Blesle
Blesle (Blèila en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Blesle | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Brioude | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brioude Sud Auvergne | ||||
Maire Mandat |
Pascal Gibelin 2020-2026 |
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Code postal | 43450 | ||||
Code commune | 43033 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bleslois(es) | ||||
Population municipale |
626 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 11″ nord, 3° 10′ 17″ est | ||||
Altitude | 504 m Min. 472 m Max. 875 m |
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Superficie | 29,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Sainte-Florine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.blesle.fr/ | ||||
modifier |
Elle est classée parmi les plus beaux villages de France[2].
Ses habitants sont les Bleslois et les Blesloises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Blesle se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Blesle est située non loin des départements du Cantal et du Puy-de-Dôme.
Elle se situe à 80 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[3], préfecture du département, à 22 km de Brioude[4], sous-préfecture, et à 24 km de Sainte-Florine[5], bureau centralisateur du canton de Sainte-Florine dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Saint-Étienne-sur-Blesle (2,7 km), Autrac (3,2 km), Grenier-Montgon (3,9 km), Espalem (5,0 km), Torsiac (5,1 km), Léotoing (6,3 km), Auriac-l'Église (6,9 km), Laurie (7,2 km).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Autrac », sur la commune d'Autrac à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Blesle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), prairies (21,1 %), terres arables (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (1,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Carte orthophotographique de la commune.
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 583, alors qu'il était de 565 en 2013 et de 531 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 54,6 % étaient des résidences principales, 26,1 % des résidences secondaires et 19,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Blesle en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,1 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Blesle[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 54,6 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 26,1 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 19,3 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
modifierBlesle est mentionnée sous la forme Blasilla au XIe siècle, Bleele en 1321[17].
L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…). Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux de la Haute-Loire : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons (2), Sanctus Arconcius (…). M. Augustin Chassaing inclut dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta aurait disparu, et Sambadel, forme altérée d'un ancien *Sanctus Baudelius[18]. Cependant, il n'y a aucune trace d'un *Sancta Blesilla dans la documentation du haut Moyen Âge relative au toponyme Blesle et la forme la plus anciennement attestée, Blasilla, n'est pas *Blesilla.
Le nom de Blesle est issu d'un hypothétique *Blasilla villa[17], nom d'un fundum gallo-romain, basé sur l'anthroponyme gallo-romain *Blasillus, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Blasius[17].
Histoire
modifierOrigines et situation
modifierLe village bleslois se situe dans une vallée dominée par une falaise basaltique (composée entre autres par les « orgues basaltiques ») à la confluence de la Voireuze et du Merdan[19], ce premier rejoignant l’Alagnon plus bas. Situé sur le site néolithique de Chadecol, ce site fut aménagé il y a 4 000 ans. Ensuite, la présence d’un siège paroissial mérovingien suggère un peuplement gallo-romain. Enfin, son essor débute lors de la fondation du monastère à la fin du IXe siècle, complété par la construction d’un château au XIe siècle[19].
Fondation de l’abbaye Saint-Pierre de Blesle à la fin du IXe siècle
modifierLa première mention de la fondation de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre[20],[21],[22],[23],[24] est révélée par une lettre écrite en 1095 et faisant état de sa construction entre 849 et 885[25]. Sa fondatrice est Ermengarde d'Auvergne[26], mère de Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et fondateur de l’abbaye de Cluny. Les possessions de l’abbaye sont alors placées sous la protection pontificale permettant d’accroître le territoire et incitant les religieuses à créer des prieurés à Autrac, Saint-Étienne-sur-Blesle, Bousselargues, Leyvaux ou Molèdes. À Blesle, l’abbesse était seigneur de la ville.
