La Bérarde

hameau des Alpes françaises

La Bérarde est un hameau de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans, dans le département français de l'Isère. Il est situé à 1 727 mètres d'altitude, dans la vallée du Vénéon et au cœur du massif des Écrins, dans les Alpes. C'est un centre réputé pour la pratique de l’alpinisme et de l'escalade.

La Bérarde
Vue de la Bérarde depuis la tête de la Maye en 2016.
Géographie
Pays
Région
Arrondissement français
Département français
Ancien canton français
Commune française
Localisation géographique
Baigné par
Altitude
1 727 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Massif
Aire protégée
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Identifiants
Code postal
38520Voir et modifier les données sur Wikidata
TGN
Carte

Il constitue une entrée du parc national des Écrins, dont le « parc domanial forestier de la Bérarde » préfigure la création dès 1913.

Toponymie

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Le hameau doit son nom à son activité pastorale : les bérards est le nom local des éleveurs de moutons[1].

Géographie

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L'accès à la Bérarde, située à une douzaine de kilomètres du bourg de La Ville (bourg de Saint-Christophe-en-Oisans) et à une vingtaine du Bourg d'Oisans[2], se fait par une petite route de montagne qui est régulièrement coupée en hiver[3] à partir du hameau de Champhorent en raison de l'enneigement et de la présence de nombreux couloirs d'avalanche. L'accès au hameau est coupé depuis le à la suite du débordement du torrent des Étançons[4].

Plusieurs refuges de montagne sont accessibles au départ de la Bérarde : le refuge du Châtelleret, le refuge du Promontoire, le refuge du Carrelet, le refuge Temple Écrins, le refuge de la Pilatte, le refuge du Soreiller ou encore le refuge de la Lavey.

À proximité du hameau, se trouve la réserve naturelle de la Haute vallée du Vénéon, créée en 1974[5],[6].

Au début des années 2020, le hameau connaît une occupation saisonnière[7] avec une dizaine d'habitants en été, ainsi que des personnes venues sur de courts séjours en lien avec le site touristique et montagnard[3],[8],[9],[10]. Au début des années 2020, ce site attire sur une année 80 000 visiteurs[11] et compte des gîtes, un camping, des restaurants et une épicerie-café[10].

Histoire

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Il semble que les plus anciennes mentions dans des documents de l'existence du hameau de la Bérarde remontent à 1497[12]. Pendant plusieurs siècles, le lieu vivra de l'agriculture et de l'élevage[12].

Le 10 septembre 1753, un incendie détruit la chapelle et onze maisons dans le hameau[13]. Pour ces dernières, chacune est constituée d'une partie destinée à l'habitation, d'une écurie et d'une grange[13]. Les volumes en sont simples, les murs de pierre jointe par du mortier de terre, les toits en chaume. La chapelle, quant à elle, a des murs en pierre jointoyée de chaux et sable et un toit recouvert d'ardoise[13].

Du hameau paysan au site d'excursions en montagne

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Carte issue du livre d'Edward Whymper, Scrambles amongst the Alps (vers 1871), où l'on voit un itinéraire traversant le massif de la Meije et passant par la Bérarde.

Dans les années 1860-1870, l'Oisans devient un lieu d'alpinisme ; plusieurs « courses » (trajets) d'alpinisme ont leur départ à la Bérarde[14]. En 1877, le hameau est un départ pour l'ascension de la Meije par le versant sud par le guide Pierre Gaspard et son client alpiniste Emmanuel Boileau de Castelnau[8],[10]. L'activité se développe et, en 1876, un corps de guides de la Société des Touristes du Dauphiné (STD) est, par exemple, organisé à la Bérarde, comme dans d'autres villages de la région ; en 1887, la STD crée un chalet-hôtel dans le hameau[15]. La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de la Bérarde est construite en 1892[3] ; elle sera détruite lors de la crue de juin 2024[9],[11].

1913 voit la création du « parc de la Bérarde » à des fins de protection de la nature ; celui-ci devient ensuite le « parc national de l'Oisans », puis, en 1924, le « parc national du Pelvoux », qui connaît peu à peu un agrandissement des zones protégées jusqu'à s'étendre aux vallées de la Vallouise et du Valgaudemar[16]. En 1964, le parc est renommé et qualifié de « parc domanial », une loi créant les parcs nationaux en France ayant été adoptée en 1962 ; les années qui suivent connaissent des projets pour en faire un parc national selon la nouvelle règlementation, ceci dans un contexte ou les avis divergent sur la question[16]. Ces débuts permettront la création du parc national des Écrins en 1973[16].

La route de La Bérarde au début du XXe siècle avec Venosc et Bourg d'Arud à l'arrière-plan.

