Léopold-Charles de Choiseul-Stainville

prélat catholique français

Léopold-Charles de Choiseul-Stainville (né le à Lunéville - mort à Moulins le ) est un ecclésiastique français de la famille de Choiseul qui fut abbé commendataire et successivement évêque d’Évreux, archevêque d'Albi et archevêque de Cambrai.

Léopold-Charles de Choiseul-Stainville
Biographie
Naissance
Lunéville
Père François Joseph de Choiseul, marquis de Stainville (en)
Mère Louise Charlotte Elisabeth de Bassompierre (d)
Décès (à 49 ans)
Moulins
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Archevêque de Cambrai
Archevêque d'Albi
Évêque d'Evreux
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé de Saint-Arnould de Metz

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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Léopold Charles de Choiseul-Stainville est le fils de François-Joseph de Choiseul-Beaupré, marquis de Stainville (1695 - † 1769) et de Françoise-Louise de Bassompierre (vers 1694 - † 1758). Il est le frère cadet de Étienne-François de Choiseul, le puissant ministre et favori de Louis XV et de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul. Du fait de l'influence de ses parents, il fait une rapide carrière ecclésiastique. Tonsuré le 23 aout 1738 chez les Visitandines de Paris il reçoit les ordres mineurs le . Sous-diacre le il devient diacre et est ordonné prêtre par son cousin Claude-Antoine de Choiseul-Beaupré évêque de Châlons-sur-Marne dont il devient le vicaire-général[1].

Il est désigné comme évêque d'Evreux le et confirmé le 2 octobre puis consacré le par Louis Charles du Plessis d'Argentré, évêque de Limoges. Avant qu'il ne rejoigne son diocèse, il est dès promu à l'archidiocèse d'Albi et il résigne son évêché d'Évreux le . Il est confirmé comme archevêque d'Albi le 28 mai. En cette même année 1759, il devient abbé commendataire de l'abbaye Saint-Arnould diocèse de Metz et le reste jusqu'à sa mort[2]. Le il est désigné comme archevêque de Cambrai. Il résigne alors son archidiocèse d'Albi le et il est confirmé comme archevêque le . Il ne fait que de brefs séjours de l'archidiocèse dont il prend possession le 6 octobre et dont il délègue la gestion à ses suffragants. La disgrâce de sa famille en 1770, affaiblit sa position. Atteint d'une affection réputée « catarrhale » il se rend aux eaux de Vichy jusqu'au mais meurt sur la route du retour à Moulins le . Il est inhumé dans l'église Saint-Pierre de la ville mais son tombeau est détruit lors de la Révolution française[3].

Notes et références

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  1. Jean Julg Les évêques dans l'histoire de la France: des origines à nos jours Pierre Téqui éditeur 2004, (ISBN 2740311354) p. 253
  2. Théodore Le Puillon de Boblaye Notice historique sur l'ancienne Abbaye Royale de Saint-Arnould, Metz, 1857, p. 143.
  3. Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia Christiana), Étienne Repos, Paris, tome 3, p. 238-247.

Liens externes

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