Léopold Aimon
Pamphile Léopold François Aimon, né le à L'Isle-sur-la-Sorgue et mort le dans le 6e arrondissement de Paris, est un compositeur français.
Nom de naissance | Pamphile Léopold François Aimon |
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Naissance |
L'Isle-sur-la-Sorgue, Royaume de France |
Décès |
(à 86 ans) Paris, Empire français |
Activité principale | Compositeur, chef d'orchestre |
Lieux d'activité | Marseille, Paris |
Biographie
modifierPamphile Léopold François Aimon naît le à L'Isle-sur-la-Sorgue[1],[2],[3].
Il commence l'apprentissage de la musique avec son père, le violoncelliste et compositeur Esprit Aimon (1754-1828), et devient à l'âge de 17 ans chef d'orchestre du Théâtre de Marseille[1].
En 1817, il s'installe à Paris, où son opéra Les Jeux floraux, sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly, est représenté à l'Opéra le [1], sans connaître le succès[3].
En 1821, Léopold Aimon devient chef d'orchestre au Gymnase-Dramatique, puis est chef au Théâtre-Français de 1822 jusqu'à 1832[3],[1].
Parmi ses ouvrages lyriques, La Fée Urgèle, donné au Gymnase en 1821, a le plus de succès[1]. Aimon est aussi l'auteur d'un autre opéra-comique et de cinq opéras inédits, dont un Faust composé sur un livret d'Hippolyte Lucas[1], et d'airs de vaudeville, parmi lesquels Michel et Christine, particulièrement populaire[3],[2].
Comme pédagogue, il est l'auteur de plusieurs ouvrages didactiques, Connaissances préliminaires de l'harmonie (Paris, 1813[2]), Étude élémentaire de l'harmonie (Paris, s.d., 2/1839[2]), et Abécédaire musical (Paris, 1831[2]), qui connaît de nombreuses rééditions[3],[1].
Il meurt le à Paris[3],[1], dans le 6e arrondissement[4].
Œuvres
modifierComme compositeur, autodidacte[1], Aimon est l'auteur de dix opéras, deux ouvertures, six symphonies (seule la cinquième est parvenue jusqu'à nous), deux concertos pour basson[2], un concertino pour violoncelle[2], une messe, deux cantates, des œuvres vocales sacrées[5].
Dans le domaine de la musique de chambre, ses œuvres consistent en 24 quatuors à cordes (dont 21 publiés à Paris par livraison de trois), deux quintettes à deux altos et quelques autres partitions pour diverses formations (dont des Duos pour guitare et violon)[1].
Références
modifier- Fauquet 2003, p. 19.
- Honegger 1993, p. 11.
- Grove 2001.
- Son acte de décès (n°323) dans les registres de décès du 6ème arrondissement de Paris pour l'année 1866
- (de) Léopold Aimon sur www.operone.de
Bibliographie
modifier- (en) Bruce Carr, rév. par George Biddlecombe, « Aimon, (Pamphile) Léopold (François) », dans Grove Music Online, Oxford University Press, .
- Joël-Marie Fauquet, « Aimon, Pamphile-Léopold-François », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 19.
- Marc Honegger (dir.), Dictionnaire de la musique : Les hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, coll. « Marc Honegger », , nouvelle éd. (1re éd. 1970), 1232 p. (ISBN 2-04-019973-X).
Liens externes
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