L'accès au hameau passe du chemin muletier[14] à une route carrossable en 1921[7],[17],[18]. En 1951, alors que la commune de Saint-Christophe-en-Oisans vit un phénomène d'émigration depuis des décennies, La Bérarde comporte 43 habitants en été, contre 17 en hiver[19]. Dans ces mêmes années, du fait de la fréquentation touristique et des excursions en haut montagne, elle est considérée comme le « second centre français de l'alpinisme »[19].

Crue torrentielle du 21 juin 2024

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Vue en depuis le Pas de la Confession entre Villard-Reculas et Huez au nord de l'entrée de la vallée du Vénéon avec les matériaux charriés par la crue du  ; le Bourg-d'Oisans est visible sur la droite.

Le , une crue considérée comme exceptionnelle du torrent des Étançons détruit en grande partie le hameau[20],[21],[22]. Le cours d'eau sort de son lit et recouvre son cône de déjection sur lequel est implanté le hameau[20],[21],[22]. D'importantes quantités de matériaux de taille diverse charriés par les eaux (en un phénomène de laves torrentielles[23],[12]) recouvrent le site en détruisant plusieurs bâtiments dont la chapelle, des routes et des ponts mais sans faire de victime, 97[24] habitants et occupants sont évacués par les services de secours, en par hélicoptère alors que la crue et la destruction des maisons sont en cours[20],[21],[22],[25],[26],[27],[28],[29],[30]. Ceci constitue à ce jour la plus grande opération de sauvetage aérien en France Métropolitaine dans le cadre d'intempéries[source insuffisante]. Le phénomène de laves torrentielles a été suivi de l'érosion de certaines zones lors du creusement d'un nouveau chenal par le torrent des Étançons[12]. L'ampleur des dégâts est liée à une situation multifactorielle, notamment une combinaison de fortes précipitations, d'une fonte nivale importante et de la vidange du lac supraglaciaire du glacier de Bonne Pierre[21],[22],[31],[32],[12].

En ce qui concerne la mise à l'abri et les secours, le 20 juin, des campings de la vallée du Vénéon sont évacués et la route départementale 530 qui parcourt la vallée est fermée en aval de Saint-Christophe-en-Oisans[33],[34],[35]. Durant la nuit du 20 au 21 juin, vers une ou deux heures du matin, l'alerte concernant la Bérarde est lancée et le centre opérationnel départemental (COD) est mobilisé par le préfet du département[33]. Les habitants et touristes présents sont recensés[36] et certains mis à l'abri dans d'autres bâtiments. Pendant plusieurs heures durant la matinée, à l'occasion d'une accalmie de la météo, les secours (Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), Sécurité civile et CRS Alpes Grenoble) — qui trouvent une situation ayant beaucoup évolué entre le départ de leur base et leur arrivée dans la vallée[37] —, évacuent par hélitreuillage les personnes présentes sur les lieux au moyen de quatre hélicoptères[38] qui effectuent de nombreuses rotations et les mettent à l'abri sur le plateau des Deux-Alpes[39],[30],[33],[36],[34],[40],[24],[41],[42],[43]. Ces personnes peuvent alors être abritées dans un hébergement d'urgence et prises en charge par un poste médical avancé des sapeurs pompiers[44].

Un arrêté ministériel de l’État a reconnu l'état de catastrophe naturelle le [45],[46],[47]. Le Département de l'Isère a créé un fonds d'aide d'urgence destiné à aider les collectivités ayant subi le sinistre, tout en faisant un appel à contributions ; ce même département a abondé ce fonds avec 5 millions d'euros[48] et la Communauté de communes de l'Oisans a prévu pour ce fonds 2 millions d'euros[49]. D'autres collectes de fonds pour aider à la Bérarde et dans la vallée du Vénéon sont mises en place par différents acteurs dont des associations[50],[51],[52].

Équipements et services publics

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La Bérarde comporte depuis 1982[53] un centre de secours en montagne, devenu plus récemment « poste de prévention en montagne » ouvert lors de la saison d'été[54]. S'y relaient les secouristes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) (associés au « groupe montagne gendarmerie ») et les membres des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) Alpes[54]. Ce poste permet d'assurer une mission d'« assistance, de prévention et de conseil », aussi bien aux habitants qu'aux pratiquants d'activités sportives, de loisirs et de tourisme, mais aussi de participer à la protection de l'environnement[54].

En 2010, une « maison de la montagne » est ouverte dans le hameau : celle-ci regroupe dans ses locaux le poste de secours en montagne, l'office du tourisme, le bureau des guides, une antenne du parc national des Écrins et une auberge qui dépend de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans[55].

Activités

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Secours en montagne héliporté avec appareil EC 145 de la sécurité civile de l'Isère et un équipage de la CRS Alpes au-dessus de la Bérarde.

