Léon Roquebert

ingénieur maritime français

Jean-Jacques Léon Roquebert, né le dans le 8e arrondissement de Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un ingénieur de marine français, considéré comme le père de la flotte sous-marine française de l'Entre-deux-guerres[2].

Jean-Jacques Léon Roquebert
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

modifier

Il entre à l'École polytechnique en et choisit le génie maritime. Ingénieur de 3e classe (), il est nommé à l'arsenal de Cherbourg où il travaille sur des torpilleurs avant de se spécialiser dans les sous-marins.

Ingénieur de 1re classe (), il devient ingénieur principal en et est affecté au Service technique des constructions navales à la section des sous-marins (1916) dont il prend ensuite le commandement. Après la Première Guerre mondiale, il analyse la reconstitution de la flotte sous-marine et crée ainsi la planification de la majeure partie des bâtiments de ce type qui seront en service en 1939 : les Requin, Redoutable, les mouilleurs de mines types Rubis, les Minerve etc. qui se distinguent par leur tenue de mer remarquable, leur plongée rapide et leur robustesse.

Ingénieur en chef de 1re classe (), directeur des constructions navales à Lorient (1933), ingénieur général de 2e classe (), directeur des constructions navales à Brest (1936), il apporte le perfectionnement final du cuirassé Richelieu, opérationnel dès .

À partir de , à l'arsenal de Brest, il s'occupe activement de l'armement de la flotte auxiliaire, de l'entretien et des réparations de l'escadre de l'Atlantique et aux préparatifs de l'expédition de Norvège. En , il est nommé ingénieur général de 1re classe et demeure à Brest au moment de la défaite de où il s'oppose vivement aux exigences de l'Allemagne.

Fait prisonnier en , il est libéré sur intervention du gouvernement. Inspecteur général des constructions navales à l'amirauté, il est mis en retrait en .

Récompenses et distinctions

modifier
  • Officier ()[3] puis Commandeur de la Légion d'Honneur[4].

Bibliographie

modifier

Notes et références

modifier
  1. Archives de Paris 8e, acte de naissance no 1681, année 1880 (page 3/8) (avec mention marginale de décès)
  2. « Grande Encyclopédie Larousse », sur larousse.fr, 1971-1976 (consulté le ).
  3. Journal officiel de la République française, 1936, p. 146
  4. Dossier présent mais non accessible sur la Base Léonore.

Liens externes

modifier