Léon Adolphe Amette

cardinal-archevêque de Paris (1908-1920)
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Léon Adolphe Amette, né le à Douville-sur-Andelle (Eure) et mort le à Antony près de Paris, est un prélat français, cardinal et archevêque de Paris.

Léon Adolphe Amette
Image illustrative de l’article Léon Adolphe Amette
Le cardinal Amette en 1913.
Biographie
Naissance
Douville-sur-Andelle (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 69 ans)
Antony (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Pie X
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Sabina
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le
card. Guillaume Sourrieu
Fonctions épiscopales Évêque de Bayeux (France)
Archevêque de Paris (France)
Archevêque de Paris
Évêque de Bayeux - Lisieux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Buste à l'église Saint-Léon (Paris).

À l'issue de sa scolarité, Léon Adolphe Amette entre au séminaire Saint-Sulpice, où il étudie la philosophie et la théologie. Ordonné prêtre en , il devient ensuite secrétaire personnel de l'évêque d'Évreux François Grolleau. De à , il dirige l'administration de l'évêché d'Évreux en tant que vicaire général.

En , il devient évêque de Bayeux, puis en coadjuteur de l'archevêque de Paris et en archevêque lui-même. Au consistoire du , le pape Pie X le crée cardinal avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Sabine.

Quelques mois plus tôt, en , il menace d'excommunication tout catholique qui assisterait au ballet Le Martyre de saint Sébastien commandé et dansé par Ida Rubinstein, paroles de Gabriele D'Annunzio, musique de Claude Debussy, chorégraphie de Michel Fokine.

Il s'est beaucoup investi dans la construction de l'église Saint-Dominique de Paris et est représenté au tympan sud de cette église dans la semi-mosaïque, réalisée d'après un carton de Marie-Cécile Schmitt, où on le voit remettre les clefs de l'église à saint Dominique. Les armes figurant en bas sont celles de l'évêque[1]. Le prêtre qui est agenouillé à droite est Pierre Rivière, administrateur de la chapelle Saint-Dominique, petit-fils de la princesse d'Arenberg et qui deviendra évêque de Monaco.

En , il habite l'hôtel de Choiseul-Praslin au 48, rue de Bourgogne, dans le 7e arrondissement de Paris[2] et habita le Hameau Fleuri à Billancourt[3].

Le cardinal Amette meurt le et est inhumé à Notre-Dame de Paris, âgé de 69 ans.

Décorations

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  • Grand officier de l'ordre de Léopold (par arrêté royal du ). L'arrêté et les insignes lui furent remis le par le ministre de l'Intérieur.
Léon Adolphe Amette, cardinal par Hippolyte Lefèbvre en la crypte de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

Publications

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  •  : Pendant la Guerre. Lettres pastorales et Allocutions, par S. E. le Cardinal Amette, Archevêque de Paris, Éditions Bloud et Gay, Paris[4]

Hommages

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Notes et références

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  1. Bien que décédé, c'est lui que l'on voit inaugurer cette église sur cette décoration extérieure. L'église fut inaugurée le .
  2. « L’application de la loi », Le XIXe siècle, , sur Gallica.
  3. Le Hameau Fleuri, coin de paradis disparu
  4. Pages actuelles des éditions, dans une brochure de Victor Delbos, 1915, p. 44 [1]
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 481-486.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Charles Cordonnier, Le Cardinal Amette, archevêque de Paris. 2 volumes. Paris, 1949.
  • Henri Odelin, Le Cardinal Amette, 1850-1920, Paris, 1926.

Liens externes

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