Arrivée des barons de Mercœur à la fin du XIe siècle
modifierÀ la fin du XIe siècle, les puissants barons de Mercœur décidèrent de s’installer à Blesle[26] et provoquent ainsi une lutte féodale entre eux et les abbesses, ces dernières combattant leurs empiétements sur les droits de l’abbaye. Tout d’abord les barons essayeront de s’emparer de l’abbaye en vain à la fin du XIe siècle, ce n’est qu’au début du XIIIe siècle avec l’appui du pouvoir royal qu’ils s’emparèrent des pouvoirs de justice sur Blesle et devinrent co-seigneurs[19].
Pour concilier les deux camps, les barons disposent de nombreux terrains dans la ville pour bâtir leur château, en échange ils assureront la défense du monastère et rendront hommage pour ce fief relevant de l’abbaye. Malgré tout, les barons, par leurs poids, arrivèrent à édifier une tour imposante renforcée de deux contreforts par face[26] (actuelle tour aux vingt angles) malgré les protestations des abbesses.
En même temps, l’église abbatiale Saint-Pierre est refaite, en effet la majeure partie de son édifice date du XIIe siècle, avec la construction de deux absidioles méridionales et du chœur, enfin étant donné des différentes étapes de sa construction dans le temps, son originalité tient à l’abside et le chœur qui sont plus vastes que la nef[25]. Les moniales vivaient quant à elles dans des maisons donnant sur la cour intérieure du couvent. Au XIVe siècle, une seconde église est construite en raison de l'accroissement de la population[19] : l'église Saint-Martin.
Lent déclin à partir du XVe siècle
modifierSans devenir des chanoinesses, les religieuses décident d’abandonner la vie commune pour des maisons individuelles en deux endroits, l’un derrière le chevet de l’église, l’autre dans la cour de l’abbaye à l’ouest de l’église. L’abbaye est à cette époque agrégée à l’ordre de Cluny. Ce n’est qu’en 1789 que l’abbaye est transformée en collège de chanoinesses, avant sa suppression durant la Révolution[19].
De leur côté, les seigneurs de Mercœur voient leur château tomber en ruine ; il sera repris à la fin du XVIIIe siècle par les Chavagnac (famille blesloise) qui le remettent en état en le modifiant profondément[19].
À côté de cela, les villageois sont pour la plupart abrités par des maisons en pan de bois[26], architecture originale reflétant les fonctions commerciales et artisanales du bourg. Cette architecture s’est maintenue jusqu’au XIXe siècle. Un autre événement de cette période se situe en 1558, quand Blesle fut retenu comme l’une des « treize bonnes villes » d’Auvergne, marquant la consécration de l’importance du village[19].
Révolution française
modifierSous la Révolution française, le village est nettement modifié, tout d’abord l’église Saint-Pierre, retenue comme église paroissiale, perd son clocher, en revanche l’autre église du village de Saint-Martin est complètement détruite après avoir été vendue comme bien national, à l’exception de son clocher qui est conservé afin d’y loger l’horloge communale[26].
Long déclin et exode rural
modifierVille prospère jusqu’au XVIIe siècle en raison de l’artisanat et des nombreuses industries locales (élevage, tannage, tissage de toile de chanvre), l’arrivée du chemin de fer à Blesle a pour conséquence l’exode rural vers les grandes villes, seule l’exploitation de l’antimoine résiste mais son extraction se stoppera en 1925, les usines continueront de tourner jusqu’en 1958 avec l’importation de minerais étrangers avant leurs destructions[19]. De plus, le village perdra de nombreux jeunes en raison de la guerre, notamment la Première Guerre mondiale, envoyés sur le front (un monument aux morts y est installé).
Dans les années 1850, une épidémie de fièvre typhoïde opère une coupe sévère dans la population : entre 1851 et 1856 (source : recensements de population), Blesle perd 8,4 % de sa population. Les plus touchés sont les enfants (–10,4 % d'enfants mâles, –10,55 % d'enfants filles) ce qui aura un impact important sur les décennies suivantes.
L'époque de l'antimoine
modifierEmmanuel Chatillon créa une fonderie au Babory-de-Blesle dans les années 1880. Pour l’alimenter, il inventa le procédé de traitement de l’antimoine par grillage volatilisant et prit la propriété des mines de la région :
- les Mines d'antimoine de La Bessade (Haute-Loire) ;
- la Mine d'antimoine de Dahu (Haute-Loire) ;
- la Mine d'antimoine de Conche (Cantal) ;
- la Mine d'antimoine d'Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme) ;
- la Mine d'antimoine d'Ouche (Cantal).
Développement du tourisme à la fin du XXe siècle
modifierPour faire face à cela, la politique de la commune est tournée vers le développement du tourisme en s’appuyant sur la richesse culturelle du village et de ses vestiges, soutenue par le conseil départemental pour restaurer les fondations (église Saint-Pierre, clocher Saint-Martin, tour aux Vingt-Angles…).
Le village a servi de lieu de tournage pour La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier sorti en 2011.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Blesle est membre de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Brioude. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[27].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Sainte-Florine pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[28].
Élections municipales et communautaires
modifierÉlections de 2020
modifierLe conseil municipal de Blesle, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[29] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[30]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[31], douze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 79,21 %. Les trois conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 73,15 %[32]. Pascal Gibelin, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [33].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[34]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Brioude Sud Auvergne[35].
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 626 habitants[Note 3], en évolution de −0,32 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 306 hommes pour 329 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Festivités
modifierDepuis 2002 ont lieu en août, les Apéros Musique, festival de musique éclectique[41].
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 290 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 565 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 800 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 8,8 % | 11,9 % | 12,3 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 373 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 164 emplois en 2018, contre 178 en 2013 et 200 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 240, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 15].
Sur ces 240 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Culture locale et patrimoine
modifierEn auvergnat, la commune se nomme Bleira (prononcé « Bleïra »).
Lieux et monuments
modifier- L’église Saint-Pierre. Le trésor abrite Notre-Dame du Cheylat, Vierge en majesté du XIIIe siècle
- L'église Saint-Sébastien de Bousselargues et ses peintures murales romanes dans le cul de four de l'abside inscrite aux monuments historiques depuis le [42]
- La chapelle de la Chaigne
- Le clocher Saint-Martin classé aux monuments historiques depuis le [43]
- La tour de guet du Massadou inscrit aux monuments historiques depuis le [44]
- Le vieil hôpital
- Château du Bos inscrit aux monuments historiques le et le [45]
- Maison romane inscrite aux monuments historiques le possédant une fenêtre classée aux monuments historiques le [46]
- Maison du bailliage inscrite aux monuments historiques le [47]
- Maison Blanc du Bos inscrite aux monuments historiques le [48]
- Maison de la Rodde inscrite aux monuments historiques le [49]
- Ancien château de Mercœur ou tour des vingt angles classé aux monuments historiques le 20 janvier 1925[50]
- Musée de la coiffe, dans l'ancien hôpital[51].
Personnalités liées à la commune
modifier- La famille de Chavagnac, seigneurs de Blesle. Plusieurs membres illustres de cette famille sont nés à Blesle : Gaspard de Chavagnac (1624-1695)[52], Henri-Louis de Chavagnac (1664-1743).
- Jean-Baptiste Barrès (1784-1849) (arrière-grand-père de Maurice Barrès), officier de la Grande Armée et auteur des Souvenirs d'un officier de la grande armée, ouvrage de référence sur l'épopée napoléonienne[53], y est né.
- Comte François Jacques Léo de Molen de Saint-Poncy, né à Blesle le 13 mars 1825, préfet de la Haute-Loire (1870), écrivain, auteur d'une importante Histoire de Marguerite de Valois, reine de France et de Navarre (1887). Il a aussi publié Les fruits de la Révolution (1893) et une Notice historique sur Blesle et l'abbaye de Saint-Pierre de Blesle (1869)[54].
- Édouard Onslow (1830-1904), peintre né dans la commune[55],[56],[57],[58].
- Emmanuel Chatillon (1843-1919), industriel qui inventa et fit breveter le procédé de traitement de l’antimoine par « grillage volatilisant » et développa l'extraction de ce métal à Blesle, le long de la petite vallée de la Sianne[59].
- Marcel Chalet (1922, Blesle - 2011, Saint-Cloud) est un haut fonctionnaire français, directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) durant 7 ans.
- Gérard Klein (1942-), acteur, a été aubergiste et éleveur de vaches Salers sur la commune.
Blesle au cinéma
modifier- Deux épisodes de la série L'Instit avec Gérard Klein ont été tournés à Blesle.
- Le film de Christophe Barratier La Nouvelle Guerre des boutons (2011) a été tourné en partie dans le village.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Léo de Saint-Poncy, « Notice historique sur Blesle et l'abbaye de Saint-Pierre-de-Blesle », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, (lire en ligne)
- Gabriel Segret, « La fondation de l'abbaye et du monastère Saint-Pierre de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Gabriel Segret, « L'abbaye Saint-Pierre de Blesle en 1789 : fin du monastère », Almanach de Brioude, Brioude,
- Gabriel Segret, « Blesle, essai de statistique et d'histoire : la valeur des terres, du bétail et des grains au XVIIe siècle et XVIIIe siècle », Almanach de Brioude, Brioude, (lire en ligne)
- Louis Brehier, « Les chapiteaux du chevet de Saint-Pierre de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Gabriel Segret, « Les biens et revenus de l'abbaye Saint-Pierre de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Gabriel Segret, « Le mobilier du château de Blesle au XVIIIe siècle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Gabriel Segret, « La maison paysanne dans la région de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Barrès, « Notes sur la ville de Blesle. Généalogie des Barrès. », Almanach de Brioude, Brioude,
- Noël Dursapt, « Les abbesses de Blesle de la famille de Langhac », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Josanne Pothier, « Un écho des Cent-Jours à Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Josanne Pothier, « Blesle : vieilles maisons, vieux papiers ; maisons abbatiales », Almanach de Brioude, Brioude,
- Josanne Pothier, « Un siècle de vie laborieuse à Blesle (1620-1720) », Almanach de Brioude, Brioude, 1968 et 1969, 1970 et 1972
- Alphonse Vinatié, « Notes sur les haches néolithiques trouvées dans la région de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Josanne Pothier, « Blesle dans la tourmente révolutionnaire », Almanach de Brioude, Brioude,
- Alphonse Vinatié, « Le site gallo-romain de Ferrières-la-Bessière, commune de Blesle », Almanach de Brioude, Brioude,
- Josanne Pothier, « Les moulins de Blesle ou une histoire de famille », Almanach de Brioude, Brioude,
- Josanne Pothier, « Les moulins de Blesle ou une histoire de famille », Almanach de Brioude, Brioude,
- Roger Nicolas, « Population et répartition de l’habitat rural dans les cantons de Pinols, Blesle et La Chaise-Dieu aux XIXe siècle et XXe siècle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
- Jean-Paul Leclercq, Jean-François Luneau, Bruno Ythier, Canton de Blesle, Clermont-Ferrand, Étude du Patrimoine Auvergnat, (ISBN 2-905554-08-8)
- Marie-Pascale Gounon, « La vie religieuse féminine en Haute-Loire à la fin du XVIIIe siècle et pendant la Révolution (1789-1816) (notamment à l'Abbaye Saint Pierre de Blesle) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, (lire en ligne)
- Christian Corvisier, « Église abbatiale Saint-Pierre de Blesle. Étude de l’évolution architecturale », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Blesle ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Blesle » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Blesle - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Blesle - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Blesle (43033) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Blesle » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Blesle » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Blesle » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
- Les Plus Beaux Villages de France
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- Portrait d'Emmanuel Chatillon