La Bérarde est dans un site permettant la pratique de nombreuses activités de plein air, parmi lesquelles la randonnée, l'escalade ou encore l'alpinisme[3],[10],[6]. Le Vénéon, rivière traversant le hameau, permet de s'essayer au rafting et autres sports d'eaux vives.

D'altitude élevée et entourée de sommets compris entre 3 000 et 4 000 mètres d'altitude, la Bérarde, point de départ de courses considérées comme les plus belles du massif des Écrins (la Meije, les Bansetc.), est devenue avec Chamonix-Mont-Blanc, Ailefroide ou la Grave l'un des grands centres français pour la pratique de la haute montagne et fut appelée, à la fin du XIXe siècle en particulier[56], la « Mecque de l'alpinisme »[10],[57], au même titre que Chamonix-Mont-Blanc[58] ou Zermatt[59], même si la voisine Saint-Christophe-en-Oisans[60], ou encore Huaraz, dans la cordillère Blanche du Pérou, ont aussi reçu cette appellation[61],[62].

Culture et patrimoine

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Le Plus petit festival international de films de montagne

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La Bérarde accueille le Plus petit festival international de films de montagne (PPFIFM), mis en place par l'association Animations Vénéon, événements, culture (AVEC)[63]. En raison de la crue torrentielle de juin 2024 et ses conséquences sur le hameau et la vallée du Vénéon, l'édition du 23 au 25 août 2024 du festival est déplacée au Bourg-d'Oisans[64],[63] et dédiée à « la renaissance de la Bérarde et [au] retour à la vraie vie dans la vallée du Vénéon »[65]. Les recettes obtenues lors de cette édition 2024 iront à l'association Les Amis de la Bérarde et du Vénéon[63],[65].

