L'Après, acronyme de L'Association pour une République écologique et sociale, est un mouvement politique français[2] de gauche radicale créé en et annoncé en .

L'Association pour une République écologique et sociale
L'Après
Image illustrative de l’article L'Après
Logotype officiel.
Présentation
Fondation (enregistrement)
(lancement)
Scission de La France insoumise
Siège 8, rue Paul-Belmondo
75012 Paris
Positionnement Gauche[1]
Affiliation française Nouveau Front populaire
Couleurs violet, blanc et orange
Site web www.l-apres.fr
Représentation
Députés
4  /  577

Historique

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Variante du logo.

En gestation depuis les élections européennes[3], le mouvement L'Après est officiellement annoncé le à Bagnolet[4], soit quelques jours après les élections législatives. Il est créé à l'initiative de plusieurs dissidents de La France insoumise, tels que Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Raquel Garrido[5], Hendrik Davi ou Olivier Madaule[2]. Il négocie avec les écologistes et les communistes dans le but de siéger ensemble à l'Assemblée nationale[3]. Pierre-Yves Legras, proche de Corbière et responsable de publication du site L'Après, dit qu'il « a été pensé sur le modèle du PRS »[6].

Le mouvement annonce ne pas avoir comme objectif de « bousculer, remplacer ou affronter »[3] l'entente entre les différents partis de gauche mais être même « au service du Nouveau Front populaire », d'après Danielle Simonnet[2].

Des critiques émergent le jour du lancement du mouvement par plusieurs cadres insoumis comme Adrien Quatennens ou Nadège Abomangoli, pointant du doigt le fait que le mouvement ne soit pas né d'une initiative récente mais existe administrativement depuis le , lors de la campagne des élections européennes et avant la non-réinvestiture des initiateurs du mouvement par La France insoumise[6]. Clémentine Autain explique dans un premier temps la date du par une erreur dans les mentions légales du site web. Pierre-Yves Legras affirme ensuite « avoir déposé les statuts de l’association dès le mois de mai, au moment de la campagne des européennes »[6].

Le même jour, François Ruffin indique ne pas souhaiter rejoindre le mouvement pour le moment, à la différence du président de son parti Picardie debout !, Guillaume Ancelet[7].

Références

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  1. « Les insoumis « frondeurs » s'organisent et préparent « L'Après » », sur Les Echos, (consulté le ).
  2. a b et c Agence France-Presse, « Législatives 2024 : C’est quoi "L’Après", cette nouvelle force politique des dissidents de LFI ? » Accès libre, 20 Minutes, (consulté le )
  3. a b et c « Les dissidents de La France insoumise lancent "L'après" leur mouvement à l'Assemblée nationale » Accès libre, sur Nice-Matin, (consulté le )
  4. Eloïse Cimbidhi, « Législatives : «Purgés» de LFI, les mélenchonistes repentis lancent leur mouvement » Accès libre, sur Le Figaro, (consulté le )
  5. Hugo Septier, « Autain, Corbière, Simmonet… Les dissidents LFI lancent une "nouvelle force politique" nommée L'Après » Accès libre, sur BFM TV, (consulté le )
  6. a b et c Anaïs Condomines et Vincent Coquaz, « L’association l’Après de Clémentine Autain a-t-elle été créée avant la «purge» chez LFI ? » Accès libre, sur Libération, (consulté le )
  7. Marceau Taburet, « Les ex-frondeurs de La France insoumise préparent « L’Après » avec un nouveau mouvement » Accès libre, sur Le HuffPost, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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