Léon Pinsker
Léon Pinsker, né en Pologne le et mort le , est un médecin et un militant sioniste qui milita toute sa vie pour l'intégration des Juifs russes en créant notamment la Société pour la promotion de l'instruction qui encourage l'apprentissage de la langue russe.
Naissance | |
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Tombe de Nicanor (depuis ), Odessa (- |
Nom dans la langue maternelle |
לעאָן פינסקער |
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Père |
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Auto-Emancipation (d) |
Après les pogroms de 1881, il écrivit anonymement et en langue allemande à Berlin la brochure Autoémancipation (1882), dans laquelle il développait certains des thèmes majeurs du sionisme naissant, dont la création d'un État indépendant, mais pas forcément en Palestine, l'autre option étant un territoire au niveau de l'Amérique du Nord. Ce texte est ignoré par les Juifs occidentaux mais très bien accueilli à l'est, où il est traduit en hébreu et yiddish[1]. Il y dénonce la judéophobie (« Judophobie » en allemand)[2].
Il présida avec Moïse Lilienblum l'organisation des Amants de Sion jusqu'en 1889.
Bibliographie
modifierLéon Pinsker, Autoémancipation ! Avertissement d'un Juif russe à ses frères, traduit de l'allemand par André Néher, Paris, 1882, rédité par Mille et Une Nuits, Paris, 2006, préface de Georges Bensoussan.
Notes et références
modifier- Bensoussan G., Le premier manifeste du sionisme, postface à Autoémancipation de Léon Pinsker, éditions 1001 nuits.
- « La judéophobie est une psychose. Comme la psychose, elle est héréditaire et depuis 2 000 ans, c'est une maladie inguérissable ». Voir (de) Léon Pinsker, « Autoemanzipation ».