L'Ailefroide

montagne des Alpes

Ailefroide
Vue de l'Ailefroide avec le glacier Noir en bas.
Vue de l'Ailefroide avec le glacier Noir en bas.
Géographie
Altitude 3 954 m[1]
Massif Massif des Écrins (Alpes)
Coordonnées 44° 53′ 05″ nord, 6° 21′ 22″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Régions Auvergne-Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Départements Isère
Hautes-Alpes
Ascension
Première William Auguste Coolidge avec Christian et Ulrich Almer et Christian Gertsch le
Voie la plus facile Versant sud par le refuge du Sélé
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Ailefroide
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
Ailefroide
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
(Voir situation sur carte : Hautes-Alpes)
Ailefroide

L'Ailefroide est un ensemble de sommets du massif des Écrins qui culmine à 3 954 mètres, entre les départements des Hautes-Alpes et de l'Isère. Il est situé à l'extrémité ouest de l'alignement Pelvoux - pic Sans Nom - Ailefroide, qui constitue une des plus remarquables « trilogies » du massif des Écrins. On distingue notamment l'Ailefroide Occidentale le point culminant, l'Ailefroide Centrale (3 927 mètres), la pointe Fourastier (3 907 mètres) et l'Ailefroide Orientale (3 847 mètres).

Vue du glacier suspendu de l’Ailefroide.

Ailefroide est également le nom d'un hameau de la commune de Pelvoux au pied du sommet, sur son versant est. Ce village, situé au fond de la vallée de Vallouise et essentiellement composé d'un camping, est un lieu réputé pour l'alpinisme et l'escalade.

Alpinisme modifier

Ascensions modifier

Voies d'ascension modifier

L'Ailefroide comporte trois grandes faces : le versant Sud, ne présentant pas beaucoup de voies d'ascension, une face NW principalement rocheuse et une face NE avec un glacier suspendu et de nombreuses goulottes. La montagne est également connue pour ses traversées d'arêtes. Les itinéraires remarquables sont[2] :

  • voie Normale de la pointe Occidentale par le versant Sud (ou arête SE) ;
  • voie Normale de la pointe Orientale par l'arête S ;
  • traversée des Arêtes (AD) ;
  • voie Devies-Gervasutti (ED-), comparable à la Walker aux Grandes Jorasses ; Christophe Moulin en a fait la première hivernale en solitaire en  ;
  • voie Fourastier (TD), voie mixte ;
  • arête de Coste Rouge (D) ;
  • voie des plaques (ED), une des voies les plus dures des Écrins ;
  • goulotte Pschitt.

Descentes notables modifier

La face nord a été descendue à ski le par Hervé Dégonon[3].

Dans la littérature modifier

Jean-Marc Rochette raconte en bande dessinée sa passion de jeunesse pour l'alpinisme dans Ailefroide, altitude 3954 paru en 2018[4].

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • François Labande, Guide du Haut-Dauphiné : Massif des Écrins, t. 2 : Partie est : Écrins, Ailefroide, Pelvoux, Roche Faurio, Combeynot, Agneaux, Clouzis, Éditions de l'envol,

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. camptocamp, Topo d'alpinisme
  3. Montagnes Magazine n°350, janvier 2010, page 60
  4. Olivier Rochette, Ailefroide : altitude 3954, (ISBN 2-203-12193-9 et 978-2-203-12193-5, OCLC 1030400892, lire en ligne)