Dans les œuvres d'art

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Notes et références

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  1. « Accueil », sur www.mairie-st-christophe-en-oisans.fr (consulté le )
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. a b c et d Jocelyn Chavy, « La Bérarde, an zéro » (Article de presse), sur Alpine Mag, (consulté le )
  4. Noémie Philippot, « VIDÉO - Le hameau de La Bérarde pris par les eaux en Oisans, les évacués racontent », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  5. Réserves naturelles de France, « Réserve naturelle de la Haute vallée du Vénéon », sur reserves-naturelles.org, entre 2011 et 2024 (consulté le )
  6. a et b Rédaction de l'INA (Institut national de l'audiovisuel, France), « À la découverte de la vallée du Vénéon et le site de La Bérarde », sur ina.fr, (consulté le )
  7. a et b Oisans Tourisme, « La Bérarde en Oisans dans les Alpes en Isère », sur Oisans, les Alpes mythiques (consulté le )
  8. a et b Seb Perrier, « Sur les traces de Gaspard de la Meije en ski de randonnée » (Article de presse), sur Montagne Nature, (consulté le )
  9. a et b Thomas Pueyo, « La Bérarde, le jour d’après » Accès limité (Article de presse), sur Alpine Mag, (consulté le )
  10. a b c d et e Par Serge Pueyo Le 15 juillet 2020 à 12h34, « Le bout du monde est à la Bérarde, un petit village authentique de l’Oisans », sur leparisien.fr, (consulté le )
  11. a et b Antoine Chandellier, « Montagne. La Bérarde, petite Mecque des alpinistes » Accès limité (Article de presse), sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  12. a b c d et e Johan Berthet, « La Bérarde : premiers éléments d’analyse géomorphologique de la crue », sur Alpine Mag, (consulté le )
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  19. a et b Annie Illaire, « La vie dans une cellule de haute montagne: Saint-Christophe-en-Oisans », Revue de Géographie Alpine, vol. 41, no 4,‎ , p. 695–723 (DOI 10.3406/rga.1953.1118, lire en ligne, consulté le )
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  22. a b c et d « L’origine glaciaire de la catastrophe de La Bérarde se précise », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  24. a et b Marion Chevalet, « Un hameau dévasté par des pluies torrentielles en Isère : les habitants évacués par hélicoptère », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  25. « Crues en Isère : le village de La Bérarde enseveli sous les pierres », sur Franceinfo, (consulté le )
  26. Noémie Philippot, « Vidéo - Le hameau de La Bérarde pris par les eaux en Oisans, les évacués racontent - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  27. Soisic Pellet et Théo Hetsch, « Intempéries en Isère : "C'est un petit miracle qu'il n'y ait pas de victimes" dans l'Oisans - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  28. Lionel Cariou, « Crue torrentielle en Oisans : toujours 60 personnes bloquées à Saint-Christophe - France Bleu », sur ici par France Bleu et France 3, (consulté le )
  29. « Isère : les sinistrés du hameau de La Bérarde encore sous le choc », sur Franceinfo, (consulté le )
  30. a et b S. Bl., D. M. et J. M., « Météo. Intempéries dans les Alpes : des images d'apocalypse à la Bérarde, totalement dévastée » (Article de presse avec ajouts réguliers et nombreux renvois vers des articles liés), sur www.ledauphine.com, (consulté le )
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  34. a et b Le Parisien, « « C’était vraiment impressionnant » : le récit du secouriste qui a sauvé un couple pris au piège par le torrent en Isère », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  40. Benoît Lagneux, « Vidéo. « On est parti en dernier, c’était important » : un gendarme du PGHM raconte le sauvetage à La Bérarde » (article écrit et interview en vidéo), sur www.ledauphine.com, (consulté le )
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  42. La Montagne, « "Tout notre village est parti sous nos yeux", témoigne une habitante de la Bérarde, ensevelie par les crues », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
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  44. Le Dauphiné, « Intempéries : la conférence de presse du Préfet de l'Isère », sur www.ultimedia.com, (consulté le )
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  48. Le Dauphiné Libéré, « Isère. Crues torrentielles à La Bérarde : le Département appelle toutes les collectivités à la solidarité », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  49. Antoine Belhassen, « Catastrophe de la Bérarde : un fonds d'urgence lancé après les crues torrentielles, le Département appelle aux donations », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  50. La rédaction de Montagnes Magazine, « Crues dans les Écrins, un mois après : le point sur l'ouverture des refuges et l'accessibilité des sentiers », sur Montagnes Magazine : actu montagne, Himalaya et test de matériel d’alpinisme, ski rando et de randonnée, (consulté le )
  51. Cyclotouristes grenoblois, « Présentation - Cyclotouristes Grenoblois » (site Web d'une association), sur Cyclotouristes grenoblois, (consulté le )
  52. Parc national des Écrins, « Aidons à la reconstruction de La Bérarde », sur Parc national des Ecrins, (consulté le )
  53. Gérard Moulinet, France Régions 3 Grenoble, « A La Bérarde : l'ouverture d'un centre de secours » (reportage pour un journal télévisé), sur INA : mediaclip, (consulté le )
  54. a b et c Le Dauphiné Libéré, « Saint-Christophe-en-Oisans. Le secours en montagne prend ses quartiers d’été à La Bérarde », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  55. Parc national des Écrins, « La Bérarde : premier été pour la maison de la montagne », sur Parc national des Ecrins, (consulté le )
  56. "La Bérarde veut sortir de sa réserve" par François Carrel, dans Libération le 14 juillet 2004 [1]
  57. Par Thomas Pueyo et correspondant en Isère Le 23 juin 2024 à 19h37, « Dans les Écrins, La Bérarde a été dévasté par une crue torrentielle : « Mon village est parti sous mes yeux » » Accès limité, sur leparisien.fr, (consulté le )
  58. "Tourisme. Chamonix, la Mecque de l'alpinisme", dans L'Humanité le 20 août 2003 [2]
  59. "Immobilier : les stations de ski les plus résistantes au changement climatique", par Christian Fontaine le 09/02/2022 dans Le Revenu [3]
  60. "Saint-Christophe-en-Oisans : La Mecque de l'alpinisme a dit "non" à la fusion" par Emmanuelle Dufféal, dans Le Dauphiné libéré le 21 mars 2016 [4]
  61. "Guide du Routard Pérou 2023/24", page 252, ouvrage collectif sous la direction de Philippe Gloaguen, paru chez l'éditeur. Hachette Tourisme [5]
  62. Huaraz versus Chamonix, ou « les Mecques de l'alpinisme », texte publié dans le livre Sacré mont Blanc, de Marc Lemonnier, Cécile Auréjac et Gilles Mazard, publié en 2020 aux Editions AO-André Odemard [6]
  63. a b et c Alpine Mag, « Bourg d’Oisans : un Festival en soutien au Vénéon », sur Alpine Mag, (consulté le )
  64. Le Dauphiné Libéré, « Oisans. Catastrophe de La Bérarde : le Plus petit festival de films de montagne contraint de se délocaliser » Accès payant, sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  65. a et b Florent Mathieu, « Le Plus Petit Festival international de films de montagne 2024 dédié au soutien à la Bérarde », sur Place Gre'net, (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • André Allix André, « La route de La Bérarde », Revue de géographie alpine, 1922, Tome 10 no 3. p. 445-457.
  • Aimée Bigallet, « La vie d'hiver dans le Haut-Vénéon », dans Revue de géographie alpine, 1922, Tome 10 no 4. pp. 625–634.(sur persée.fr)
  • Dominique Villars, Précis d'un voyage à la Bérarde en Oisans, dans les grandes montagnes du Dauphiné. Paris : Typographie G. Chamerot, 1887, 27 p. Lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

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Liens externes

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