place à l'université du Ghana d'où il sort diplômé en philosophie en 1958. Il poursuit ses études supérieures au Royaume-Uni à l'University College de l'université d'Oxford, où il obtient son doctorat en 1960.

Ensuite Wiredu enseigne pendant un an à l'université de Keele en Angleterre avant de retourner en Afrique pour enseigner à l'université du Ghana pendant 23 ans. Pendant cette période, il a aussi été professeur invité à l'université de Californie à Los Angeles, à l'université d'Ibadan au Nigéria, au Carleton College et à l'université Duke. En 1987, il quitte le Ghana pour devenir professeur émérite à l'université du Sud de la Floride aux États-Unis.

Wiredu meurt en janvier 2022[1],[2].

Œuvres principales

modifier
  • Philosophy and an African Culture (1980).
  • Person and Community: Ghanaian Philosophical Studies (1992).
  • Cultural Universals and Particulars: An African Perspective (1996).
  • Toward Decolonizing African Philosophy and Religion (1998).
  • A Companion to African Philosophy (2003).

Notes et références

modifier
  1. Kwasi Wiredu (1931-2022)
  2. « Mort de Kwasi Wiredu, figure majeure de la philosophie africaine », Tri-hebdomadaire, Repères, no 1022,‎ , p. 8

Sources

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier
  • Séverine Kodjo-Grandvaux, « Mort de Kwasi Wiredu, figure majeure de la philosophie africaine », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )