La Charce
La Charce est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Charce | |||||
L'Oule à La Charce. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Pascal Cirer-Methel 2020-2026 |
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Code postal | 26470 | ||||
Code commune | 26075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charçois, Charçoises | ||||
Population municipale |
24 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 17″ nord, 5° 27′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 584 m Max. 1 327 m |
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Superficie | 9,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa Charce est un village du Diois, situé à 6 km de la Motte-Chalancon, près de la limite des Hautes-Alpes.
Establet | ||||
Rottier | N | Sainte-Marie Hautes-Alpes | ||
O La Charce E | ||||
S | ||||
Cornillac | Pommerol |
Géologie et relief
modifierLe Serre de l'Âne situé entre la Charce et La Motte-Chalancon est un site géologique important :
- Des strates de calcaire et de marne sont clairement visibles et forment un paysage remarquable.
- Le site devrait bientôt[Quand ?] se voir attribuer le titre de « clou d'or », référence internationale marquant la limite de la couche géologique du hauterivien (Jean-Luc NOTHIAS, Le Figaro du 19/8/2018 page 10).
Hydrographie
modifierLa commune surplombe la vallée de l'Oule, affluent de l'Eygues.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bellegarde-en-Diois à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Charce est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,2 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLe vieux village est sur une butte rocheuse[12].
Toponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1183 : mention de l'église Notre-Dame : Sancta Maria de Carcere (Masures de l'Isle Barbe, 118).
- 1220 : La Charcer (cartulaire de Die, 62).
- 1242 : mention de l'église Notre-Dame : Sancta Maria de Carceris (cartulaire de l'Isle Barbe).
- 1251 : Castrum Sanctae Mariae de Carcere / Carcerem (Masures de l'Isle-Barbe, 173).
- 1625 : Charssia (archives de la Drôme, E 4647).
- 1641 : La Charsse (pouillé de Gap).
- 1891 : La Charce, commune du canton de Rémuzat.
Étymologie
modifierLe nom « Charce » viendrait de carce signifiant « prison ». Certains en déduisent qu'il y eut des geôles en ce lieu[réf. nécessaire].
Certains pensent que le nom « Charce » viendrait de l'oronyme pré-indo-européen *cars désignant des reliefs calcaires et notamment leurs formes particulières d'érosion (cf. karst). On retrouve cette racine dans les villages de Charcier (Jura) et Charcenne (Haute-Saône) ainsi que dans le Charsac, petit ruisseau drômois[réf. nécessaire].
Histoire
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[13] :
- La terre est du patrimoine des abbés de l'Isle-Barbe.
- Inféodée aux Mévouillon.
- Inféodée par les Mévouillon aux Isoard.
- Les Reigners (héritiers des Isoard)
- 1305 : les Mévouillon vendent leurs droits de suzeraineté aux comtes de Provence.
- 1324 : la terre passe des Reyniers aux comtes de Provence .
- 1348 : les comtes de Provence vendent le tout aux Agoult.
- Passe (par mariage) aux Montauban (au XVe siècle[12])
- Vers la fin du XVIe siècle : passe aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
- René de La Tour Gouvernet fut fait marquis de la Charce par Louis XIII en mai 1619. Son arrière-petite-fille devait, sous le nom de Philis de la Tour du Pin de la Charce, illustrer à jamais le nom du pays, par sa belle conduite pendant la guerre contre le duc de Savoie en 1692[réf. nécessaire].
1542 (démographie) : quinze habitants[13].
Avant 1790, la Charce était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette de Sisteron, formant une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était dédiée à Notre-Dame, et dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-May[13].
De la Révolution à nos jours
modifierLa commune de la Charce fait partie du canton de Rémuzat depuis 1790[13].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 24 habitants[Note 1], en évolution de −31,43 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : premier dimanche de septembre[12].
Loisirs
modifierSanté
modifierServices et équipements
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierEn 1992 : lavande, ovins, caprins[12].
Tourisme
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Restes du château (classé IMH) du XVIe siècle : façade avec deux tours[12].
- Le château du XVIe siècle se dresse sur un petit promontoire à la confluence de l'Oule avec l'Establet. Il a été le lieu de villégiature de Philis de La Charce, une héroïne du Dauphiné, qui, en 1692, aurait arrêté la progression des troupes du duc de Savoie[réf. nécessaire].
- Il a conservé fort belle allure en retrouvant notamment sa toiture depuis son acquisition par la mairie de La Charce[réf. nécessaire].
- Tour situant la frontière entre Drôme et Hautes-Alpes[12].
- Église composite[12].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifier- Détroit sauvage d'Establet[12].
- Vallée de l'Oule[12].
- Non loin de La Charce se trouvent les gorges de Pommerol, l'une des merveilles du Dauphiné, les falaises de Rémuzat et de Saint-May où les vautours ont été réintroduits récemment.
Personnalités liées à la commune
modifier- Philis de La Charce, la « Jeanne d'Arc » du Dauphiné[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
modifierde sinople à un bourg de plusieurs maisons d'argent, ajourées de sable[19]. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- La Charce sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée en 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Charce et Bellegarde-en-Diois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bellegarde-en-Diois », sur la commune de Bellegarde-en-Diois - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bellegarde-en-Diois », sur la commune de Bellegarde-en-Diois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Charce.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 70.
- La Charce sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Armorial des communes de la Drôme