Léon-Albert Terrier

évêque catholique

Léon-Albert Terrier (-) est un ecclésiastique français qui a été successivement évêque de Tarentaise (-), puis de Bayonne (-).

Léon-Albert Terrier
Fonctions
Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
-
Évêque de Tarentaise
Diocèse de Tarentaise
-
Louis Termier (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Consécrateurs

Biographie modifier

Origine et formation modifier

Léon-Albert Terrier est né à La Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie, le [1].

Ses parents, Joseph et Marie-Félicité, sont cultivateurs et il est le dernier de leurs neuf enfants[1]. La famille est catholique et il compte, du côté de sa mère, un oncle prêtre et quatre tantes religieuses. Un de ses frères deviendra prêtre lui aussi.

Il commence ses études à la chartreuse de Mélan[1]. À l'automne , ayant décidé de devenir prêtre, il entre au grand séminaire d'Annecy[1]. Il est appelé au service militaire en [1], et sera ensuite engagé pendant la guerre, blessé puis, une fois rétabli, participant à la bataille de Verdun ; il est ensuite envoyé à Salonique.

C'est après la fin de la guerre qu'il retourne terminer ses années au séminaire.

Il est ordonné prêtre le [2] et il est nommé à Saint-Gingolph[1] ; il sera professeur au grand séminaire d'Annecy. Secrétaire diocésain des Œuvres et aumônier d'Action catholique, en [1], curé-archiprêtre (curé plébain) de Cluses, en [1].

Épiscopats modifier

Il est choisi, par le pape Pie XI, comme évêque de Tarentaise le et consacré à ce titre le [1] par l'évêque d'Annecy, Florent du Bois de la Villerabel[2]. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il apporte son aide à la jeunesse et à la résistance locale[1].

Le , il est transféré au siège épiscopal de Bayonne[2],[3].

Léon-Albert Terrier meurt le [2], à Bayonne[3].

La ville de Moûtiers lui rend hommage en inaugurant, en , une place à son nom[1].

Armoiries modifier

Léon-Albert Terrier porte D'azur à l'étoile rayonnante d'argent, et une onde du même en pointe ; au chef de gueules à la croix d'argent[3].

Il prend pour devise l'expression « Eamus Ad Vuam »[3].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j et k Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 545.
  2. a b c et d (en) Fiche, sur le site catholic-hierarchy.org.
  3. a b c et d Hubert Lamant-Duhart, Armorial du Pays Basque ou Recueil des notices et armoiries des maisons, familles, villes et communautés de Basse-Navarre, Labourd et Soule, des vallées du Baztan, Cinco Villas, Santesteban, Erro, Aezkoa, Urrobi, Salazar et Roncal, des villes d'Irûn, Fontarabie, Saint-Sébastian et de la vallée d'Oyarzun, et des principales maisons et familles d'Alava, Biscaye, Guipuzcoa et Haute-Navarre, J. & D. Ed, , 442 p. (ISBN 978-2-84127-121-4), p. 405.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Evêque du mouvement : Léon-Albert Terrier (1893-1957) de Hyacinthe Vulliez, préface de Roger Etchegaray, 18 mai 2006

Liens externes modifier