L'Après-midi d'un faune
L’Après-midi d’un faune est une « églogue » en cent dix alexandrins de Stéphane Mallarmé, publiée en 1876 chez Alphonse Derenne à Paris, avec des illustrations issues de gravures sur bois d'Édouard Manet.
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Il s'agit du monologue d'un faune qui évoque les nymphes et la nature qui l'entoure, dans une succession d'images poétiques. L'ensemble est dédié, dans l‘incipit, à trois amis de Mallarmé, à savoir Léon Cladel, Léon Dierx et Catulle Mendès.
Postérité
modifierLe poème fait ensuite l'objet entre 1892 et 1894 d'une mise en musique par Claude Debussy qui compose le Prélude à l'Après-midi d'un faune, sur lequel Vaslav Nijinski va créer en 1912, une chorégraphie, qui fera scandale.
De larges extraits du poème sont dits par Gérard Ansaloni dans « Les Faunes » (La Mort de la Vierge, 2002).
Sources bibliographiques
modifier- [reprint] Stéphane Mallarmé, L'Après-midi d'un faune, 200 exemplaires, Teilhède, Le Nouveau Commerce, 1988.
- Hendrik Lücke, Mallarmé - Debussy. Eine vergleichende Studie zur Kunstanschauung am Beispiel von „L'Après-midi d'un Faune“. (= Studien zur Musikwissenschaft, Bd. 4). Dr Kovac, Hamburg 2005, (ISBN 3-8300-1685-9).
- Texte du poème "L’après-midi d’un Faune" sur Wikisource.
- Agnès Lhermitte, Les nymphes dans L’Après-midi d’un faune de Mallarmé à Nijinsky, Presses Universitaires de Bordeaux, 2012 (books.openedition.org)
Liens externes
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